Contenu

Rien que du ciel bleu

Résumé
Frank Copenhaver a tout fait pour se conformer aux usages de la société et pour toucher les dividendes de bonheur qui étaient promis en récompense. Ancien hippie, rock'n'roller des sixties, il a investi son énergie et son imagination dans les affaires. Ayant posé son baluchon dans sa province natale du Montana, il y a fait fortune comme il convient par la hardiesse, la ruse, le flair, la sociabilité, le respect des rites de la tribu. Fini le hash et les amours de rencontre, voici la défonce pour le travail, les cours de la Bourse, la vieille ferme paternelle que l'on rachète pour en faire un établissement moderne. Frank est un yuppie revu selon les canons de la légende cow-boy du Montana. Et puis un jour, une petite pierre de cet édifice se détache, et tout commence à s'écrouler.
Durée: 11h. 7min.
Édition: Paris, C. Bourgois, 1994
Numéro du livre: 15738
ISBN: 9782267012224
Collection(s): Fictives

Documents similaires

Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 7534
Résumé:Si vivre, c'est avant tout ne pas manquer de parole à l'éternité, on pratiquera bien sûr la pêche à la mouche dans les rivières du Montana tout en élevant des bouvillons sur un ranch de cow-boy. Mais pour Lucien Taylor, le héros de "La Source chaude", les choses ne sont pas aussi simples : deux femmes au moins se partagent son coeur et, lorsque après des années tumultueuses il devient enfin riche et respectable en créant un établissement thermal, une question le taraude : est-ce vraiment ça, le rêve américain ?
Durée : 31h. 6min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 67173
Résumé:Dans « Une énigme », un vieux cow-boy déambule dans la rue principale de Livingston (Montana) après la fermeture des bars. « Il ne restait plus beaucoup de spécimens de son genre, de ces types qui s’étaient fait amocher par des chevaux dans des coins éloignés de tout secours et qui avaient toujours les mains aussi dures que du cuir. Ils ne quittaient jamais leur vieux Stetson afin qu’on ne les prenne pas pour des cheminots. » Suivent un architecte maussade, un accident de voiture, un pirate de la route, un rapport sexuel inopiné et une explication avec un policier, tout cela en l’espace de cinq pages. Dans le dernier paragraphe, l’image du vieux cow-boy arpentant la rue déserte prend une tout nouvelle signification qui vient éclairer les vicissitudes de l’humaine condition. « Kangourou » met en scène un homme en liberté conditionnelle, récidiviste, qui traverse l’État pour aller récupérer les cendres de sa mère, pourchassé par son contrôleur judiciaire et un flic nerveux de la gâchette ; « L’Automobiliste » un enfant victime inconsciente d’une mère négligente ; « Little Big Horn » un narrateur qui évoque, avec humour et à ses dépens, une histoire d’amour de jeunesse qui tourna court ; dans « Tango » un médecin se remémorant ses difficultés à communiquer avec une certaine femme et les conséquences tragiques de cet échec. Thomas McGuane livre ici neuf textes ciselés qui confirment, s’il en était besoin, son statut de maître de la nouvelle. Son art, qui convoque et mêle avec fluidité le merveilleux et le terre-à-terre, s’attache à dépeindre avec un fatalisme grinçant mais non exempt de compassion les rêves brisés et les mauvaises décisions d’exclus, de marginaux et de contestataires qui cherchent à faire la paix avec le monde. L’auteur sait extraire l’ordre du chaos et, en un seul paragraphe, rendre cohérents des événements et des images en apparence sans rapports.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 14h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13532
