Contenu

Journal d'un blanc

Résumé
Dix ans que le journaliste suisse Arnaud Robert parcourt Haïti. Pour Le Monde, Le Temps, la Radio Télévision Suisse et nombre d'autres médias, il a couvert la chute de Jean-Bertrand Aristide, les mouvements artistiques, la politique ordinaire, les séquelles du séisme, le quotidien d'une île qu'il aime profondément. A la demande du Nouvelliste, le seul quotidien d'Haïti, il a commencé à publier en 2012 une série de chroniques, baptisées «Journal d'un Blanc». Elles sont les visions extérieures, les questions posées, la lecture des travers minuscules, des forces identitaires et des proses rimées qui agitent un pays réduit en général, par les médias internationaux, à ses catastrophes. A ce recueil, s'ajoute un long texte, Les Lustres, qui dresse le bilan d'une décennie de rencontres paradoxales, celles d'un Suisse en Haïti, et qui questionne au fond notre regard sur l'autre.
Durée: 6h. 21min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2014
Numéro du livre: 20339
ISBN: 9782940537150

Documents similaires

Durée:41min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:76048
Résumé: Deux soeurs prisonnières du fracas des bombes, et au-dessus d'elles, comme une fenêtre ouverte sur le printemps, la musique d'un violoncelle. Que faire face à la violence du monde ? Marie décide de rester alors que Clémence part, migrante désormais, vers l'autre rive. Dans ces lieux de chaos, restent l'amour et la solidarité que Marie trouve aux côtés de Sarah ; elles décident de rejoindre Clémence. De l'atelier du luthier, l'espoir d'une harmonie nouvelle à travers le son d'un violoncelle.
Lu par:Madiana Roy
Durée:6h. 5min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:71243
Résumé: «Un matin, au début du mois d’octobre, je me souviens qu’il faisait très beau, nous avons été réveillés par le cliquetis des échafaudages et les cris des ouvriers. Des bruits de planches jetées les unes sur les autres, des grincements de vis, de crochets, des flottements de toiles nous ont tirés du sommeil. Quelque part dans la maison, un enfant s’est mis à pleurer. Et nous avons su ainsi que ça commençait… » À Lausanne depuis quelques années, les immeubles en restauration sont nombreux. Ils sont cachés derrière des toiles, des échafaudages. Quand on passe dans leur proximité, on entend le roulement des gravats dans les dévaloirs. Parfois ces maisons sont vides, parfois elles sont toujours habitées. Et je me suis souvent demandé comment les locataires vivaient dans le désordre et le fracas et comment ils côtoyaient les nombreux ouvriers, étrangers pour la plupart, qui, à l’exception des électriciens et des peintres, travaillent tous avec des outils bruyants. Jusqu’au jour où c’est autour de notre bâtiment que les échafaudages ont été posés.
Durée:4h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19526
Résumé: Après la belle enquête sur la mort de son père au Liban, sur le fil entre fiction et reportage, Marie Gaulis nous livre un nouveau texte au statut troublant. Rêverie, méditation, réflexion ou fiction, il s'agit en tout cas de l'exposé d'une tristesse anthropologique, du constat d'un paradis perdu, du rêve d'un état encore sauvage. Rousseau n'est pas loin, mais la narratrice est bien une femme du XXIe siècle, lucide, curieuse et joueuse, vivant dans le monde hybride d'aujourd'hui. A travers marches, rencontres et lectures, elle évoque les Aborigènes d'Australie, ces Naturels dont le mode de vie millénaire a basculé au moment de leur rencontre.
Lu par:Janick Quenet
Durée:2h. 52min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:35158
Résumé: "La Fée Valse" voudrait ne pas être un recueil de fantasmes éculés, mais une féerie. Éros y jouerait volontiers, au sens le plus large et comme dans un rêve où la chair est tellement plus réelle – comme dans un poème dont le verbe exulterait. Car ce serait avant tout une affaire de mots que ce livre de baise, au sens rabelaisien, sans rien de la gauloiserie égrillarde trop souvent liée à ce qualificatif. Ainsi ce recueil kaléidoscopique serait-il joyeux et grave, allègre et pensif, tendre et mélancolique, sérieux et ludique au sens du jeu le plus varié ; aussi "La Fée Valse" découlerait-elle de la même recherche d’une pureté sans âge dégagée des corsets de la morale, sans obsession morose ni provocation criseuse, lâchée dans ses cabrioles matinales et vivant ensuite au gré des journées, de la jeune baise aux vieux baisers, sans cesser de rire ni de sourire à la bonne vie divine.
Durée:11h. 49min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:33628
Résumé: Des fragments poétiques, des réflexions en prose, une par minute...
Lu par:Jean Frey
Durée:3h. 48min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20514
