Contenu

Le monde d'hier: souvenirs d'un européen

Résumé
Rédigé en 1941, alors que, émigré au Brésil, Stefan Zweig avait déjà décidé de mettre fin à ses jours, Le Monde d'hier est l'un des plus grands livres-témoignages de notre époque. Zweig y retrace l'évolution de l'Europe de 1895 à 1941, le destin d'une génération entière d'homme confrontés plus brutalement que d'autres à l'Histoire et à toutes les " catastrophes imaginables. " Chroniqueur de l'âge d'or européen, Zweig évoque avec bonheur sa vie de bourgeois privilégié dans la Vienne d'avant 1914 et quelques grandes figures qui furent ses amis : Schnizler, Rilke, Romain Rolland, Freud ou Valéry. Mais il donne aussi à voir la montée du nationalisme, le formidable bouleversement des idées qui suit la Première Guerre mondiale, puis l'arrivée au pouvoir de Hitler, l'horreur de l'antisémitisme d'Etat et, pour finir, le " suicide de l'Europe ". " J'ai été témoin de la plus effroyable défaite de la raison ", écrit-il. Analyste de l'échec d'une civilisation, Zweig s'accuse et accuse ses contemporains. Mais, avec le recul du temps, la lucidité de son testament intellectuel frappe le lecteur d'aujourd'hui, de même que l'actualité de sa dénonciation des nationalismes et de son plaidoyer pour l'Europe, que la nouvelle traduction de Serge Niémetz restitue dans toute sa vigueur.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 20h. 40min.
Édition: Paris, Pierre Belfond, 1993
Numéro du livre: 21157
ISBN: 9782714429599
CDU: 8

Documents similaires

Durée : 14h. 13min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20434
Résumé:Des palais de la monarchie des Habsbourg aux chambres de torture de l'Union soviétique, ce livre fait le récit d'un vie hors du commun, suspendue entre l'effondrement des empires centraux, consécutif à la Première Guerre mondiale, et l'émergence de l'Europe moderne. William de Habsbourg, le Prince rouge, porta l'uniforme d'un officier autrichien, l'habit de cour d'un archiduc de Habsbourg, le simple costume d'un exilé parisien, le collier de l'ordre de la Toison d'or et, de temps à autre, une robe. Il parlait le polonais dans lequel il avait été élevé, l'italien de sa mère, l'allemand de son père, l'anglais de ses amis britanniques de sang royal et l'ukrainien de la terre sur laquelle il espérait régner. Parvenu à la majorité pendant la Grande Guerre, il avait rejeté sa famille pour se battre aux côtés des Ukrainiens. Quand le rêve de devenir leur roi s'effondra, il devint tour à tour un allié des impérialistes allemands, un célèbre noceur français, un monarchiste...
Durée : 29h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 34373
Résumé:Eté 1914. L'Europe plonge dans une guerre dévastatrice qui allait ébranler le système politique et les valeurs d'un continent entier. Une génération plus tard, alors que les survivants E du premier conflit mondial sont encore choqués d'avoir vu sombrer dans la barbarie une civilisation qu'ils considéraient comme un modèle, l'Europe s'achemine vers une déflagration plus inhumaine encore : une guerre où le massacre de civils occuperait une place centrale et dont le point culminant serait le génocide des juifs. Le grand historien du nazisme Ian Kershaw livre une synthèse magistrale de ce premier XXe siècle européen ensanglanté par deux guerres mondiales et poursuit le récit de cette ère d'autodestruction jusqu'au moment où le continent émerge de ses ruines, recomposé en deux blocs, divisé par la guerre froide. Sa lecture restitue toute la cohérence de l'histoire européenne avec une maîtrise, une pro- fondeur de vue et une vivacité inégalables, mettant notamment l'accent, pour rendre compte de cet enchaînement catastrophique, sur quatre facteurs : l'explosion du nationalisme ethnique, la virulence des révisionnismes territoriaux, l'acuité des conflits de classe et la crise prolongée du capitalisme. Incisif, brillamment écrit, L'Europe en enfer est le livre de référence pour comprendre cette séquence fondatrice de notre présent.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 6h. 52min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20800
