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Histoire d'un Allemand de l'Est: récit

Résumé
Après avoir combattu dans la résistance française, son grand-père a contribué à la fondation de la RDA. Sa mère a cru à l'avenir du jeune Etat communiste, tandis que son père rêvait déjà de le voir disparaître. Maxim Leo avait 20 ans au moment de la chute du mur ; il raconte aujourd'hui d'une plume alerte et captivante l'histoire d'une famille peu commune : la sienne. Un portrait de l'Allemagne de l'Est sans fard ni "nostalgie" et toujours proche de la réalité vécue par ses habitants.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 9h. 31min.
Édition: Arles, Actes Sud, 2013
Numéro du livre: 20140
ISBN: 9782330022778
Collection(s): Babel
CDU: 943.92

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Résumé: Au moment du décès de son mari, l'acteur Gérard Philipe, Anne Philipe se rappelle leur relation qui aura duré ... le temps d'un soupir. Tendresse, humanité, humilité. N'importe lequel des livres - assez courts - d'Anne Philipe est un écrin de beauté. Effectivement, « le temps d'un soupir » est un livre court. Il y a peu de pages, mais elles sont denses ! Je savais que Gérard Philipe était mort jeune, mais j'ignorais que ce fût à cause d'un cancer. Sa femme a vraiment dû traverser une lourde épreuve, seule, pour préserver le bonheur de celui qu'elle aimait, jusqu'au bout. La façon qu'elle a de parler de son mari et de leur relation, les sacrifices qu'elle fait pour lui, tout cela donne une idée très belle de ses sentiments et de l'amour en général. On est dans l'émotion sans être dans le pathos. Tout ce que dit Anne Philipe est très émouvant, sans autosatisfaction, c'est simple et touchant.
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Résumé: Anny Duperey possède depuis de nombreuses années une propriété en Creuse où elle cultive fleurs et légumes et où elle a installé un poulailler. Enfant, chez sa grand-mère où elle a grandi après la mort de ses parents, les animaux familiers - chats et poules - vivaient dans la maison. On sait l'amour qu'Anny a gardé pour les chats. Son intérêt pour les bêtes de basse-cour - pigeons, canards, paons et surtout poules - est devenu, à force d'observations, presque aussi grand que celui qu'elle porte aux chats. Son livre relève presque du manuel d'élevage. Races, reproduction, nourriture : Anny Duperey regarde ses poules telle une fermière aguerrie. Ce n'est pourtant jamais fastidieux car tout passe par le récit de ses expériences, avec la dérision et la grâce qui lui sont propres. Naturellement le livre ouvre des réflexions plus générales. Anny Duperey puise sa force, à travers les hauts et les bas de sa vie de femme et de sa carrière de comédienne et d'écrivain, de sa fidélité à son enfance campagnarde, et de son attention aux petites bêtes humbles.
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Résumé: « Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c'est bien triste, cette année on n'ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m'a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d'un oiseau qui traversait la rivière. On n'était pas d'accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n'as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m'a répondu je vois très bien de loin, et elle s'est tue, définitivement. J'ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m'a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C'était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j'avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m'a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie. » Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n'a plus personne avec qui parler de lui. Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d'elle, il nous parle de lui.
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Résumé: Trois récits pour évoquer trois expériences cruciales de l'auteur, en Hongrie, à partir des années 1950. Le Drapeau anglais se situe à Budapest, pendant l'insurrection hongroise de 1956, et met en scène les affres et les détours de la mémoire. Le Chercheur de traces raconte le retour d'un homme dans une région où, longtemps auparavant, ont eu lieu d'indicibles crimes. Et Procès-verbal relate un voyage de Budapest à Vienne, peu après la chute du mur de Berlin, voyage qui se transforme en un cauchemar bureaucratique. Un triptyque singulier où le questionnement philosophique côtoie l'amour de la langue et de la forme littéraire. Trois textes d'une rare puissance narrative.
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Résumé: Un jour, Sue Hubbell, biologiste de formation, ayant travaillé comme bibliothécaire, lasse de vivre en marge de la société de consommation de l'Est américain, décide de changer de vie. Avec son mari, elle part à la recherche d'un endroit où ils pourraient vivre loin des villes, suivant l'exemple du poète Thoreau. Après avoir cherché, ils trouvent cette ferme dans les monts Ozark, au sud-est du Missouri, et, ne connaissant rien à l'agriculture ni à l'élevage, ils décident de créer une "ferme d'abeilles ". Alors commence pour Sue Hubbell une aventure dont elle n'imagine pas les conséquences. Les saisons, les années passent, maintenant dans la solitude car son mari l'a quittée, et cette femme qui n'avait de la nature qu'une connaissance théorique découvre lentement l'immensité de l'univers qu'elle s'est choisi : sur ces quelques hectares de collines où, depuis la disparition des Indiens Osages, aucun être humain ne s'est vraiment arrêté, la vie a établi ses lois et ses règles, tissant un réseau de dépendances entre tous les habitants : les plantes, les insectes, les araignées, les serpents, les oiseaux, les mammifères, et même les parasites et les bactéries. L'entrée dans ce monde n'est pas simple. Pour Sue Hubbell, c'est un véritable bouleversement. Elle qui croyait- par son éducation, par ses études- tout savoir de la vie animale découvre sur ces arpents de terre que la vie naturelle est un bien meilleur professeur, parce qu'elle laisse le savoir germer et mûrir comme tout ce qui est vivant et vrai. (J.-M. G. Le Clezio)
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Le personnage s'était comme évanoui dans la nuit, comme si son nom avait été rayé de la distribution des rôles. Sans l'état civil et un document irréfutable parvenu jusqu'à moi par miracle, ce Livret de service établi par le bureau de recrutement de la Légion étrangère, dont j'aurais à tirer quelques enseignements, chacun de ses descendants eût été en droit de douter de son existence en qualité de pater familias. Après tout, tant de braves ?lles furent engrossées par des enjôleurs sans nom. Donc ce Voisard-là fut bel et bien. Mais qui était-il, notre grand-père des oubliettes? Dans le ?ou de sa légende, je le vois, moi, Voisard dit «Quéquan» de la troisième génération, je le vois qui me fait signe de sa pauvre lanterne parmi les brumes où il est censé avoir disparu, ces bruines acides des souvenirs que les vivants repoussent comme des mouches. Je le suis dans sa nuit où ­l'étoile du Berger lui aura de tout temps fait faux bond.
