Contenu

Le pèlerin du cœur

Résumé
«Toute une vie brûlée inutilement ! Sur toutes les routes, j'ai laissé des gouttes de sang, des lambeaux de chair et surtout des lambeaux de ma dignité. » Panaït Istrati, le Gorki des Balkans comme le surnommait Romain Rolland, aurait eu cent ans en 1984 et son éditeur, en cet honneur, a publié « ce volume de textes autobiographiques qui reconstituent sa vie de vagabond et d'écrivain. Ce sont des pages en grande partie inédites ou publiées dans la presse de l'époque, inconnues du lecteur d'aujourd'hui. » Ces textes sont rassemblés en cinq parties concernant, des documents autobiographiques, la naissance de l'écrivain, des témoignages sur la liberté, la foi, les arts, l'humanité, le pèlerin du coeur (des hommages rendus à des amis disparus) et pour finir « les dernières années », des textes en forme de testament ou de bilan sur sa vie d'errance et de quête.
Lu par : Jean Frey
Mots-clés: Biographie
Durée: 9h. 30min.
Édition: Paris, Gallimard, 1984
Numéro du livre: 18723
ISBN: 9782070701353
CDU: 821.92

Documents similaires

Lu par : Anik Friederich
Durée : 2h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16457
Résumé:Gamin dans une petite ville roumaine le long du Danube, le narrateur rêve d'aventures et d'horizons lointains. Curieux et débrouillard, il découvre le monde à travers son Dictionnaire universel et travaille dans une taverne jusqu'au jour où les circonstances le poussent à quitter son pays. Il s'embarque alors en rêvant de la France... Anecdotes savoureuses et personnages hauts en couleur forment la trame des souvenirs de jeunesse de l'écrivain et aventurier Panaït Istrati.
Lu par : Hervé Detrey
Durée : 3h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16471
Résumé:" Noiraude et chevelue, pareille à une bohémienne. La grosse natte soigneusement tressée. Le visage - ovale, très sérieux, aux grands yeux perçants, aux lèvres charnues - était toujours bien lavé, comme les mains, les jambes et les pieds. Une orpheline... Venue depuis une année, Dieu sait d'où... Qui s'était toujours refusée à dire son nom et celui de ses parents... "Tout le monde à Braïla l'appelle sacadgitza, la porteuse d'eau, mais Marco, le narrateur amoureux, la surnommera Nerrantsoula, car elle sera pour lui sa petite orange amère, son petit bigaradier. Mais d'autres hommes convoitent l'orpheline...
Lu par : Michèle Crès
Durée : 30h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 78636
Résumé:Edition critique de la correspondance entre l'écrivain autodidacte roumain et l'homme de lettres français qui s'échelonne entre 1919 et 1935 et témoigne de la profonde amitié qui unit les deux hommes. Des textes littéraires ou autobiographiques, des essais, des entretiens ou encore des lettres à des tiers complètent l'ensemble.
Durée : 8h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33803
Résumé:"Elle reproche aux habitants de l'immeuble de l'espionner. Elle révèle des matières. Elle fait surgir des formes. Elle façonne des idées. Elle se fait tout voler. (...) Elle doit fuir. Elle retournera à Paris. Elle y a des amis. Elle part pour la Suisse. Elle est arrêtée à la frontière. Elle n'a pas de papiers. (...) Elle est de retour à New York. Elle danse. Elle parle. Elle choque. Elle a dû écourter son programme. Elle fait le bilan. Elle a perdu beaucoup d'argent. (...) Elle soupçonne quelque chose. Elle ne lui fait pas confiance. Elle se méfie de cette Mary. Elle tourne autour de John. Elle lui plaît. Elle n'est pas la seule." Derrière ce "Elle" à identités multiples se cachent treize destins de femmes ayant marqué l'imaginaire du XXe siècle. Les vies de ces célébrités anonymes, saisies au plus près de leur quotidien, se chevauchent en une biographie sans temps mort qui réinvente l'épopée de notre modernité.
Lu par : Manon
Durée : 3h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32723
Résumé:"Fraîchement restauré, le foyer de demandeurs d'asile à Rennes me fait penser à mon lycée. Une grande porte vitrée, d'interminables couloirs, sauf qu'ici au lieu des salles de classe on a des chambres pour les réfugiés. Dans le hall central il y a une carte du monde avec les petits drapeaux du pays des résidents. La misère du monde s'est donné rendez-vous à Rennes en cette fin d'été 1992. Je suis accueilli par une dame aux énormes lunettes. Elle parle doucement en me regardant droit dans les yeux. Je saisis que je vais avoir une chambre simple, pour célibataire, que la salle de bains et la cuisine sont communes et que j'ai droit à un cours de français pour adultes analphabètes trois jours par semaine. Je suis un peu vexé : - I have BAC plus five, I am a writer, novelist... - Aucune importance mon petit, répond la dame. Ici tu commences une nouvelle vie..." Après avoir déserté l'armée bosniaque, le narrateur se retrouve sans argent ni amis, ne parlant pas le français, dans un foyer pour réfugiés. Dans une langue poétique, pleine de fantaisie et d'humour, Velibor Colic aborde un sujet d'une grande actualité et décrit sans apitoiement la condition des réfugiés, avec une ironie féroce et tendre.
Lu par : Martine Tavelli
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20270
Résumé:L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l'amour avant huit jours. En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie?: il a peint, il a fait la noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois. Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même. De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères?: Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire?? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.
Lu par : Manon
Durée : 12h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38847
