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Le grillon et la maréchale: et autres petits contes numérotés

Genre: Nouvelle
Durée: 3h. 49min.
Édition: Lausanne, Ed. de l'Aire, 2004
N° de notice: 30334
ISBN: 9782881087134

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Durée: 5h. 4min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 32319
Quatrième de couverture: Derrière la façade... J'étais en train de comprendre que, au-delà de l'invitation aimable et souvent réitérée par la mère, nous, les désargentées filles de fauchés, les maigrichonnes aux yeux clairs, avions droit, faute d'un vrai repas, à un prêche proféré par deux apôtres du célibat, chantres du pain noir et prophètes d'une vie qui ne se continuait qu'au Ciel. Amen. Ces éteigneurs de réverbères s'alimentaient de vieille graisse mais, même avaricieux, ils avaient du coeur car qui d'autre qu'eux nous avait ouvert leur porte ? Je n'allais pas me mettre à prier pour autant car, si Dieu avait voulu que je mangeasse de ce pain, il eût dû me faire naître chez ces vertueux-là, pensais-je à peu près en essayant de me souvenir de la leçon du matin sur les propositions irréelles. Cette construction austère en apparence transformait la réalité en rêve. Dans son arbre caché, le corbeau pentecôtiste pour moi seule médisait : " Impertinente... insolente... narchiste... strémiste... "
Lu par: Madiana Roy
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Genre: Nouvelle
Numéro: 73538
Quatrième de couverture: La chakchouka est un plat préparé au Maghreb. C'est une sorte de ratatouille, de poêlée de poivrons qui sent bon les épices, avec des piments, des oignons, des tomates, les restes d'hier et le surplus de demain, et dans laquelle on rajoute à la fin, des oeufs. C'est aussi (surtout ? ) un terme populaire qui désigne un "joyeux mélange", un "joyeux bordel", un "pêle-mêle" de tout ce qu'on peut trouver. CHAKCHOUKA est un recueil de trente et une nouvelles inspirées par des gens croisés au hasard, par des scènes de vie attrapées au vol, des rencontres improbables et des moments de partage avec des gens précieux. Rédigé sur le coin d'une table dans un café à Hambourg, sous une moustiquaire à la lueur d'une lampe de poche, ou encore sur un muret face au Jura, CHAKCHOUKA est un joyeux mélange d'instants et de phases de vie, un joyeux bordel d'émotions, un pêle-mêle de gens différents, mais si semblables, rassemblés le temps de quelques pages.
Durée: 7h. 19min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 71427
Quatrième de couverture: Paris n'est pas peuplé que de Parisiens grognons ou de touristes hagards. A l'abri de la plupart des regards, tout un monde enchanté y fourmille, malicieux et sage. Au détour d'une rue ou d'un couloir de métro, des Buttes-Chaumont aux Tuileries, de la place des Vosges à l'avenue de Choisy, il arrive qu'on y croise un magicien, un elfe ou une naïade... et que cette créature fantasque fasse faire à votre vie des zigzags imprévus. Vingt-six contes, vingt-six rencontres, qui montrent qu'un zeste de magie et une pointe d'humour peuvent adoucir les peines de coeur, alléger le poids des jours, et donner aux mélancoliques le goût du bonheur. Une lecture pour (pas trop) petits et grands.
Durée: 4h. 14min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 72054
Quatrième de couverture: Le titre de ce recueil de nouvelles aurait pu être : "Contes du désir et de la servitude et de ce qu'il faut de luttes, d'amour, de mensonges et autres stratagèmes afin de concilier les deux. Si cela se peut. Si cela se veut." Mais c'était trop long. Ni Justine, ni Adeline, ni Sylviane, ni Line... aucune des héroïnes de ces quatorze nouvelles ne désire être asservie. Cependant toutes le sont plus ou moins fortement. La religion catholique d'autrefois, la religion de l'apparence d'aujourd'hui, le statut social, les relations conjugales et familiales, le poids des habitudes, l'addiction à la cocaïne... mettent en péril la possibilité de faire des choix librement consentis. En ont-elles conscience ? Ont-elles envie d'être un peu plus libres ? Et si oui, que font-elles ?
Durée: 4h. 47min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 34775
Quatrième de couverture: En quelques nouvelles, poétiques et douloureuses, un tableau impitoyable d'une humanité abandonnée, rejetée dans les périphéries de la Suisse moderne ou d'autres sociétés. Un étudiant fils de migrants passe un examen. Il sent la petitesse vulgaire de son examinateur, avant d'aller fêter sa réussite avec des amis lorsque le drame se profile. Une femme veut voir la mer et tout son passé resurgit. Un professeur rencontre un adolescent perdu qui a été son élève. Un jeune homosexuel s'installe dans un chalet isolé pour travailler en attendant son ami. Il parle avec un voisin et découvre l'hostilité d'un environnement qu'il croyait accueillant. Un garçon un peu simple et persécuté prend conscience de la rareté des relations sincères et généreuses. Le monde que décrit Jean-François Haas est menacé par les forces du mal. L'écrivain offre des réponses généreuses à ces tragédies cachées ou visibles, minuscules ou désastreuses que l'on veut parfois enfouir dans un oubli facile qui prend la forme de drogues, de stéréotypes, de préjugés sexistes ou xénophobes. Jean-François Haas est suisse. Après cinq romans (Dans la gueule de la baleine guerre, J'ai avancé comme la nuit vient, Le Chemin sauvage, Panthère noire dans un jardin, L'homme qui voulut acheter une ville), tous remarqués et dont plusieurs ont été couronnés de prix, il poursuit ici son oeuvre par des nouvelles.
