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Les histoires de Gilles

Résumé
Introduction de l'auteur auprès du lecteur : d'où viennent les histoires ? Mystère. Nées d'une circonstance fortuite, d'un mot, colportées de bouche en bouche, elles ont franchi les siècles et les frontières, se modifiant, s'enrichissant, s'habillant à la mode du pays qu'elles traversaient. Chacun se flatte de connaître les meilleures. Je n'échappe pas à ce travers regrettable et c'est pourquoi je vous présente ici les cinquantes meilleures histoires du monde (!). Ces histoires, en tous cas, j'en ai éprouvé au "Coup de Soleil", le pouvoir et l'efficacité. Chansonnier heureux, j'ignorais jusqu'alors que j'eusse le moindre talent de conteur. Mais il paraît que la pratique de cet art, d'ailleurs délicieux, m'a réussi puisqu'on me demande de publier ce que je dis le soir dans mon cabaret. Voici donc " mes histoires ", c'est-à-dire des histoires que j'ai accommodées à ma sauce à moi.
Genre littéraire: Humour-satire
Durée: 4h. 52min.
Édition: Lausanne, Les Éditions Nouvelles, 1943
Numéro du livre: 17913

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Durée : 6h. 32min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 804
Résumé:A combien d'entre vous ce nom dira-t-il quelque chose ? Et pourtant... Jean Villard Gilles est né à Montreux en 1895, fils d'architecte, il débuta sa carrière théâtrale à l'âge de 23 ans dans " l'Histoire du soldat " de C.F. Ramuz, sur une musique d'Igor Stravinski. Les représentations, interrompues par l'épidémie de grippe espagnole, permirent toutefois à Jean Villard de rejoindre Paris, avec une lettre de recommandation paraphée par Ramuz et Stravinski. Il devait y rejoindre Jacques Copeau qui projetait de rouvrir le Théâtre du Vieux Colombier. Des dissensions firent échouer cette entreprise. Une compagnie naquit " les Copiaus ", où, avec Julien, il introduisit le jeu théâtral de la chanson, En pleine guerre, il ouvre le cabaret " le Coup de Soleil " et y nargue le fascisme. En compagnie d'Edith (non pas Piaf !) il ouvre un nouvel établissement " chez Gilles ", Avenue de l'Opéra et découvre Jacques Brel, débutant, qu'il engage. Il s'associe enfin avec Urfer, partenaire avec lequel il terminera sa longue et fructueuse carrière de chansonnier, poète, écrivain et homme de théâtre. Lorsque vous parlez de " La Venoge " à un Vaudois, il associe immédiatement ce nom à celui de Gilles... et pourtant, il ne s'agit que d'une rivière, certes elle présente quelques particularités, dont une chute - rien à voir avec celles du Colorado - impressionnante lors de pluies abondantes. Et combien d'autres poèmes et chansons empreints d'humour et de tendresse pour ce pays qu'il n'a jamais totalement quitté. Lorsqu'il n'était pas à Paris ou ailleurs, son port d'attache était St Saphorin, petite localité pittoresque qui se mire dans les eaux du Léman. C'est là qu'est sa maison et qu'il vécut ses dernières années. Gilles nous a quittés le 26 mars 1982. Pourquoi, penserez-vous, nous avoir parlé de cet homme ? Si maintenant je vous dis " Les Trois Cloches "... cela ne vous rappelle rien ? Soudain, pour beaucoup d'entre vous, c'est la voix profonde de Piaf, accompagnée par les Compagnons de la Chanson qui résonne dans votre tête. Cette chanson a fait le tour de monde, beaucoup d'autres l'ont interprétée. Je pense, qu'en cette veille de fêtes, il était bon de rendre un hommage à l'un de nos meilleurs écrivains et compositeurs vaudois. Parodiant le titre d'un recueil de " 10 chansons suisses ", oserais-je dire " Y en a point comme nous ! ! "
Lu par : Madiana Roy
Durée : 6h. 2min.
Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 20112
Résumé:Certaines personnes ont le chic pour se mettre dans les situations les plus invraisemblables. C'est le cas de la narratrice de ces nouvelles hilarantes dans lesquelles on pourrait voir, à rebours, un recueil de préceptes décrivant tous les pièges à éviter pour mener une vie paisible. Se méfier du coup de foudre pour un Don Juan qui vous a invitée à le rejoindre à Florence après une simple conversation : vous pourriez découvrir qu'il aime se travestir en femme et ne voit en vous qu'une consœur avec qui échanger ses robes ; ne jamais accepter une invitation à la campagne chez sa psychanalyste, même si celle-ci vous a assuré que votre traitement était terminé : déconvenues, transfert et contre-transferts inévitables ; s'interdire de tomber amoureuse d'un bel inconnu à la dernière minute, surtout pendant le voyage qui vous mène vers une nouvelle vie aux côtés de votre fiancé : remords assurés...
