Contenu

L'identité malheureuse

Résumé
«L'immigration qui contribue et contribuera toujours davantage au peuplement du Vieux Monde renvoie les nations européennes et l'Europe elle-même à la question de leur identité. Les individus cosmopolites que nous étions spontanément font, sous le choc de l'altérité, la découverte de leur être. Découverte précieuse, découverte périlleuse : il nous faut combattre la tentation ethnocentrique de persécuter les différences et de nous ériger en modèle idéal, sans pour autant succomber à la tentation pénitentielle de nous déprendre de nous-mêmes pour expier nos fautes. La bonne conscience nous est interdite mais il y a des limites à la mauvaise conscience. Notre héritage, qui ne fait certes pas de nous des êtres supérieurs, mérite d'être préservé, entretenu et transmis aussi bien aux autochtones qu'aux nouveaux arrivants. Reste à savoir, dans un monde qui remplace l'art de lire par l'interconnexion permanente et qui proscrit l'élitisme culturel au nom de l'égalité, s'il est encore possible d'hériter et de transmettre.»
Durée: 6h. 5min.
Édition: Paris, Stock, 2013
Numéro du livre: 19894
ISBN: 9782234073364
CDU: 316.47

Documents similaires

Lu par:Pierre Biner
Durée:7h.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:16940
Résumé: " J'ai découvert cette expression biblique en lisant Hannah Arendt. Le roi Salomon, rappelle Arendt, adjure l'Eternel de lui accorder un "coeur intelligent", c'est-à-dire un coeur sagace et perspicace. Dieu garde le silence, mais, pour nous doter peut-être (il faut rester modeste) d'un coeur intelligent, nous avons la littérature. En elle, l'affect et le concept sont perpétuellement enchevêtrés. Comme la philosophie, la littérature nous parle de l'Homme, mais c'est aux hommes qu'elle a affaire et non à l'Homme directement. Elle éclaire l'Histoire, la vie, le monde, sans jamais sacrifier les individus sur l'autel de la connaissance. "
Lu par:Daniel Martin
Durée:4h. 18min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:71858
Résumé: Un essai consacré à la littérature contemporaine. L'auteur déplore une absence de vertu formatrice et une vision déformée de la réalité dans les ouvrages appartenant à ce qu'il nomme l'âge de l'après littérature, c'est-à-dire un temps où la vision littéraire du monde ne trouve plus sa place.
Lu par:Manon
Durée:5h. 59min.
Genre littéraire:
Numéro du livre:39078
Résumé: Reprise d'entretiens radiophoniques réalisés par le philosophe dans le cadre de l'émission Répliques de France culture avec divers intervenants à propos des relations entre les hommes et les animaux, de la condition animale, des animaux d'élevage ou encore des animaux domestiques. Ces discussions interrogent l'ampleur et l'impact de la nouvelle sensibilité aux animaux. ©Electre 2018
Durée:8h. 26min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:34019
Résumé: Les années trente, dit-on, sont de retour. La droite intégriste et factieuse occupe la rue, l'ordre moral sort des catacombes, la crise économique pousse à la recherche d'un bouc émissaire et l'islamophobie prend le relais de l'antisémitisme. Cette analogie historique prétend nous éclairer : elle nous aveugle. Voulant lire ce qui arrive à la lumière de ce qui est arrivé, elle en occulte la nouveauté inquiétante. Montrer que nous vivons un tournant historique, paradoxalement masqué par la référence incessante à l'Histoire ; appréhender ce moment crucial dans ce qu'il a d'irréductible au répertoire de nos vicissitudes : tel est le pari de ce livre. Et l'enjeu est existentiel autant qu'intellectuel. Si, comme l'écrit François Mauriac, "l'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions", il nous incombe d'être à l'heure au rendez-vous et de regarder en face le visage que nous n'attendions pas. Dans une époque qui tend à se prendre pour une autre, l'exactitude devient la tâche prioritaire de la pensée. A. F.