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Quatrième de couverture: Dans ces quatorze textes au style laconique et caustique, pétillant d'humour et de méchanceté, Martin Suter livre des tableaux instantanés de la vie de bureau : faux travailleurs de force laissant des traces ostentatoires de leur passage pour faire croire qu'ils ont travaillé toute la nuit, célébrations glaciales de fêtes d'entreprise où l'on oublie jusqu'au nom des employés que l'on voulait célébrer, rapports féodaux entre les dirigeants et leur personnel invité par erreur à une fête privée, petites hypocrisies et mortifications quotidiennes alimentent ces brefs récits au ton grinçant.
Lu par: Claude Fissé
Durée: 4h. 25min.
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Numéro: 14800
Quatrième de couverture: " Je viens d'agencer solidement et de terminer un nouveau livre : 55 pages manuscrites, 25 proses, dont "Maria". L'ouvrage s'intitule Poetenleben, et je le considère comme le meilleur, le plus lumineux, le plus poétique de tous mes livres jusqu'ici... Le choix porte exclusivement sur des pièces qui parlent de poètes dans un style narratif, en sorte que l'ensemble se lit comme une histoire romantique." C'est en 1917, à Bienne, que Robert Walser, au lendemain de ses années berlinoises, rassemble ces vingt-cinq proses brèves. Cette biographie éclatée d'un poète ressemble à une autobiographie stylisée. L'écrivain évoque de nombreuses figures qui ont accompagné sa carrière, et ce qui le hante: son frère peintre, plusieurs figures féminines, le critique, le public, le mécène, les milieux artistiques, l'éditeur, mais aussi Hölderlin, et puis, la grande route, la forêt, les contes, un poêle, un bouton...
Durée: 1h. 26min.
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Numéro: 14477
Quatrième de couverture: Le premier interlocuteur de Robert Walser fut son frère aîné, le peintre Karl Walser. Même dans les années 1920 à 1933, lorsque cesse leur complicité et leur collaboration, le dialogue avec la peinture reste pour l'écrivain une source d'inspiration essentielle. En témoignent les textes présentés dans ce volume. L'exactitude de la description importe moins, ici, que l'aventure d'une transposition: les tableaux, ou parfois leur reflet dans la mémoire, libèrent l'imaginaire, la réflexion et le style. Pensant à Fragonard ou à Delacroix, à Breugel ou à Anker, à Daumier, à Renoir ou à Beardsley, Walser entraîne le lecteur dans un jeu qui allie de façon inimitable l'insolence et l'admiration.
Lu par: Claude Fissé
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Quatrième de couverture: L'Etang met en scène le suicide simulé par le jeune Fritz pour regagner l'amour de sa mère. L'enregistrement comprend aussi : Félix, Porcelaine, Cigogne et Porc-épic.
Lu par: Claude Fissé
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Genre: Nouvelle
Numéro: 13395
Quatrième de couverture: La bohème à Berlin au début du siècle, quelques succès suivis d'années d'errance, de solitude, de travail harassant dans les mansardes de Bienne et de Berne, puis vingt-six années d'internement, dont vingt-trois ans de silence littéraire, avant de mourir dans la neige un jour de Noël: le tragique destin de Robert Walser (1878-1956), à la fois choisi et subi, est mystérieusement relié à son oeuvre, reconnue aujourd'hui comme l'une des plus importantes de la modernité littéraire. Au cours des années 1920, extrêmement productives, son art s'affermit, sou-verain, avec une liberté, une drôlerie, une ferveur, une légèreté et une acuité époustouflantes. C'est aux choses de rien, aux hasards du quotidien, que Walserfrotte l'allumette d'une écriture qui, l'espace de quelques pages, transfigure le monde. En témoignent les 77 proses choisies parmi les fameux "microgrammes". Il aura fallu une vingtaine d'années pour déchiffrer ces manuscrits inédits notés au crayon d'une écriture minuscule sur 526 feuillets disparates: enveloppes, marges de journaux, formulaires officiels, etc. Le présent recueil offre un premier aperçu en français de leur merveilleuse richesse.
Lu par: Claude Fissé
Durée: 11h. 51min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 14237
Quatrième de couverture: Publiés de 1902 à 1914, ces textes, qui hésitent entre dix lignes et dix pages, parlent un peu de tout (un incendie, une audition), dressent quelques portraits (celui de Kleist, il est vrai, a de quoi séduire), racontent des histoires sans début ni fin, qui tiennent autant de la pochade que du conte pour enfants...
Lu par: Claude Fissé
Durée: 48min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 13414
Quatrième de couverture: Bientôt tout ce que je voyais et entendais me parut froid, étranger et petit. Ce que les gens appelaient la vie, je ne l'ai jamais compris. Leurs petites larmes et leur petit rire me devinrent toujours plus étrangers, toujours plus incompréhensibles. Je n'avais aucune part à leurs joies brusques; je ne comprenais pas leurs souffrances. J'étais toujours calme et maîtresse de moi. Ni l'inquiétude ni la peur ne m'atteignaient...