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Le contraire de la mort ; suivi de La bague: scènes de la vie napolitaine

Résumé
Roberto Saviano a enquêté pendant plusieurs années sur les activités de la Camorra, l'organisation criminelle qui règne sur Naples et toute la Campanie. Une organisation moins connue que la mafia sicilienne mais bien plus dangereuse, car la mafia se pose comme un 'contre-Etat', a un code d'honneur et respecte certaines règles, alors que la Camorra est une forme 'd' entreprenariat' criminel dont le seul but est de maximiser ses profits, ses membres étant prêts à tout pour atteindre cet objectif...
Durée: 1h. 27min.
Édition: Paris, R. Laffont, 2009
Numéro du livre: 17267
ISBN: 9782221113196

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Lu par : Jean Frey
Durée : 13h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66300
Résumé:Après les événements tragiques qui clôturent Piranhas, Nicolas, dit Maharaja, a juré de se venger. Il ne reculera devant rien pour conquérir Naples, enterrer les vieux parrains et être couronné roi. Entouré de son baby-gang, Nicolas n'a jamais semblé aussi proche de son rêve. Le coût du sang est élevé et la course au pouvoir infinie ; les alliances ne durent qu'aussi longtemps que l'argent coule à flots. Désormais craints et respectés, Nicolas et ses frères brûlent leur vie par les deux bouts, au risque de sacrifier ceux qu'ils aiment le plus. Pourtant, ils devront apprendre à perdurer. Après le succès de Piranhas, Roberto Saviano parachève son immersion dans l'univers criminel napolitain par une apothéose digne des plus grands films de gangsters. Grâce à une narration toujours aussi percutante, il nous plonge dans un monde brutal que l'on peut voir comme le reflet de notre société actuelle. C'est bouleversé par la force du récit et des personnages que l'on referme ce roman palpitan
Lu par : Jean Frey
Durée : 13h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38922
Résumé:Naples, quartier de Forcella. Nicolas Fiorillo vient de donner une leçon à un jeune homme qui a osé liker des photos de sa copine sur les réseaux sociaux. Pour humilier son ennemi, Nicolas n’est pas venu seul, il s’est entouré de sa bande, sa paranza : ils ont entre dix et dix-huit ans, ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité et la violence. Leurs modèles sont les super-héros et les parrains de la camorra. Leurs valeurs, l’argent et le pouvoir. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, mais une vie ordinaire comme celle de leurs parents. Justes et injustes, bons et mauvais, peu importe. La seule distinction qui vaille est celle qui différencie les forts et les faibles. Pas question de se tromper de côté : il faut fréquenter les bons endroits, se lancer dans le trafic de drogue, occuper les places laissées vacantes par les anciens mafieux et conquérir la ville, quel qu’en soit le prix à payer. Après le succès international de Gomorra et d’Extra pure, Roberto Saviano consacre son premier roman, Piranhas, à un nouveau phénomène criminel napolitain : les baby-gangs. À travers une narration haletante, ce roman inspiré de la réalité nous montre un univers sans concession, dont la logique subjacente n’est pas si différente de celle qui gouverne notre société contemporaine.
Lu par : Henri Duboule
Durée : 14h. 33min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 15343
Résumé:Point de vu de l'éditeur : "Ce ne sont pas les camorristes qui choisissent les affaires, mais les affaires qui choisissent les camorristes. La logique de l'entreprenariat criminel et la vision des parrains sont empreintes d'un ultralibéralisme radical. Les règles sont dictées et imposées par les affaires, par l'obligation de faire du profit et de vaincre la concurrence. Le reste ne compte pas. Le reste n'existe pas. Le pouvoir absolu de vie ou de mort, lancer un produit, conquérir des parts de marché, investir dans des secteurs de pointe : tout a un prix, finir en prison ou mourir. Détenir le pouvoir, dix ans, un an, une heure, peu importe la durée : mais vivre, commander pour de bon, voilà ce qui compte. Vaincre dans l'arène du marché et pouvoir fixer le soleil." Gomorra explore Naples et la Campanie dominées par la criminalité organisée, sur fond de guerres entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogue et déchets toxiques..."
