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Le deuxième déluge: face aux médias

Résumé
Une autre facette de Jean-Claude Guillebaud est celle de l'observateur des medias, en particulier de la radio et de la télévision, lieu idéal pour mesurer les évolutions, tout ce qui bouge en profondeur. D'où l'idée de reprendre ici une sélection des meilleurs chroniques de J.C.Guillebaud dans le Télé-Obs,
Durée: 7h. 15min.
Édition: Paris, Desclée de Brouwer, 2011
Numéro du livre: 18415
ISBN: 9782220063454
CDU: 007

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Durée : 4h. 55min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 19522
Résumé:Jean-Claude Guillebaud refuse de baisser les bras, de se laisser endormir par l'esprit de défaite qui guette le monde contemporain. Un mal, une langueur qu'il compare au péché d'«acédie», quand s'affadit le goût de la foi. Plus de projet collectif, plus d'utopie : le monde nous échappe, alors choisissons plutôt de nous occuper de nous-mêmes, dorlotons-nous, cherchons notre seul bonheur, notre bien-être. Voilà une tentation que le journaliste-écrivain n'a pas. Au contraire même, plus la partie lui semble difficile, plus elle vaut d'être engagée... Comment réhabiliter l'action, en politique notamment, pour changer ce qui ne va pas, pour «réparer le monde», selon la belle expression de la théologie juive à laquelle l'essayiste s'est toujours montré très sensible ? Il a essuyé bien des sarcasmes de la part de ceux pour qui pessimisme et désabusement sont des postures intellectuelles : il assume son regard optimiste, «en connaissance de cause», car il n'est pas le ravi de la crèche ; les réalités, il ne les ignore pas... L'optimisme engagé, que Jean-Claude Guillebaud défend ardemment tout au long de ces pages, n'est pas seulement justifié, il est stratégique. «L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre»... (Dominique Quinio - La Croix du 29 août 2012)
Lu par : Alain Maillard
Durée : 12h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 16375
Résumé:Nous vivons le commencement d'un monde, l'émergence d'une modernité "métisse", plus riche, plus diverse qu'auparavant. Deux malentendus nous empêchent de prendre la vraie mesure de l'événement. On évoque un "choc des civilisations" alors même que c'est d'une véritable rencontre qu'il s'agit. On parle d'une aggravation des "différences", quand les ressemblances, d'une culture à l'autre, n'ont jamais été aussi fortes. Visitant posément, de l'Afrique à la Chine et de l'Inde à l'Amérique latine, les grandes civilisations en mouvement, Jean-Claude Guillebaud décrit ici l'avènement d'une prodigieuse culture planétaire.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 7h. 36min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16657
Résumé:En moins de trois décennies, de nombreux changements sont intervenus dans le domaine des valeurs, de la science, de l'économie, des religions, de la politique. Regard sur la modernité, qui est celle d'un univers mondialisé, et sur la confusion des valeurs. A travers ses lectures et son analyse de l'actualité, J.-C. Guillebaud introduit un questionnement centré sur l'homme. Jean-Claude Guillebaud nous aide à arpenter cette modernité foisonnante, pleine d'incertitudes et de surprises. Bien plus, il introduit un questionnement où l'homme garde toute sa place. Faut-il se résigner au cynisme de l'économie libérale, à la violence qui marque nos sociétés ? Globalisation rime-t-elle avec choc des civilisations ?
Durée : 15h. 7min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13680
Résumé:Sans le savoir, nous sommes déjà entrés dans un nouveau monde. Nous avons du mal à penser véritablement la prodigieuse mutation anthropologique et historique dont nous sommes les témoins inquiets. Nous nous sentons de moins en moins capables d'agir sur le cours des choses. C'est contre ce nouveau fatalisme que ce livre entend réagir. Pour retrouver le goût de l'avenir, refonder la démocratie, reprendre possession de notre destin, il faut tenter de penser autrement les grandes contradictions contemporaines : la transgression opposée à la limite, l'individualisme brisant le lien, l'innocence préférée à la responsabilité ou encore la croyance affaiblie qui ne donne plus sens au savoir. Contre les pugilats dépassés et les manichéismes exterminateurs, ce sont autant de chemins nouveaux qu'il s'agit de tracer. Ou d'ouvrir.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:Présentation de l'éditeur : " Ma démarche ne participait ni de l'effusion mystique, ni de la nostalgie, ni même de la quête spirituelle, comme on dit maintenant. C'est d'abord la raison qui me guidait. Par elle, je me sentais peu à peu ramené au christianisme. Cette réflexion a d'abord été très périphérique par rapport à la foi, puis les cercles de ma curiosité se sont rapprochés du noyau central, celui de la croyance proprement dite. J'en suis là. Je ne suis pas sûr d'être redevenu un "bon chrétien", mais je crois profondément que le message évangélique garde une valeur fondatrice pour les hommes de ce temps. Y compris pour ceux qui ne croient pas en Dieu. Ce qui m'attire vers lui, ce n'est pas une émotivité vague, c'est la conscience de sa fondamentale pertinence. La rétractation d'une telle parole dans l'enclos de l'intimité - se taire ! - me semblerait absurde. La laïcité véritable, ce n'est pas la peureuse révision à la baisse des points de vue, c'est leur libre expression dans un rapport robuste et apaisé. "
Lu par : Manon
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 28428
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Durée : 5h. 8min.