Résumé:Saisir les traits essentiels d'une personnalité, concentrer en quelques pages le sens d'une destinée : c'est en quoi excelle Stefan Zweig, autant qu'à travers ses essais ou ses grandes biographies, dans les brefs portraits rassemblés ici, articles de journaux, préfaces, textes écrits à l'occasion d'un décès ou d'un anniversaire. Lui-même a connu un grand nombre des personnages évoqués : ainsi Romain Rolland, joseph Roth, Rainer Maria Rilke, Rabindranath Tagore, qu'il côtoya ou qui furent des amis. Sur d'autres, rencontrés ponctuellement - Albert Schweitzer, Theodor Herzl -, il livre un témoignage précieux. Mais qu'il s'agisse d'écrivains - Proust, Ramuz... -, du musicien Mahler, de l'homme politique Jaurès, ou de Sigmund Freud, Zweig portraitiste cherche avant tout la compréhension intime et chaleureuse, la proximité humaine, l'empathie. Et c'est finalement, à travers vingt-deux visages, un autoportrait qui nous est donné du grand écrivain autrichien, avec ses questions, ses doutes, ses hantises.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 41min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30400
Résumé:C'est une biographie en forme d'hommage que Stefan Zweig consacre en 1920 à Romain Rolland, l'un " des plus grands écrivains de la France actuelle " d'après lui. Hommage à un ami, puisque les deux hommes ont entretenu une longue correspondance, mais surtout à celui que Zweig présente comme un de ses " maîtres intellectuels ", un guide aux accents parfois prophétiques, une conscience. Décrivant à la fois le parcours de l'écrivain et l'œuvre, Zweig s'attache à en montrer la profonde unité. Esprit libre, tout imprégné de grandeur morale, l'auteur de Jean-Christophe met son art au service de l'humanité. Retraçant les engagements successifs de Rolland, Zweig souligne son courage, son héroïsme même quand, presque seul contre tous, il dénonce la folie belliciste qui s'est emparée de toute l'Europe en 1914. Paru pour la première fois en français en 1929, ce texte permet de redécouvrir une des grandes figures littéraires de la première moitié du XXe siècle. Il met en lumière les idéaux de Zweig, pacifiste convaincu et inlassable défenseur d'une certaine idée de la culture européenne, mais homme de lettres avant tout, quand son modèle - et cette différence jettera plus tard une ombre sur leur amitié - se voulait aussi un homme d'action. Une préface de Serge Niémetz, l'auteur de Stefan Zweig, le voyageur et ses mondes (Belfond, 1996), apporte un passionnant éclairage sur la complexité de la relation entre les deux hommes et son évolution en regard des enjeux qui secouent l'Europe dans les années 1930 et jusqu'à la mort de l'écrivain autrichien.
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 11h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17860
Résumé:Christine, dont le père et le frère sont décédés, occupe une modeste place d'employée des postes dans un bureau de Vienne. La médiocrité de sa vie, ses évolutions improbables, son manque d'argent, la poussent à accepter avec quelque enthousiasme l'invitation impromptue d'une de ses riches tantes à séjourner en Suisse. L'ivresse de la métamorphose auprès de ces riches bourgeois est de courte durée et Christine retrouve à Vienne sa vie modeste. Elle y rencontre Ferdinand, chômeur en colère et désillusionné qui considère l'Autriche comme sa débitrice : il lui a sacrifié sa jeunesse, sa fortune, sa famille, ses études. Les deux jeunes gens se reconnaissent dans leur haine et leurs regrets. Le suicide ou le vol leur apparaissent comme les seuls dédommagements possibles de leurs vies perdues.
