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Autobiographie des objets

Résumé
A travers 68 textes décrivant chacun un objet, F. Bon offre des descriptions de la classe populaire française des années 1960-1970 et de son savoir-faire tout en mettant en lumière les avancées technologiques des années 1990.

Pas disponible en CD.

Lu par : Paula Viala
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 6h. 26min.
Édition: Paris, Seuil, 2012
Numéro du livre: 26316
ISBN: 9782021088397
Collection(s): Fiction & Cie
CDU: 301

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Résumé:Des chansons qui nous poursuivent. Une figure qu'on dirait inaltérable. Et derrière le portrait de légende, un homme complexe, hésitant parfois, plutôt contradictoire. On connaît les grandes étapes : naissance à Duluth, au pays des mines de fer, père petit commerçant, enfance banale et groupes de rock amateurs. Puis l'épopée du folk, la découverte de Woody Guthrie, le départ pour New York : à tout juste vingt et un ans, celui qui n'est qu'un gratteur de guitare parmi d'autres incarne le basculement d'une époque. Quatre ans plus tard pourtant, à bout de lui-même, incompris et hué, il arrête brusquement sa carrière et s'isole à Woodstock. À observer son balancement entre chanson et écriture, à explorer son rapport à Ginsberg, Brecht et Rimbaud, c'est un fragment de l'histoire du monde qu'on rejoint. Et, à tenter de reconstituer comment il s'efforce de surmonter obstacles et pannes, à refuser systématiquement d'endosser le rôle de star qu'on lui assigne, c'est une part de nous-mêmes, de notre imaginaire peut-être, qu'on décrypte. François Bon poursuit avec Bob Dylan, artiste considérable et énigme parfaite, le chemin entrepris avec Rolling Stones, une biographie (Fayard, 2002).
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Résumé:Le 22 novembre 2008, en pleine nuit, alerte incendie au Hilton Montréal. Quinze étages plus bas, sur trois niveaux souterrains, le Salon du livre. Les écrivains logés là, les footballeurs professionnels de la Gray Cup sont parmi les 800 personnes évacuées dans les couloirs du métro, une patinoire vide et le Tim Hortons, le bar de la gare centrale. Soudain la ville et ses buildings vus à l'envers, depuis les coulisses. Et tous ces livres dans le sous-sol vide. Construire les quatre heures d'un récit qui se tiendrait au plus près des quatre heures à errer dans la nuit, de 1h50 à 5h50 exactement, entre rencontres réelles ou rêvées, et l'idée renversée de la ville. Un incendie dans le livre ?
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Résumé:Au centre du parcours de Viviane Forrester dans la vie et dans l'oeuvre du peintre génial, "suicidé de la société" selon la formule d'Antonin Artaud, il y a un fait biographique précis et lourd de conséquences: Vincent Van Gogh est né le 30 mars 1853, soit un an jour pour jour après son frère portant le même prénom, mort-né le 30 mars 1852. D'où, chez lui, le sentiment tenace et obsessionnel d'usurper la vie d'un autre, cet aîné qui le hante comme un fantôme. Quand il part à l'aventure et abandonne le domicile paternel, il a ces mots : "L'assassin a quitté la maison". Génie méconnu, entretenant une relation passionnelle avec son autre frère Théo, amant éperdu d'une vie qu'il ne sait pas vivre, massacré, écorché, déserté par tous, Vincent Van Gogh crée une oeuvre énorme. Il meurt le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, à l'âge de trente-huit ans. "Je le vois encore sur son lit étroit dans la petite mansarde, torturé par une douleur terrible. "N'y a-t-il personne pour m'ouvrir le ventre ?" Il faisait une chaleur étouffante dans la chambre, sous le toit". Et il n'y avait personne... Au matin, avant l'arrivée de "Théo, une dernière visite : celle de deux gendarmes. Plantés au pied du lit, courroucés, ils interrogent l'agonisant: pourquoi s'est-il suicidé ? D'où tenait-il son arme ? Vincent fume sa pipe, adossé contre les oreillers. Il répond, la voix calme, avoir agi comme il en était libre; les autres insistent, s'acharnent. Vincent regarde en silence, droit devant lui, ignorant les représentants de cette autorité à laquelle il échappe enfin.