Durée : 15h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20805
Résumé:«Se plonger dans les histoires de drogue est l'unique point de vue qui m'ait permis de comprendre vraiment les choses. Observer les faiblesses humaines, la physiologie du pouvoir, la fragilité des relations, l'inconsistance des liens, la force colossale de l'argent et de la férocité. L'impuissance absolue de tous les enseignements mettant en valeur la beauté et la justice, ceux dont je me suis nourri. Je me suis aperçu que la coke était l'axe autour duquel tout tournait. La blessure avait un seul nom. Cocaïne. La carte du monde était certes dessinée par le pétrole, le noir, celui dont nous sommes habitués à parler, mais aussi par le pétrole blanc, comme l'appellent les parains nigérians. La carte du monde est tracée par le carburant, celui des moeurs et des corps. Le pétrole est le carburant des moteurs, la coke celui des corps.» Après Gomorra, Roberto Saviano poursuit son travail d'enquête et de réflexion sur le crime organisé. Mais, cette fois, il sort du cadre italien pour penser à l'échelle mondiale. D'où le crime tire-t-il sa force ? Comment l'économie mondiale a-t-elle surmonté la crise financière de 2008 ? Une seule et même réponse : grâce à l'argent de la cocaïne, le pétrole blanc. Pour le comprendre, Extra pure nous convie à un voyage du Mexique à la Russie, de la Colombie au Nigeria, en passant par les Etats-Unis, l'Espagne, la France et, bien sûr, l'Italie de la ndrangheta calabraise. Au fil de cette exploration, l'auteur raconte avec une puissance épique inégalée ce que sont les clans criminels partout dans le monde. Et il va plus loin encore, car c'est tout le fonctionnement de l'économie qu'il démonte impitoyablement. Extra pure n'est ni une enquête ni un essai, ni un roman ni un récit autobiographique, mais tout cela à la fois et bien plus encore. Pour Roberto Saviano, c'est aussi l'occasion de s'ouvrir, de se confier, d'évoquer avec gravité et sincérité le danger et la solitude, le désir de mener une vie comme celle des autres et la détermination à poursuivre son combat.
Lu par : André Cortessis
Durée : 18h. 55min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Durée : 18h. 50min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74793
Résumé:Par ses investigations sur la mafia et le crime organisé, par ses prises de parole politiques, Roberto Saviano incarne le courage civique. En puisant dans sa propre expérience, il s'adresse aujourd'hui aux générations futures, les incitant à s'exprimer, à s'engager. En dressant les portraits de trente personnalités, de la Grèce antique à nos jours, il dénonce dans un livre incisif les manipulations, la propagande, la censure, le formatage par le marketing, les dérives du monde contemporain, et invite à réfléchir par soi-même, à ne pas tergiverser sur la défense de nos valeurs fondamentales. La néoplatonicienne Hypatie, Martin Luther King, Giordano Bruno, Emile Zola, Anna Akhmatova, Edward Snowden, Jamal Khashoggi... ces figures choisies comme exemples de courage et de dignité sont, loin de toute héroïsation, présentées avant tout comme des hommes et des femmes ordinaires qui n'ont jamais renoncé à leurs convictions. Autant de cris, d'inspirations audacieuses pour tous ceux qui veulent s'engager pour un monde plus juste.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 4h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17205
Résumé:Nous sommes à Naples, dans l'immédiat après-guerre. Un jeune orphelin, qui deviendra plus tard le narrateur de ce livre, vit sous la protection du concierge, don Gaetano. Ce dernier est un homme généreux et très attaché au bien-être du petit garçon, puis de l'adolescent. Il passe du temps avec lui, pour parler des années de guerre et de la libération de la ville par les Napolitains ou pour lui apprendre à jouer aux cartes. Il lui montre comment se rendre utile en effectuant de menus travaux et d'une certaine façon, il l'initie même à la sexualité en l'envoyant un soir chez une veuve habitant dans leur immeuble. Mais don Gaetano possède un autre don : il lit dans les pensées des gens, et il sait par conséquent que son jeune protégé reste hanté par l'image d'une jeune fille entraperçue un jour derrière une vitre, par hasard, lors d'une partie de football dans la cour de l'immeuble. Quand la jeune fille revient des années plus tard, le narrateur aura plus que jamais besoin de l'aide de don Gaetano...