Résumé:F. Exley décrit les échecs de sa vie professionnelle, sociale et sexuelle. Ses tentatives pour trouver sa place dans un monde inflexible le mènent aux quatre coins du pays mais surtout à l'hôpital psychiatrique d'Avallon Valley. Au gré des bars, des boulots et des rencontres, l'obsession d'Exley pour la gloire et les New York Giants grandit. Premier roman.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16323
Résumé:Dans Les Disparus, Daniel Mendelsohn partait en quête de l'histoire de sa famille ; avec L'Étreinte fugitive, il s'est livré à une quête infiniment plus intime. De l'écriture rhapsodique et classique qui est la sienne, il fait revivre son enfance entre sa mère, " l'institutrice ", la toute-belle, et son père, " le mathématicien ", celui qui répare, construit et se collette aux choses ; une enfance peuplée d'êtres, frères et soeurs, parents juifs âgés, avec, au centre, son grand-père, ce dandy mystérieux et raconteur d'histoires. C'est pendant ses années d'étudiant dans l'exotique Sud américain que le jeune homme se découvre une passion jumelée pour les langues anciennes et les beaux garçons. Dès lors, la recherche de la " grammaire de son identité ", de ce que veut dire être un homme, suivra des méandres surprenants, bouleversants...
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 9001
Résumé:En janvier 1994, la Charente est en crue. Une crue brutale, spectaculaire, ravageuse. La romancière de "L'Inventaire" et de "Une femme heureuse" se trouvait alors dans sa maison de Saintes et fit partie des sinistrés. La crue, ce n'est pas seulement des dégâts matériels, des dossiers d'assurances. C'est l'omniprésence d'un adversaire insaisissable et qui réveille en chacun de nous tant de hantises. Ce sont la solidarité ou l'indifférence sous leurs formes les plus immédiates. Ce sont les terreurs ancestrales - aussi bien celle du pillage que celle des fléaux naturels - opérant un retour brutal dans notre monde domestiqué. C'est enfin un ébranlement irrémédiable de nos racines. La blessure secrète de savoir que l'odeur de la vieille maison ne sera plus jamais la même... Sur un événement ultra-médiatisé - c'est-à-dire objet d'une curiosité tapageuse et éphémère - Madeleine Chapsal pose un regard sensible, humain, souvent profond : celui d'une victime, certes, mais aussi et surtout celui d'un écrivain.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 2h. 37min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21255
Résumé:C'était plein à craquer, des maçons, des peintres en salopettes prenaient le pousse-café au comptoir où nous attendions dur se libère une table. Le menu était affiché à la craie sur un des miroirs, ce jour-là c'était une blanquette de veau. Papa portait une veste en velours et un béret serré comme celui d'Auguste avec bien évidemment une chemise à carreaux. Un ne dépareillait pas du tout dans le restaurant où, très vite, on avait trouvé à s'asseoir. Les deux ouvriers à la table à côté ont regardé les mains de Papa, tachées de couleurs diverses, ces mains dont il disait souvent qu'elles étaient imprégnées jusqu'à l'os. Il avait alors plus de soixante-dix ans, mais avec son allure énergique et l'impression de puissance qui émanait de lui, il pouvait très bien passer pour un peintre en bâtiment. Vous avez un chantier dans le coin ? demanda l'un d'eux. Je refais un plafond à l'Opéra, répondit mon père, attaquant son œuf dur mayonnaise. David McNeil puise dans sa mémoire des souvenirs colorés, comme ces galets peints qu'avec son père, Marc Chagall, ils jetaient dans la mer pour le plaisir des méduses.
Lu par : Nathalie Baer
Durée : 2h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26007
Résumé:Plusieurs destins s'entrelacent dans ce nouveau récit de Nathalie Léger. Ils se nouent autour d'un film, Wanda, réalisé en 1970 par Barbara Loden, un film admiré par Marguerite Duras, une œuvre majeure du cinéma d'avant-garde américain. Il s'agit du seul film de Barbara Loden. Elle écrit, réalise et interprète le rôle de Wanda à partir d'un fait divers : l'errance désastreuse d'une jeune femme embarquée dans un hold up, et qui remercie le juge de sa condamnation. Barbara Loden est Wanda, comme on dit au cinéma. Son souvenir accompagne la narratrice dans une recherche qui interroge tout autant l'énigme d'une déambulation solitaire que le pouvoir (ou l'impuissance) de l'écriture romanesque à conduire cette enquête. Il y a d'abord l'errance de cette femme, Wanda, apparemment sans attaches et sans désirs ; il y a ensuite la recherche de Barbara Loden, une actrice rare, une cinéaste inspirée, une femme secrètement blessée, et qui cherche la vérité de son existence à travers un fait divers ; il y a enfin l'enquête de la narratrice. Trois destins entremêlés pour une même recherche sans objet, une même façon d'esquiver ou d'affronter la réalité. Wanda/Barbara : qu'est-ce que l'une cherche à travers l'autre, et qu'est-ce que la narratrice cherche à travers elles ?
Lu par : Paula Viala
Durée : 6h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 68512
Résumé:C’était dans la petite ferme piscicole et bananière d’une chaude vallée qu’ils s'étaient enfin fixés, après des décennies d'errance en Afrique australe et centrale, séduits par la forêt de mopanes, les étangs à poissons dominés par les baobabs à l'écorce rose-argent, et le large fleuve Zambèze coulant paresseusement vers le sud. Ainsi vivait Tim Fuller, un mouton noir anglais qui s'est exilé en Afrique où il s’est battu lors de la guerre du Bush rhodésienne avant de s'établir en Zambie avec sa famille. Maintenant qu’il n'est plus, l’autrice et sa mère dispersent ses cendres au pied des baobabs qui règnent sur leur propriété et affrontent son absence écrasante. Le résultat est un récit débordant de joie, de vitalité et de résilience dans lequel Alexandra Fuller intériorise les leçons de son père et célèbre la mémoire d'un homme qui dévorait la vie à pleines dents.