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Voici le récit d’une vie brûlante, écrit à la hâte dans sa cellule par une jeune femme de vingt-neuf ans qui se doute qu’elle va mourir : « Si je raconte tout cela avec tant de franchise, c’est parce que je m’attends de toute manière à être fusillée. » Elle le sera en effet, en juin 1931, au « camp à destination spéciale » des îles Solovki, quelques mois après son mari le poète Alexandre Iaroslavski. « Étudiante pleine de rêves », ainsi qu’elle se définit elle-même, Evguénia, vite dégoûtée par la dictature des bolchéviks, se convainc que le monde des voyous forme la seule classe vraiment révolutionnaire. Elle décide de vivre dans la rue et de devenir une voleuse, à la fois par conviction politique et aussi par un goût du risque qu’elle confesse. Loin de l’imagerie héroïque de la « construction du socialisme », c’est le Moscou et le Léningrad des marginaux, enfants des rues, ivrognes, prostituées, vagabonds, qu’elle nous fait découvrir dans une langue sans fioritures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:A quoi sert le Discours de la méthode devant la tristesse qu'éveille la mort annoncée d'un parent ? Que valent les pensées les plus distinguées, les spéculations les plus audacieuses, si elles demeurent éloignées de la vie ordinaire des hommes ? Telles sont les questions que le narrateur, en charge d'une mère dont le corps et l'esprit peu à peu se dégradent, pose directement à René Descartes, enjambant d'une seule foulée les quatre siècles qui le séparent du grand homme. Ne trouvant nul secours dans les traités du philosophe qu'il apostrophe et morigène, ne sachant se défendre de l'angoisse que lui inspire le vieillissement maternel, il finit par consulter, non sans défiance, l'extravagante et très peu cartésienne Mila. C'est elle qui, par des voies que nous ne dirons pas, saura l'initier à l'amour (ce jeu où l'on perd quand on gagne), lui transmettre son goût des fables (qui disent la vérité illogique et furtive des choses) et l'amener à s'orienter dans le brouillard sans trop le craindre.
Lu par : Arantza Urrejola
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22851
Résumé:Tout oppose, a priori, l'écrivain et le businessman. L'un incarne (ou le croit) la soif d'absolu, le goût de l'inutile, l'esprit de révolte. L'autre, la brutalité affairiste, l'accumulation avide et le désir violent de dominer. Qu'advient-il lorsque l'un se met au service de l'autre ? Lorsque l'écrivain accepte d'écrire la biographie, forcément élogieuse, du businessman ? Quelles fascinations s'exercent ? Quelles complicités se lient ? De quelles abdications se paient-elles ? Jusqu'où et jusqu'à quand peut-on, sans se renier, se compromettre ?
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Élise se penche sur un souvenir de ses vingt ans qui ne cesse de l'obséder. Alors qu'elle allait rejoindre ses parents en cure dans une station thermale des Pyrénées, elle fait la connaissance d'une petite fille de sept ans, Lola, à la pâleur maladive. Dans le village, on murmure qu'elle est la soeur de deux monstres, deux garçons que ses parents cachent dans le ventre obscur de l'opulente maison familiale. Élise est à la fois attirée et repoussée par l'image de ces garçons d'en face que personne n'a jamais vus. De la question : existent-ils vraiment ?, elle passe insensiblement à une autre interrogation : qu'est-ce qu'un monstre ? Entre réalisme et onirisme, Élise avance de la lumière crue de cet été d'antan, jusqu'à la nuit claire et obsédante où, soudain, la vie devint un songe.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Six adolescents trompent l'ennui de leur petite ville de province avec ce qu'ils peuvent : bières, filles et depuis peu, groupe de rock. Rimbaud a tort, on n'est pas sérieux jusqu'à au moins 18 ans, ou en tout cas jusqu'à la fin des 400 coups. Pour s'assurer de tous les faire, ils les comptent les uns après les autres et attendent le grand final avec impatience. Tout s'accélère lorsque l'un d'eux contacte Lapar, "Agence de bonheur". Les concerts, les groupies et les cours sont assurés. A quel prix ? Peu importe, ils verront plus tard...Mais la vie n'attend pas et se paie sur la bête : elle ampute la belle main à six doigts qu'ils formaient. À cinq, ça marche moins bien... Voire plus du tout.