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La place du mort : roman

Résumé
À la suite d'un accident cérébral, la moitié d'un homme devient comme feuille morte. "Un scanner avait révélé une tache blanche située en plein centre du langage." Ce demi-géniteur prend place sur le siège avant de la voiture, à côté du chauffeur, le fiston. La place du mort. Une longue transhumance commence. Sans but avoué, semble-t-il. Au hasard des cartes routières. Les paysages se détachent dans le ciel comme des tableaux de Magritte. Le véhicule file à vive allure sur les veines de l'asphalte. Ce voyage somnambulique conduira cet étrange tandem sur la digue d'Ostende, dans le Périgord noir, le Cantal, à travers les Alpes, jusqu'aux quartiers résidentiels d'une cité suisse, avec ses larges avenues et ses banques fermées. C'est là que se termine ce bouleversant tête-à-tête muet. Onze journées comme autant d'étapes initiatiques où un homme anticipe sa fin annoncée et où un fils tisse d'ultimes liens avec son père.
Durée: 4h. 58min.
Édition: Paris, Ed. de la Différence, 2005
Numéro du livre: 17851
ISBN: 9782729115722
Collection(s): Minos

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Résumé: "Et si on allait à Blanès ?" C'était mon idée. Je l'avais lancée le samedi 10 mars vers onze heures du matin, après mes deux cafés, consciente de ce que je disais et aussi du fait que je le disais pour lui faire plaisir, sans soupçonner une seconde que cette phrase innocente serait celle qui me ferait chuter tout au fond du gouffre où je suis. Pourtant des phrases, j'en ai dites. J'ai trop dit "je t'aime" alors que je savais que cela le fatiguait, j'ai dit des choses intelligentes aussi, puis des conneries comme tout le monde. Mais je n'aurai pas survécu à cette phrase-là. Samuel a répondu pourquoi pas ? Ça te dirait ? J'ai dit oui ça me dirait, on n'est jamais allés à Blanès, ce n'est pas si loin, une heure en voiture depuis Barcelone, à peine plus. On s'est mis d'accord, on irait le lendemain. Le soir, on s'est couchés en chien de fusil dans des draps blancs comme un linceul, j'ai respiré son odeur du soir, un peu âcre, et senti la chaleur de sa cuisse sur laquelle j'avais posé la main. Je me suis endormie heureuse sûrement, sans doute, pourquoi pas ? Je ne savais plus bien à présent, et le matin du dimanche 11 mars, en fin de matinée, nous avons pris chacun un livre et nous sommes partis pour Blanès.