Durée:3h. 7min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:12783
Résumé: Quatrième de couverture : Le passé parle au présent. Il s'adresse à nous. Il nous interpelle. Il réclame. Mais comment le présent doit-il répondre? Comment être au rendez-vous ? Alain Finkielkraut s'interroge sur le devoir de mémoire. Nous sommes passés d'une mémoire encombrante (personne ne parlait des camps de concentration) à une mémoire débordante, où la Shoah est sollicitée de toutes parts. Aujourd'hui, toute guerre, toute souffrance fait invoquer ou nommer Auschwitz, exercice inquiétant que critique l'auteur : " Il n'est pas moins déloyal de s'approprier les morts que de les laisser tomber. Il n'est pas moins désinvolte d'oublier leur transcendance que d'oublier leur existence. "
Durée:20h. 59min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:29663
Résumé: Le journaliste revient sur les quarante années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont défait selon lui la France : succession d'aveuglements technocratiques, politique spectacle délétère, faux débats et mensonges, notamment sur la famille, l'immigration et la mondialisation, indifférence des élites au sort des ouvriers et des paysans, ou des employés chassés en grande banlieue, etc.
Durée:14h. 36min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22281
Résumé: Nous sommes entrés dans une nouvelle phase du capitalisme de consommation : la société d'hyperconsommation. Un homo consumericus de troisième type voit le jour, un espèce de turbo-consommateur décalé, mobile flexible, largement affranchi des anciennes cultures de classe, imprévisible dans ses goûts et ses achats, à l'affût d'expériences émotionnelles et de mieux-être, de qualité de vie et de santé, de marques et d'authenticité, d'immédiateté et de communication, dans un système où l'acheteur est de plus en plus informé et infidèle, réflexif et " esthétique ". L'esprit de consommation s'infiltre jusque dans le rapport à la famille et à la religion, à la politique et au syndicalisme, à la culture et au temps disponible. Mais ces plaisirs privés débouchent sur un bonheur blessé : jamais l'individu contemporain n'a atteint un tel degré de déréliction.
Durée:7h. 20min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21240
Résumé: Il n'y aura pas d'empire américain. Le monde est trop vaste, trop divers, trop dynamique pour accepter la prédominance d'une seule puissance. L'examen des forces démographiques et culturelles, industrielles et monétaires, idéologiques et militaires qui transforment la planète ne confirme pas la vision aujourd'hui banale d'une Amérique invulnérable. Emmanuel Todd trace ici le tableau plus réaliste d'une très grande nation dont la puissance a été incontestable, mais dont le déclin relatif parait irréversible. Les Etats-Unis étaient indispensables à l'équilibre du monde ; ils ne peuvent aujourd'hui maintenir leur niveau de vie sans les subsides du monde. L'Amérique, par son activisme militaire de théâtre dirigé contre des Etats insignifiants, tente de masquer son reflux. La lutte contre le terrorisme, l'Irak et l'"axe du mal" ne sont plus que des prétextes. Parce qu'elle n'a plus la force de contrôler les acteurs économiques et stratégiques majeurs que sont l'Europe et la Russie, le Japon et la Chine, l'Amérique perdra cette dernière partie pour la maîtrise du monde. Elle redeviendra une grande puissance parmi d'autres.
Durée:11h. 13min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21898
Résumé: L'Inde est aujourd'hui la plus grande démocratie du monde, une puissance économique et nucléaire avec laquelle chacun sait qu'il faut désormais compter. En même temps, plus de trois cents millions de personnes y vivent en dessous du seuil de pauvreté. Maintes fois relevé, ce paradoxe fait partie des interrogations que le sous-continent, dans sa complexité, ne cesse de susciter chez tout observateur extérieur - au même titre que la question de la permanence du système des castes dans une nation démocratique ; du scandale des jeunes épousées qui sont, de nos jours encore, pour de sordides questions de dot, jetées sur le bûcher, au pays de Gandhi et de la non-violence : du mythe fallacieux, enfin, de la spiritualité supposée habiter un peuple qui, de fait, obéit à une tradition et une philosophie exaltant ouvertement le bien-être matériel. A ces interrogations, Pavan K. Varma apporte, de l'intérieur, des réponses originales qui battent en brèche les stéréotypes véhiculés en Occident aussi bien que les mythes entretenus par les indiens eux-mêmes. Posant sur ses compatriotes un regard averti et critique, il met l'accent sur les contradictions qui caractérisent leur rapport au pouvoir, à la richesse ou à la spiritualité. Véritable machine à démolir les fantasmes pour mieux explorer la psyché et la culture de tout un peuple, l'ouvrage, best-seller dans son pays où son caractère iconoclaste a suscité nombre de controverses, propose un regard inédit sur l'Inde à tout lecteur soucieux d'accéder à une nécessaire et authentique réflexion sur ce pays d'un milliard d'individus et sur les enjeux, essentiels, de son positionnement dans les décennies à venir.