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Résumé:Premier tome de notre anthologie des meilleures nouvelles de S J Perelman, L’Oeil de l’idole regroupe vingt textes inédits où éclate le génie d’un des plus grands humoristes américains. Perelman fait feu de tout bois avec une drôlerie irrésistible, qu’il narre ses hilarantes pérégrinations à Hollywood ou en Malaisie, se lance dans des considérations incongrues sur les moustachus ou les collectionneurs d’araignées, s’amuse à parodier Dostoïevski ou les detective stories de Chandler. Comme le dit dans la préface l’un de ses fervents admirateurs : « Il n’existe aucun auteur humoristique comparable à S J Perelman. C’est aussi simple que ça… Aucun écrivain actuel n’égale son sens du comique, sa folie inventive, son talent narratif et l’originalité éblouissante de ses dialogues » (W. Allen)
Lu par : Bertrand Baumann
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Genre littéraire : Humour-satire
Numéro du livre : 70138
Résumé:Second tome de l'anthologie des meilleurs écrits humoristiques de S J Perelman, Un pékin en Afrique recueille seize textes inédits parus dans le New Yorker entre 1950 et 1960, période où l'auteur est au sommet de son art. Soit neuf nouvelles délirantes dans lesquelles Perelman joue les agents secrets mondains, parodie un polar culinaire à la française et nous livre la surprenante correspondance entre un Pandit indien et son blanchisseur parisien, suivies d'un récit de voyage où il nous embarque dans ses trépidantes pérégrinations africaines, de Nairobi à Zanzibar, tel un Groucho Marx enfilant la tenue de safari d'Ernest Hemingway - qu'il rejoindra d'ailleurs pour un finale hilarant. On comprendra pourquoi S J Perelman était considéré comme le plus grand écrivain humoristique américain par nombre de ses pairs, de Dorothy Parker à Woody Allen en passant par Donald Westlake.
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Lu par : Bertrand Baumann
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Genre littéraire : Humour-satire
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Lu par : Bertrand Baumann
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Genre littéraire : Humour-satire
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Lu par : Collectif BSR
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Genre littéraire : Humour-satire
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Lu par : Jean Frisch
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Résumé:Dans cette nouvelle farce, le facétieux Gottraux s'attaque à la «malbouffe».Faire du papet industriel, le promouvoir au plan mondial et devenir richissime: tel est le moteur d'une course-poursuite entre de voraces hommes d'affaires, des politiciens hantés par le déficit et une police bienveillante, protectrice des valeurs du terroir. Les personnages, sont, pour la plupart, les 34 anciens candidats socialistes vaudois au Conseil national.Martial Gottraux est un admirateur de José Bové (lire également en page 26) et verrait bien les socialistes s'engager plus concrètement dans la lutte contre la «normalisation du goût» imposée par les grandes industries. «Lutter contre la nourriture industrielle, c'est lutter pour la culture et pour l'une de nos dernières sphères de liberté: la gustativité...
Lu par : Françoise Golaz
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Genre littéraire : Humour-satire
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Résumé:Quand nous découvrons Geoffroy, le héros de ce roman, il est coincé dans un ascenseur, simple métaphore de l’existence pour cet employé timoré qui échoue superbement à faire son chemin. Doté d’un jumeau à qui tout réussit, il végète dans une entreprise d’emballage dont il va claquer la porte pour se consacrer au tri des pommes. Repéré par une metteuse en scène d’avant-garde qui porte haut l’art du vide, il subit les autres sans cesser de s’interroger, tant sur son absurde parcours que sur sa capacité à tout supporter. Il faudra un ficus compatissant pour qu’il ose enfin sortir du cadre. Car il suffit parfois d’une plante de salon pour révéler une tragédie intime et bouffonne.
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Résumé:«La vieillesse ne sert à rien. Si j'avais créé le monde, j'aurais mis l'amour à la fin de la vie. Les êtres auraient été soutenus, jusqu'au bout, par une espérance confuse et prodigieuse. » Henri Roorda van Eysinga est né à Bruxelles en 1870. D'origine hollandaise, il vécut la plus grande partie de son existence dans le canton de Vaud, à Clarens et à Lausanne, où il se suicida à l'âge de 55 ans. Ses écrits et ses chroniques, des essais philosophiques s'inscrivant dans la lignée d'Alphonse Allais et de Desproges, - Le roseau pensotant, Le débourrage des crânes est-il possible? ou encore Le pédagogue n'aime pas les enfants - portent un regard amusé, caustique et sévère sur la société. A sa mort, en 1925, il laisse un ouvrage intitulé dans un premier temps Le pessimisme joyeux qui deviendra Mon suicide, le public ayant, selon lui, un goût plus prononcé pour le mélodrame.