Résumé: A une époque où la figure de l'enseignant semble avoir perdu prestige et crédibilité, Fabio Pusterla - professeur de lycée et poètes parmi les plus reconnus de sa génération - a choisi de raconter ce métier en partant du bas, du quotidien, du rapport direct avec la classe et avec l'adolescent dans sa singularité. Entre récit, méditation et pamphlet, ce livre se propose d'offrir quelques pistes de réflexion pour ne pas oublier la valeur et le sens de l'école. Cette institution qui, malgré ses difficultés, constitue un bien commun indispensable, encore à même de produire ces " gouttes de splendeur " dont Fabrizio De André parlait dans une célèbre chanson.
Lu par:Pierre Biner
Durée:5h. 24min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:29738
Résumé: En janvier 1997, Marie-Thérèse Heimo appelle «La ligne de cœur». Sur les ondes de «La Première», elle se livre. Elle évoque sa vie tumultueuse. Roselyne Fayard, alors animatrice de l'émission, pense qu'il pourrait se trouver quelqu'un à l'écoute disposé à recueillir son témoignage. Quelques jours plus tard, une auditrice lausannoise, Michèle Raball-Ceresole, propose à «Marité» de l'aider à transcrire ses souvenirs. Pour que ça se sache... " Il arrivait qu'à table mon père me manifestât subitement une haine à laquelle je ne m'attendais pas et que je ne comprendrai jamais. Il me crachait à la figure en criant: «J'aime mieux les cochons! Ils me rapportent plus!». Ou alors: «Sors de table, va dehors!». Je m'en allais alors, si triste et malheureuse. "
Durée:4h. 50min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:19941
Résumé: Le personnage s'était comme évanoui dans la nuit, comme si son nom avait été rayé de la distribution des rôles. Sans l'état civil et un document irréfutable parvenu jusqu'à moi par miracle, ce Livret de service établi par le bureau de recrutement de la Légion étrangère, dont j'aurais à tirer quelques enseignements, chacun de ses descendants eût été en droit de douter de son existence en qualité de pater familias. Après tout, tant de braves ?lles furent engrossées par des enjôleurs sans nom. Donc ce Voisard-là fut bel et bien. Mais qui était-il, notre grand-père des oubliettes? Dans le ?ou de sa légende, je le vois, moi, Voisard dit «Quéquan» de la troisième génération, je le vois qui me fait signe de sa pauvre lanterne parmi les brumes où il est censé avoir disparu, ces bruines acides des souvenirs que les vivants repoussent comme des mouches. Je le suis dans sa nuit où ­l'étoile du Berger lui aura de tout temps fait faux bond.
Durée:7h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17132
Résumé: « Aimé Pache, peintre vaudois, est le récit de la vocation d'un artiste. [...]. Comme dans tout roman de formation, le héros doit passer par un certain nombre d'épreuves avant de parvenir à la sagesse. » Roger Francillon
Durée:3h. 3min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18550
Résumé: ... Cela commençait par l'art pauvre d'apprêter des oeufs pour éloigner le loup, autrement dit la faim, qui appuie toujours sa truffe de l'autre côté de la porte. Pour les oeufs brouillés, la cuisson prendra peut-être une demi-heure. Il est impossible de l'accélérer. Pour les Eggs in Hell: Nous cassions dedans des oeufs, coupions le courant et attendions qu'ils eussent l'air cuit. M. F. K. Fisher rapportait les propos d'un certain vicomte de Mauduit: Manger est un art qui mérite de ?gurer au même rang que les autres méthodes que choisit l'homme a?n d'échapper à la réalité. Puis d'un personnage de Tolstoï, dans Guerre et Paix: Laisse-moi reposer sur le sol comme une pierre, ô mon Dieu, et me relever comme un pain tout frais. Les pages sur le pain en train de cuire embaumaient, vous laissaient comblés, en paix, et plus vides de mauvaises pensées qu'après n'importe quel traitement de chiropraxie. Préparer un poulet à la mode de Beaune revenait à proposer: Veux-tu qu'on s'aime?
Durée:33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:69179
Résumé: Quelle voix donner à la douleur ? Quelle voix donner à cet invisible qui met le corps au supplice, qui transforme les nuits et les jours en un brasier immense, consumant toute force, toute envie ? Du cri jusqu'au murmure, dans l'urgence d'une respiration nouvelle, l'auteur lui donne ici une voix dont l'écho fait battre le coeur : celle de l'espoir.
Durée:2h. 56min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:67828
Résumé: En vingt-neuf instantanés, l’auteur retrace cinquante ans de cinéma et raconte les moments clés de son parcours de réalisateur. On rencontre en coulisses quelques monstres sacrés tels Béjart, Chessex ou Carla Del Ponte, mais aussi de parfaits inconnus qui ont marqué par leur empreinte les ?lms du cinéaste. Pour Schüpbach, l’expérience du réel a souvent dépassé la ?ction, semant son chemin de petits cailloux blancs.