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Résumé: Le récit n'est pas un roman, c'est l'exposition d'un journal tenu par Monique Barbey entre 1943 et 1948, découvert par son fils et édité par les soins de ce dernier. En 1942, Monique Bierens de Haan s'engage dans l'Armée néerlandaise en exil aux côtés de son époux. Elle rencontre à Londres le général Koenig, héros de la France Libre et vainqueur de la bataille de Bir-Hakeim. Elle en tombe amoureuse et expose cette situation dans les lignes datées du 20 juillet 1944 : « C'est la foudre qui m'a frappée. Je suis clouée sur ce banc et mon cœur s'arrête de battre. Je ne bouge plus et retiens mon souffle, craignant d'avoir compris. Personne ne m'avait jamais dit ainsi qu'il m'aimait. » L'embarras est grand pour Monique, le dilemme moral est à son comble. Tout est alors susceptible de contrarier la réalisation de cet amour fou, insensé : aimer un général, en pleine guerre, au cœur des cercles diplomatique et militaire, dans lesquels Monique et Pierre Koenig évoluent quotidiennement. Consciente de ces obstacles, Monique se console : elle n'est pas seule et y voit une confirmation de ses convictions : « Pourquoi nous sommes-nous rencontrés puisque nous devrions ne plus nous revoir ? Pourquoi ? Pour nous redonner à tous deux du courage et de la foi. J'en suis sûre. Foi en Dieu, foi en nous-mêmes, courage chaque jour renouvelé puisque nous ne sommes plus seuls. » Le récit fourmille d'épisodes heureux, décevants, tragiques ; ce peuvent être des rendez-vous secrets dans les hôtels de Londres ou de Paris, des doutes sur leur relation - on n'ose parler de liaison tant le terme apparaît impropre - des rebonds et fluctuations sur l'intensité de leurs espérances respectives. C'est pourtant le réalisme qui l'emporte. Au nom de la morale, de la fidélité, à cause des impératifs d'une guerre, d'un pays à servir, la France, et d'une certaine idée de la morale chrétienne : « La solution, elle se trouve en nous, ou plutôt hors de nous, en Dieu. C'est la foi aveugle et l'espoir qui doivent nous guérir de nos pires détresses. »
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Résumé: Cette recherche du temps perdu de l'enfance, évoquée ici avec une émotion retenue, trace le parcours difficile mais contraint qui remonte les ans jusqu'à ce "jour en moins" où, pour ne pas mourir, l'enfant dut effacer une part de lui-même. Que cachait ce désir qui, à l'âge de cinq ans, un jour d'été en Autriche, le précipita dans le vide ?
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Résumé: A une époque où la figure de l'enseignant semble avoir perdu prestige et crédibilité, Fabio Pusterla - professeur de lycée et poètes parmi les plus reconnus de sa génération - a choisi de raconter ce métier en partant du bas, du quotidien, du rapport direct avec la classe et avec l'adolescent dans sa singularité. Entre récit, méditation et pamphlet, ce livre se propose d'offrir quelques pistes de réflexion pour ne pas oublier la valeur et le sens de l'école. Cette institution qui, malgré ses difficultés, constitue un bien commun indispensable, encore à même de produire ces " gouttes de splendeur " dont Fabrizio De André parlait dans une célèbre chanson.
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Résumé: En janvier 1997, Marie-Thérèse Heimo appelle «La ligne de cœur». Sur les ondes de «La Première», elle se livre. Elle évoque sa vie tumultueuse. Roselyne Fayard, alors animatrice de l'émission, pense qu'il pourrait se trouver quelqu'un à l'écoute disposé à recueillir son témoignage. Quelques jours plus tard, une auditrice lausannoise, Michèle Raball-Ceresole, propose à «Marité» de l'aider à transcrire ses souvenirs. Pour que ça se sache... " Il arrivait qu'à table mon père me manifestât subitement une haine à laquelle je ne m'attendais pas et que je ne comprendrai jamais. Il me crachait à la figure en criant: «J'aime mieux les cochons! Ils me rapportent plus!». Ou alors: «Sors de table, va dehors!». Je m'en allais alors, si triste et malheureuse. "