Durée : 7h. 4min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 12832
Résumé:Evocation du conflit qui opposa Sébastien Castellion (1515-1563) à Jean Calvin (1509-1564). Dans ce texte écrit en 1936, l'écrivain pose la question de l'humain et du politique, de la personnalité et de la communauté, de la liberté et de la tolérance contre l'intégrisme.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 4h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16133
Résumé:Dans ce récit à la première personne, le " je " est celui de Roland, le jeune homme de 19 ans que le narrateur était à une époque désormais lointaine et qu'il s'efforce, aujourd'hui, de retrouver. L'étudiant d'alors, tout en essayant d'analyser à quoi est dû le magnétisme de son professeur de philologie, se laisse vite gagner par un sentiment passionné, où se mêlent un enthousiasme juvénile et une admiration presque filiale, et qui grandit de jour en jour jusqu'à friser l'idolâtrie.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14599
Résumé:Au début du siècle dans une petite pension de famille de la Côte d'Azur (sud de la France), un scandale éclate au sein d'une petit société de bourgeois venus passer du bon temps au soleil. La femme d'un des clients s'enfuit avec un jeune homme de passage que nul ne connaît. Toute la pension est en émoi et l'auteur dépeint avec beaucoup de finesse et de précision une fresque incroyable sur les travers des bonnes moeurs. Lui seul prendra la défense du jeune homme avec pour alliée une vieille dame anglaise, sèche et distinguée. C'est elle qui lui expliquera quels feux éteints cette aventure a ranimé: une passion foudroyante.
Durée : 8h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15555
Résumé:Comment le désir et la passion, enracinés au fond de chaque être, peuvent le révéler à lui-même et bouleverser son destin : tel est le secret que tentent de percer les quatre récits qui composent ce volume.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 12min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18327
Résumé:La passion en ce qu'elle a d'irrésistible et de semblable à la folie : c'est le thème central de ces trois récits publiés en 1922 par le grand écrivain autrichien Stefan Zweig. L'amok, en Malaisie, est celui qui, pris de frénésie sanguinaire, court devant lui, détruisant hommes et choses, sans qu'on puisse rien faire pour le sauver. Le narrateur rencontre sur un paquebot un malheureux en proie à cette forme mystérieuse de démence. Histoire encore d'une folie, d'une passion - d'un amour fou, cette fois - que la Lettre d'une inconnue reçue par un romancier à succès. Mais la passion peut faire de l'homme dominateur et méprisant un être humilié et ridiculisé : c'est le thème du troisième de ces récits, La Ruelle au clair de lune.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 7h. 12min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 7706
Résumé:Un recueil de six nouvelles écrites en 1935. La Peur (la nouvelle éponyme) : une femme blottie dans la tranquillité d'une existence bourgeoise et confortable est prise par le démon de l'adultère. Révélation inattendue d'un métier : un homme devient, de simple spectateur, le complice d'un pickpocket avant d'en être sa victime. Leporella : une bigote quadragénaire, austère vieille fille sert avec un zèle excessif un baron et sa femme, jusqu'au jour où le suicide suspect de la baronne permet à Leporella d'avoir l'exclusivité du mari qui la soupçonne. La Femme et le paysage : au cours d'une nuit de pluie dans un paysage de sécheresse, un homme vit une étrange relation avec une jeune fille. Le Bouquiniste Mendel : histoire tragi-comique d'un bouquiniste plongé dans ses livres, étranger au monde qui l'entoure ce qui lui vaudra d'être une victime particulière de la guerre. La Collection invisible : un vieux collectionneur aveugle montre à un connaisseur une multitude de pages jaunies qu'il croit être des oeuvres d'art rares qui, en vérité, ont été vendues par sa famille pour se nourrir en temps de guerre.
Lu par : Jean Frisch
Durée : 2h. 49min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 4264
Résumé:Avec Maupassant pour modèle, Stefan Zweig s'est attaché, selon ses propres mots, à donner à chacune de ces trois nouvelles toute "la substance d'un livre". Dans "Destruction d'un coeur", un vieil homme ne se résout pas à admettre que sa fille devienne adulte. Il se laisse consumer par une jalousie qui, peu à peu, l'isole de ses semblables. Dans "La gouvernante" et "Le jeu dangereux", c'est encore la cruauté des rapports entre générations - mais aussi l'intelligence immédiate des enfants face aux choses de la vie ou le refus de vieillir - que Stefan Zweig met en scène.