Lu par:de Ribains
Durée:7h. 7min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21839
Résumé: Le château fait encore rêver. Loin d'être anachronique, il continue de représenter l'excellence sociale pour les familles de la noblesse et de la grande bourgeoisie dont il abrite les lignées et les traditions. Depuis le XIXe siècle, par les mesures de classement, puis par des subventions et des allègements fiscaux, l'Etat contribue à l'entretien de ces monuments historiques privés qui sont aussi des éléments du patrimoine national. Ces aides confortent en même temps la position sociale des élites. Pourtant, certaines familles vendent. De nouveaux venus, enrichis des affaires ou des médias, marquent leur réussite par l'achat de ces demeures hors du commun qui continuent d'incarner pouvoir et grandeur. Car le château constitue bien la forme aboutie d'une domination. Plus que jamais, il demeure l'écrin des destinées privilégiées. Au terme de plusieurs années passées à arpenter les châteaux, avec le sérieux et l'objectivité qui ont fait son succès le désormais célèbre duo de chercheurs nous livre une véritable enquête sociologique. Par le biais d'un très complet " entretien fictif avec un fiscaliste ", il répond également aux questions essentielles - et souvent taboues - que se pose tout propriétaire, tout acheteur éventuel ou tout visiteur de château.
Lu par:Philippe Lion
Durée:4h. 4min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22099
Résumé: Le rôle des paradis fiscaux dans la mondialisation est bien plus important que les échos de fraude fiscale et de blanchiment d'argent qui nous en parviennent. Qui sait, par exemple, que les îles Vierges britanniques investissent plus en Chine que les Etats-Unis? Que les îles Caïman sont le quatrième centre financier mondial? Ce livre précise ce que sont les paradis fiscaux et quelle est l'ampleur du phénomène dans la mondialisation contemporaine. II retrace les étapes politiques qui ont soutenu leur émergence, à la fin du XIXe siècle, jusqu'à leur boom récent depuis les années 1960-1970. Il présente les utilisateurs des paradis fiscaux et les instruments qu'ils mobilisent pour opérer dans l'économie mondiale. Enfin, l'ouvrage analyse les politiques publiques qui ont été menées depuis les années 1920 pour lutter contre ces Etats parasites et explique pourquoi elles n'ont abouti à rien jusqu'à présent. On y découvrira que l'Union européenne est aujourd'hui la zone la plus avancée sur la voie d'une possible remise en cause des paradis fiscaux.
Durée:6h. 25min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22081
Résumé: Des retraites à payer, une nation paresseuse, une planète abîmée... Un jour, nos enfants auront 20 ans, 30 ans, 40 ans. Alors, pleins d'espoir et affamés d'avenir, ils comprendront que nous, les baby-boomers, leur avons laissé une société usée et mitée. Ce jour-là, ils nous haïront. Et ils auront raison. Nous avons eu tous les atouts en main, nous avons grandi dans une société en pleine croissance. Pourtant, nous sommes la première génération qui laissera moins à la suivante que ce qu'elle a reçu de la précédente. Et c'est le pire qu'on puisse faire à ses enfants: leur léguer des dettes. Il ne s'agit pas de peindre le futur en noir. Mais de jeter un regard lucide sur ce que nous avons fait et de lancer les chantiers de l'avenir. Avant qu'il ne soit trop tard.