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La société du mystère: roman florentin

Résumé
Le narrateur déniche chez un antiquaire un livre du XVIe siècle, les mémoires du peintre florentin Bronzino. Sont évoquées l'enfance de Bronzino auprès de son maître Pontormo, les leçons de vie de Cellini, puis sa vie de peintre officiel des Médicis, les portraits de ses amis, les allusions codées des tableaux pour promouvoir des pensées hérétiques ou vivre des amours cachées. ©Electre 2017

Pas disponible en CD.

Durée: 14h. 21min.
Édition: Paris, Grasset, 2017
Numéro du livre: 34346
ISBN: 9782246863137

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Résumé:Un livre sur le roman soviétique, maintenant ? Précisément maintenant : comme le disait Romain Rolland pendant la Grande Guerre, ce n'est pas parce que les Allemands l'ont voulue que nous allons renier Goethe. Qui plus est, quantité des écrivains que Dominique Fernandez, un des plus grands connaisseurs de la littérature russe (Dictionnaire amoureux de la Russie, Plon, 2004, Avec Tolstoï, Grasset, 2010), nous présente ici, ont été d'opposition à Staline, ou ont tourné la censure par le roman historique ou le roman de science-fiction. Avec la chute de l'URSS, tout un pan de la littérature occidentale a été injustement effacé. Dominique Fernandez fait revivre pour nous les oeuvres et la vie des grands de la période (entre la Révolution et Khrouchtchev), de Gorki à Pasternak, en passant par Ehrenbourg, Babel, Paoustovski, Aïtmatov ou Alexeï Tolstoï. Il nous rappelle aussi l'admirable moment littéraire qu'a engendré l'après-Révolution. S'opposant à une idée trop facilement reçue, il exhume du mépris où ils ont été plongés de grands auteurs du " réalisme socialiste " . La dictature a, par contrecoup, fait naître une fiction satirique que nous découvrons ici, comme les savoureux Olecha, Zochtchenko ou Ilf et Pétrov. Loin de réduire la littérature au silence, la tyrannie expie ses fautes par un des plus grands livres par lequel Dominique Fernandez achève le sien, Vie et Destin de Vassili Grossman. Un livre de justice, un livre de savoir, un livre, aussi, de saveur.
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Résumé:6 mars 1953, siège de l’Union des compositeurs soviétiques à Moscou : décédé la veille dans l’indifférence générale, quelques minutes avant Joseph Staline, Sergueï Prokofiev est conspué par ses pairs. Traître à la Nation, ennemi du peuple soviétique et serviteur de la musique occidentale : méprisé jusque dans sa tombe, Prokofiev n’est plus, aux yeux du régime, le grand compositeur célébré dans le monde entier qui avait fait sa fierté. Dans ce roman qui pourrait être l’argument d’une symphonie pathétique, Igor, secrétaire personnel du compositeur, nous raconte sa vie. Son enfance choyée et sa passion pour la musique du temps des tsars, ses séjours en Europe autorisés par le nouveau régime, sa rencontre avec Diaghilev puis avec sa première épouse Lina. Les quinze années passées en Amérique et en Europe, malgré ses succès, le laissent désabusé ; taraudé par le conflit entre la musique soviétique supposée ouvriériste et la musique occidentale supposée bourgeoise, déçu par un Occident qui se croit libre mais ne l’est pas autant qu’il le croit, Prokofiev retourne à Moscou en 1936. Et le voici l’objet de la cruauté la plus raffinée de Staline. Gratifié d’un appartement luxueux, il doit composer une Ode à Staline. Epousant une nouvelle femme, il voit Lina envoyée dans un camp de travail forcé. Ces balancements de fortune l’épuisent d’autant plus qu’il doit subir la « campagne de redressement idéologique » de Jdanov. Tout en étant presque le musicien officiel du régime, il est aussi l’un de ceux qui est le plus méticuleusement harcelé. Peut-on dire, avec Igor : « l’artiste n’est jamais libre, il ne le sera jamais » ?