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Le renard était déjà le chasseur: roman

Résumé
Dans la Roumanie de Ceausescu. Adina s'aperçoit que des inconnus découpent jours après jour, en son absence, la fourrure de renard qui décore son appartement. A cause de cette menace, la jeune enseignante proche d'auteurs-compositeurs dissidents se fait espionner par les services secrets et découvre qu'une de ses amies fréquente justement un officier de la securitate. Le renard est le chasseur. Les victimes se rapprochent de leurs bourreaux, les amis disparaissent ou se trahissent, et la chute du dictateur n'y changera pas grand-chose.
Durée: 8h. 20min.
Édition: Paris, Seuil, 2009
Numéro du livre: 16741
ISBN: 9782020193610

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Lu par : Jean Frey
Durée : 8h. 25min.
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Résumé:Roumanie, janvier 1945 : la population germanophone de Transylvanie est déportée en Russie. Cette mesure, exigée par le nouvel allié soviétique de Bucarest, vise une population soupçonnée d'avoir soutenu l'Allemagne nazie pendant la guerre. Le jeune Leopold sait qu'il est sur la liste, comme la plupart des Saxons de Transylvanie entre 17 et 45 ans en état de travailler. Il prépare sa petite valise, des affaires chaudes, quelques livres, puis, quand la police roumaine vient le chercher à trois heures du matin, par -15° C, il reçoit les mots de sa grand-mère « Je sais que tu reviendras » comme un viatique. Il ne sait pas qu'il passera cinq ans dans un camp de travail soviétique. L'usine de charbon, la tuilerie, la cimenterie, des baraquements élémentaires, une ration de pain et deux rations de soupe par jour, les diarrhées et les poux : tel sera le quotidien de Léopold. Il se fait le narrateur de cette réalité terrifiante
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Résumé:Elle est née un dimanche, la petite orpheline de huit ans. Et les enfants du dimanche ont toujours de la chance, c'est connu! Pourtant, les dimanches s'étirent bien tristement à l'orphelinat. Mais heureusement, tous les dimanches ne se resemblent pas : il en viendra un si merveilleux qu'il transformera à tout jamais tous les jours de la semaine. En effet, un jour, apparaît une jeune femme, Madame Ulla Fiedler, qui chaque dimanche, prendra en charge la fillette pour sa sortie hebdomadaire de l'orphelinat... Cette petite fille raconte la vie bien triste de l'orphelinat, surtout le dimanche. Ses moments d'attente, ses réflexions, ses espoirs. Mais heureusement cette « maman du dimanche », bien différente de ce qu'on peut imaginer d'une mère adoptive, lui redonne espoir. Elles vont apprendre à se connaître, à s'aimer et à résoudre ensemble leurs problèmes.
Lu par : Jean Frey
Durée : 6h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Dans son prologue, Jenny Erpenbeck nous dit que tout lieu finit toujours, après avoir subi une série de transformations, par revenir à « sa désolation originelle », à son immuabilité, à l'intérieur de laquelle le nom désincarné a fini par se fondre. Un lieu, un nom. Celui de Klara qui devient de fait très vite fantomatique : elle se suicide à la page 25 du roman. Elle se donne la mort parce qu'on lui a retiré son bois, là où, mélancolique, elle aimait à se perdre. La forêt de la défunte est morcelée, redistribuée. Elle n'a plus de propriétaire. Plus de nom donc. Et sur cette absence Jenny Erpenbeck a bâti son livre, débordant du même coup cette apparente unité d'espace et d'identité. Douze personnages se succèdent pendant près d'un siècle dans ces fameuses futaies. Un bois qui change de forme, de destination avec les aléas de l'histoire, du lieu de villégiature au refuge en temps de guerre. Là se sédimente une étonnante écriture polyphonique où se mêlent poèmes, bribes de fiction, listes, traités géologiques ou de bonne conduite.
Lu par : Sylviane Tastavi
Durée : 8h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:A la fin du 19ème siècle, de nombreux artistes sont séduits par Ouessant, qui de par son éloignement de la terre, la beauté rude de ses paysages, son histoire liée aux aventures de la mer et à ses traditions, en font une source d'inspirations artistiques en tous genres. Dans son roman - La Mer - Bernhard Kellermann qui séjourne à Ouessant en 1907 décrit les paysages de la Pointe de Pern. Il évoque -comme l'a rapporté le peintre Jacques BUREL- « le fourmillement d'images, de bruits et d'odeurs, le vent qui vous empoigne, la mer qui tonne et vous oubliez tout le reste. Le temps a disparu ! »