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La femme qui tremble: une histoire de mes nerfs: essai

Résumé
Violemment secouée, à l'occasion d'une évocation en public de son père récemment disparu, par un tremblement irrépressible accompagné d'une expérience de dissociation, Siri Hustvedt décide, pour comprendre enfin la nature d'un phénomène qu'elle rapproche d'autres états-limites qu'elle a également connus, de prendre la mesure la plus exacte possible de la véritable nature des "gouffres" invisibles qui, hantant, fragilisant et formatant nos existences, sont tapis sous la vie ordinaire, afin d'affronter les mystères du moi. De la neurobiologie à la psychiatrie et à la littérature, une approche, aussi ambitieuse que personnelle, de l'histoire des pathologies mentales au fil d'une réflexion rigoureuse et lucide qui, transcendant la cartographie académique de la souffrance et de l'angoisse, aborde sans détour les rapports de la maladie avec le geste créateur.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 8h. 12min.
Édition: Arles, Actes Sud, 2010
Numéro du livre: 17734
ISBN: 9782742792405
CDU: 844

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Durée:4h. 55min.
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Résumé: Entre 2013 et 2017, Linda Boström Knausgård effectue plusieurs séjours en hôpital psychiatrique au cours desquels elle subit des électrochocs. Alors, pour raconter, elle doit désormais combattre l’amnésie – l’un des effets indésirables de ce traitement. Comment écrire sans souvenirs ? Par à-coups, semble nous répondre la narratrice, grâce à ces flashs qui la foudroient comme les décharges électriques qu’elle subit. Fille d’octobre est un réquisitoire contre les dérives de la psychiatrie moderne, mais également une émouvante réflexion sur l’écriture et la parentalité.
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Résumé: Texte de témoignage, texte animé par l'urgence, texte de compassion et de réflexion aussi, Failles désigne l'innommable qu'a été le 12 janvier 2010 en Haïti. Mais il tente aussi de prévenir de l'irresponsabilité qui consisterait pour les Haïtiens à ne pas changer leurs perceptions et leurs comportements. Pour Yanick Lahens en effet, la faille géologique qui a englouti Port-au-Prince interdit de faire comme si les autres failles - sociale, politique, économique - n'existaient pas. Il n'y a pas de fatalité dans le malheur du peuple haïtien, ni même dans les carences des élites et la mainmise des organisations internationales : telle est la conviction de l'écrivain qui, malgré le tableau sans complaisance qu'elle brosse de la réalité de son pays, insuffle à ses pages une formidable force de vie."
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Résumé: Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d'artistes ont partagé les rêves de liberté de l'époque, ils ont fait de l'art et de la création le ciment d'une amitié qu'ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n'a pu les préparer aux coups du destin qui vont les frapper et infléchir radicalement le cours de leurs vies, de la disparition tragique du fils unique de l'un des couples au dérapage dans le milieu des toxicomanes du fils de l'autre, bientôt impliqué dans un meurtre épouvantable Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l'âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j'aimais est le roman d'une génération coupable d'innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: "Il y avait trois semaines qu'elle l'observait. Depuis le début du mois de mai, elle se mettait chaque matin à sa fenêtre pour le regarder. C'était toujours de bonne heure, un peu avant l'aube, et à sa connaissance il ne s'en était jamais aperçu. Le premier matin, en ouvrant les yeux, Lily avait remarqué une lumière provenant d'une fenêtre de l'hôtel Stuart, de l'autre côté de la rue, et lorsqu'elle s'était approchée elle l'avait vu dans le rectangle éclairé : un homme très beau, debout devant une grande toile. Vêtu seulement d'un caleçon, il était resté pendant une minute d'une telle immobilité dans la chaleur nocturne que Lily avait douté de sa réalité. Et puis il avait bougé, il s'était mis à peindre en utilisant son corps entier, et elle l'avait regardé s'étirer, se pencher, se fendre et même s'agenouiller devant la toile. Elle l'avait regardé marcher de long en large, se frotter le visage avec énergie, des deux mains, et fumer. L'homme fumait de petits cigares qu'il tenait entre ses dents lorsqu'il s'arrêtait pour réfléchir"
Durée:9h. 14min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:20648
Résumé: A cause de la guerre, du fracas de mon enfance, j'ai été, très jeune, atteint par la rage de comprendre. J'ai cru que la psychiatrie, science de l'âme, pouvait expliquer la folie du nazisme. J'ai pensé que le diable était un ange devenu fou et qu'il fallait le soigner pour ramener la paix. Cette idée enfantine m'a engagé dans un voyage de cinquante ans, passionnant, logique et insensé à la fois. Ce livre en est le journal de bord. Pour maîtriser ce monde et ne pas y mourir, il fallait comprendre ; c'était ma seule liberté. La nécessité de rendre cohérent ce chaos affectif, social et intellectuel m'a rendu complètement psychiatre dès mon enfance. Cinquante ans d'aventure psychiatrique m'ont donné des moments de bonheur, quelques épreuves difficiles, le sentiment d'avoir été utile et le bilan de quelques méprises. Mon goût pour cette spécialité est un aveu autobiographique. L'histoire de ces cinquante années raconte aussi comment j'ai traversé la naissance de la psychiatrie moderne, depuis la criminelle lobotomie, l'humiliante paille dans les hôpitaux, Lacan le précieux, la noble psychanalyse malgré ses dérives dogmatiques, l'utile pharmacologie devenue abusive quand elle a prétendu expliquer tout le psychisme, et l'apaisement que m'a apporté la théorie de l'attachement, dont la résilience, mon chapitre préféré, étudie une nouvelle manière de comprendre et de soulager les souffrances psychiques. Ce long chemin m'a conduit à tenter d'expliquer, de soulager et parfois de guérir les souffrances psychiques. Il m'a donné le plaisir de comprendre et le bonheur de soigner les âmes blessées".
Durée:6h. 30min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:67594
Résumé: La représentation des troubles mentaux est généralement erronée et paradoxale. D’un côté, ils exercent une fascination, des tabloïds aux nombreuses œuvres mettant en scène des troubles psychiques ; de l’autre, ils font peur, et leurs approches artistiques, souvent terrifiantes, sont prises pour argent comptant. Fréquemment abordée, la maladie mentale reste pourtant mal comprise. Se rase-t-on forcément la tête comme Britney Spears lorsqu’on est bipolaire ? La schizophrénie ressemble-t-elle à un dédoublement de la personnalité façon Black Swan ? Une série Netflix peut-elle déclencher des suicides ? Si je prends des antidépresseurs, vais-je me retrouver dans Requiem for a Dream ? Répondre à ces questions en mixant culture pop et psychiatrie, tel est le pari du Dr Jean-Victor Blanc dans ce livre à la fois sérieux, scientifique et divertissant. Ainsi souhaite-t-il rendre sa discipline, encore méconnue, accessible au grand public afin de diminuer la stigmatisation dont les personnes touchées par les troubles psychiques sont victimes