Lu par : Arantza Urrejola
Durée : 1h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23789
Résumé:Au cours d'un séjour qu'il effectue à Syracuse, le narrateur (Andrea Camilleri) est autorisé, par l'intermédiaire d'un mystérieux personnage, M. Carlo, à consulter pendant une après-midi un manuscrit absolument inconnu, arrivé dans la famille de ce dernier par un héritage de sa femme récemment décédée : il s'agit d'un journal rédigé par le Caravage dans sa période entre Malte et sa fuite en Sicile, avant son départ pour Naples. L'épouse décédée ne trouvait de distraction et d'oubli pendant sa maladie qu'en lisant les livres de Camilleri. Reconnaissante, elle lui a permis d'accéder à ce document inédit. Ce sont les bribes de ce journal du Caravage que Camilleri nous livre ici. La structure en est très éclatée, en accord avec la forme du journal de bord et l'agitation qui règnent dans l'existence du peintre. L'ouvrage est donc formé de deux récits : le premier introduit et conclut le récit central, attribué au grand peintre. Le texte attribué au Caravage est frappant par sa patine linguistique (entreprise plutôt bien réussie par Camilleri). Il se déroule en six chapitres correspondant à des étapes géographiques dans l'errance du peintre (Malte, Agrigente et Licata, Syracuse, Vers Messine, Messine, Palerme). Certains épisodes permettent de retracer quelques moments-clé de son parcours : sa « vocation » de peintre, quelques rencontres amoureuses, ses accès de violence, son problème de vision - ce que Camilleri appelle le « soleil noir », mal dont Caravage souffre et qu'il transpose sur ses toiles à travers l'éclairage particulier qui lui est propre.
Durée : 6h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18006
Résumé:Marina a l'allure fragile d'une jeune fille et a un fils de deux ans, qu'elle élève au mieux, en se reprochant de ne pas être une mère parfaite : trop égoïste, maladroite, impatiente, fautive. Elle part avec le petit Marco se reposer dans un hameau des Dolomites, à la frontière autrichienne, où elle loue un appartement à un montagnard du cru, Manfred. Manfred a les yeux clairs et durs, les rides du guide de haute montagne, sa mère l'a abandonné, lui et ses frères, quand il était enfant, puis sa femme l'a quitté, le laissant seul, tout à son mépris du genre féminin. Ils n'ont rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Ils s'esquivent puis se trouvent, comme si le monde était soudain à eux. Dans ce roman intimiste écrit à deux voix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure, torrents, roches, éboulis, une prose enivrante et désespérée. Sommes-nous faits pour vivre avec l'autre ? Et si non, qu'en sera-t-il de nous ?
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18872
Résumé:En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n'ont plus le choix. Il leur faut partir avant d'être tués, comme Omar, le mari de Jamila. La jeune femme part donc avec son petit garçon, Farid, trop jeune pour comprendre la violence des hommes. Farid ne connaît que le désert. La terre de ses ancêtres bédouins. Il n'a jamais vu la mer. Mais Jamila sait que le salut est là, que leur unique chance de survie est d'embarquer sur l'un de ces bateaux qui promettent de les mener en Sicile. Jamila a donné tout son argent au passeur, elle n'a plus rien, plus rien que cette dérisoire amulette qu'elle a nouée autour du cou de Farid, plus rien que son châle qui le protégera du soleil et du sel, plus rien qu'un peu d'eau qu'elle lui donne goutte à goutte, pour qu'il ne meure pas. Et cette force que le désespoir donne aux mères.
Lu par : André Cortessis
Durée : 5h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20700
Résumé:Débarrassés de tout vernis de respectabilité, ces "discours" parent d'un grotesque aussi comique qu'effrayant les aberrations de nos sociétés modernes. Au coeur de chaque histoire, il y a une image, le ton noir de la fable, une vertigineuse parabole anarchique (et anarchiste) : des mots qui ouvrent en grand des portes dans la tête du lecteur. Avec sa langue inimitable, à la fois tendre et vipérine, sa poésie et son humour ravageur, avec sa conscience politique et un véritable amour des "petites gens", avec son sens aigu de la musicalité, Ascanio Celestini d'année en année construit une grande oeuvre.
Durée : 6h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14573
Résumé:Présentation de l'éditeur : La petite-fille rebelle et lointaine de Va où ton coeur te porte est de retour à la maison. C'est elle cette fois-ci qui écrit à sa grand-mère, et à nous, évoquant ses souvenirs, ses inquiétudes, cette rancoeur sourde qu'elle éprouve pour la femme qui l'a élevée et aimée. Surtout, elle avoue le besoin de chercher les traces des seules personnes qu'elle aurait vraiment voulu connaître : son père et sa mère. Pour cette raison, elle explore la villa de sa grand-mère et arrive jusqu'au grenier. A travers des lettres et des photos éparpillées, elle parvient à reconstruire le puzzle de la vie de ses parents défunts, un chemin nécessaire à sa propre reconstruction. Ecoute ma voix marque le grand retour au roman de Susanna Tamaro. C'est une histoire intense qui aborde des sujets éternels : le besoin de se reconnaître dans un passé afin de fonder ses racines, la nécessité vitale de cultiver patiemment de quoi donner un sens à l'avenir.