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Numéro du livre : 71485
Résumé:Des années durant, l’écrivain Yves Pagès a glané toutes sortes de statistiques, notant dans un carnet des centaines de pourcentages. De ce vertigineux inventaire, il a fait un livre étrange qui, entre jeu littéraire à la Raymond Queneau et réflexions philosophiques à la Theodor Adorno, reconstitue par fragments le tableau d’une société infestée par une vision comptable du monde. Difficile de rompre la glace du monstre statistique, d’échapper à ses ordres de grandeur qui prétendent tout recenser de nos faits et gestes, quantifier nos opinions, mettre en coupe réglée nos vies matérielles. Sous emprise comptable, chacun se sent casé d’office, sondé de bas en haut, pris au piège. Mais alors, comment nous soustraire au grand dénombrement ? Sans prétention d’exhaustivité, l’auteur se propose de passer ces données brutes au tamis de rêveries interprétatives, pour traquer leurs failles implicites ou les confronter à d’autres cas de figure. À la logique de la quantification de toutes choses, il oppose, par collage, accumulation et divagation, une poétique de l’absurde. Par-delà cet art du détournement stylistique, il nous livre en pointillé une analyse caustique de la condition des vivants à l’ère de la gouvernance par les nombres, agrémentée de quelques suggestions paradoxales pour passer entre les mailles du filet statistique.
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68563
Résumé:"C'est l'histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques. Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d'une cause, exige, menace, et fait plier. Au Canada, des étudiants exigent la suppression d'un cours de yoga pour ne pas risquer de "s'approprier" la culture indienne. Aux Etats-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l'enseignement des grandes oeuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s'offusquent à la moindre contradiction, qu'ils considèrent comme des "micros-agression" , au point d'exiger des "safe space". Où l'on apprend en réalité à fuir l'altérité et le débat. Selon l'origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu'à la suppression d'aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d'interdire des expositions ou des pièces de théâtre... souvent antiracistes ! La police de la culture tourne à la police de la pensée. Le procès en "offense" s'est ainsi répandu de façon fulgurante. "L'appropriation culturelle" est le nouveau blasphème qui ne connaît qu'une religion : celle des "origines"." C. F. Sans jamais vouloir revenir à l'ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l'hommage culturel.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 32528
Résumé:Ce livre regroupe deux essais parus auparavant: L'Âge d'homme en Bosnie, petit guide d'une nausée suisse (éditions d'en bas, 1997) et Considérations salutaires sur le désastre de Srebrenica (éditions du Seuil, 1998, épuisé). Le premier essai interroge « le sens donné par une escouade d'assassins à certains mots (en l'occurrence et parmi d'autres: le sang, la pureté, l'ethnie, le peuple, le patriotisme, la nation, l'origine, la religion) et qui s'impose à certains écrivains et à leur éditeur », notamment une trentaine d'écrivains publiés par Vladimir Dimtrijevic fondateur de L'Âge d'Homme. Le deuxième essai d'après-guerre répond aux déambulations de l'écrivain Peter Handke chez les Serbes et à ses divagations dans la guerre de Bosnie (1992-1995) que rapporte notamment un Voyage hivernal tissé de nuit, de brouillard et de neige, dont la publication suscita une vive polémique en Europe. On y trouvera, en outre, une relation sur les tremblements de terre de Lisbonne (le 1er novembre 1755), d'Annecy (le 15 juillet 1996) et des Balkans... Ainsi que d'autres considérations salutaires sur l'autorité et sa trahison; sur le président Karadzic, le général Mladic et leurs agents littéraires en France...
Durée : 10h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68706
Résumé:Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d'antidépresseurs, etc. Les faits surprendront. Les interprétations que propose l'auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis "sous surveillance statistique". A gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures. A la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s'invitent les classes sociales. Bienvenue donc dans cette France du XXIe siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes.
Lu par : Richard Lemal
Durée : 8h. 17min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70664
Résumé:Les philosophes ont la chance d’avoir Minerve pour déesse protectrice. Sa chouette prend son vol au crépuscule. Heureuse coïncidence, c’est là où j’en suis. Ce volatile, juste avant la nuit, nous prête sa vue plongeante sur l’enfilade des hasards qui nous a fait grandir. On peut alors rembobiner le film et discerner comme une courbe reliant nos saisons l’une à l’autre. Pardon pour l’outrecuidance mais il m’a semblé que la parabole d’un « intellectuel » français, ayant connu plus d’un pays et quelques écarts de conduite, pouvait, comme un document parmi d’autres, contribuer à la cartographie d’une époque très bousculée et encore un peu floue. Régis Debray
Durée : 7h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71022
Résumé:L'auteur retrace l'histoire de la télévision en Espagne depuis les premières diffusions, au cours de l'année 1956. Apparu dans un pays plongé dans la dictature franquiste, ce média a été un témoin et un acteur de la transition démocratique puis de la consolidation des nouvelles institutions, accompagnant l'émergence d'une culture globale et le développement d'un imaginaire collectif.