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De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes

Quatrième de couverture
La liberté qui caractérise les sociétés modernes (Liberté des Modernes) pour Constant peut aisément être considérée comme une liberté négative. Ainsi, ce n'est pas la participation à la délibération commune qui rend un individu libre, mais l'exercice de ses droits et libertés fondamentaux. C'est pourquoi les attributions du Léviathan, que constitue à l'évidence l'État, doivent être bornées. Ces limites ne sont autres que les droits, à la fois, naturels, immuables et universels de l'individu. Ce qui caractérise essentiellement l'homme n'est non pas l'appartenance mais, au contraire, l'autonomie ainsi que la perfectibilité. Loin de devoir entraver les initiatives individuelles, l'État doit en devenir l'auxiliaire. L'artifice étatique n'est qu'un moyen, un instrument, dont la fin est l'individu.
Durée: 1h. 17min.
Édition: Paris, Mille et une nuits, 2010
N° de notice: 17459
ISBN: 9782755505702
CDU: 320(091)

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Parcours

De:Dubochet, Jacques Lu par:Philippe Koller
Durée:6h. 8min.
Genre:Philosophie/religion/spiritualité
Quatrième de couverture:La connaissance scientifique se construit avec nous et pour nous. Une démarche qui invite à cultiver et privilégier trois attitudes: comprendre, partager et servir. C’est ce projet qui anime les choix et les travaux de Jacques Dubochet et qui ressort avec honnêteté des pages de sa première œuvre littéraire. Dans ce recueil de propositions et suggestions autour de la vie, du monde, de la politique et de la science, le Prix Nobel de chimie nous fait part des valeurs humaines qui donnent sens à sa vie. Un bouquet de messages riches et documentés, tantôt engagés, tantôt intimes, qui nous invitent à prendre à bras-le-corps les enjeux majeurs d’aujourd’hui et de demain.

De l'esprit des lois 01

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Quatrième de couverture:J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies.J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers se plier d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.Quand j'ai été rappelé à l'antiquité, j'ai cherché à en prendre l'esprit, pour ne pas regarder comme semblables des cas réellement différents, et ne pas manquer les différences de ceux qui paraissent semblables.Je n'ai point tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses. Ici, bien des vérités ne se feront sentir qu'après qu'on aura vu la chaîne qui les lie à d'autres.
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Quatrième de couverture:Voici un des classiques les plus provocateurs de la pensée sociale, devenu depuis sa parution en 1951, un véritable best-seller et un ouvrage influent. Il est l’œuvre d’Eric Hoffer, docker et grand lecteur, et a été écrit au cours des années 1940 dans les gares de triage de San Francisco. Hoffer y dessine une théorie remarquablement suggestive du type de changement social qu’il résume sous le nom de « mouvement de masse ». À l’aide d’exemples concrets tirés d’un large éventail historique, l’esprit du fanatique et la dynamique des mouvements de masse y sont méthodiquement analysés. D’où viennent-ils ? D’une tentative désespérée pour compenser le manque de sens de la vie ; d’une régression – entraînée par la vitesse des changements – de la maturité de ceux qui ont grandi dans une société différente. Sont-ils identiques ? Qu’ils soient politiques ou religieux, radicaux ou réactionnaires, les mouvements de masse sont interchangeables car l’important est de faire partie du mouvement. Hoffer est bref, lisible et perspicace. Comment devient-on fanatique ou pas ? Lisez Hoffer.

La religion woke

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Pourquoi la guerre ?

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Désobéir

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Quatrième de couverture:L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. II ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.
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