Résumé:Quatrième de couverture : De Marquette à Veracruz Après Dalva et La Route du retour, Jim Harrison livre ici son grand roman sur le Michigan, une région qui représente à ses yeux ce que le Sud des États-Unis incarnait jadis pour Faulkner : non pas un simple décor, mais la prégnance d'un lieu aimé, un territoire habité voire hanté par l'Histoire. Car c'est pour régler de vieux comptes avec sa famille riche, compromise depuis trois générations dans l'exploitation forestière éhontée du Michigan, que David Burkett décide de s'exiler dans un chalet de la Péninsule Nord. Son père est une sorte d'obsédé sexuel, un prédateur qui s'attaque à de toutes jeunes filles, tandis que sa mère se réfugie dans l'alcool et les médicaments. Au cours de son passage à l'âge adulte - car il s'agit bel et bien d'un roman d'éducation contemporain -, David, le narrateur du roman, fera la connaissance d'un inoubliable triumvirat de jeunes femmes : Riva la Noire qui a décidé de consacrer sa vie aux enfants miséreux, Vernice la poétesse affranchie des conventions, et Vera, la jeune Mexicaine violée par le père de David alors que le jeune homme en était amoureux. De Marquette à Veracruz est ainsi le roman de la haine du fils contre le père, le récit d'une vengeance (vieux thème harrisonien déjà présent dans Légendes d'automne) : deux décennies d'études permettront à David de mieux comprendre la rapacité de ses ancêtres paternels, leur destruction planifiée d'immenses régions aux seules fins du profit immédiat...
Durée : 9h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13555
Résumé:Quatrième de couverture : Thomas Vanderlinden raconte l'histoire remarquable de sa mère, Rachel, et des deux hommes avec lesquels elle a partagé sa vie. Tous deux s'appelaient Rowland Vanderlinden. Le premier, parti en voyage, n'est jamais revenu. Le second Rowland, un homme que Rachel a accepté sans poser aucune question, était un mystère. Qui était-il ? Et qu'est-il arrivé au premier Rowland Vanderlinden ? Déterminé à percer les secrets des deux hommes, Thomas part à la recherche du premier Rowland, et le retrouve finalement sur une île isolée au milieu de l'océan Pacifique. Le premier Rowland raconte alors à Thomas ses nombreuses mésaventures et peu à peu Thomas apprend à le respecter
Durée : 16h. 16min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 32300
Résumé:Dans cette copieuse autobiographie, " Big Jim " lâche la bride à ses " sept obsessions : l'alcool, le strip-tease, la chasse et la pêche (et les chiens), la religion, la France, la route et notre place dans le monde naturel " en sept chapitres aussi savoureux que des ris de veau aux morilles accompagnés d'un grand Côtes-du-Rhône (actuellement, son vin préféré). Mais En marge montre aussi le " pauvre petit Jimmy ", fou de douleur après la perte de son œil gauche, sujet à des dépressions chroniques, seulement capable de survivre au fond de la forêt, dans un chalet solitaire situé près d'un lac, comme le fit Henry David Thoreau auteur de ce livre fondateur de la littérature américaine qu'est Walden. Entre ces deux figures imaginaires et presque mythiques que sont " Big Jim " et " Poor little Jimmy ", se dresse de toute sa stature - fil rouge de cette autobiographie - l'écrivain Jim Harrison, dont l'écriture à la fois truculente et mélancolique, violente et subtile, nous propose depuis près de quarante ans un portrait inédit de cet autre mythe qu'est l'Amérique
Lu par : Martine Moinat
Durée : 10h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14977
Résumé:A partir du récit du narrateur de son deuxième roman, M. Hata, un Américain d'origine japonaise, ayant plus de soixante-dix ans, installé depuis 1963 dans une petite ville de l'Etat de New York, Chang-rae Lee dépeint avec une cruauté d'une délicatesse extrême, le souci obsessionnel d'un homme, qui a mené une vie "d'obligations et de politesse", "A Gesture Life", comme le dit le titre original, perpétuellement soucieux de faire ce qu'il faut pour "être adopté comme citoyen, collègue ou partenaire" ... Tout cela, le lecteur le sait dès les premiers chapitres, vaguement alarmé par cette apparence trop lisse, alerté par quelques éléments "qui ne collent pas" : l'incompréhension entre lui et sa fille, cette histoire d'amour avec Mary Burns qui a tourné court, sans raison apparente. Il suffira d'un incident - un incendie qu'il a lui-même malencontreusement provoqué - pour déchaîner des forces irrépressibles : les souvenirs sont moins faciles à contrôler qu'un comportement ; ils viennent heurter de plus en plus violemment la retraite de ce vieux monsieur affable et circonspect, surgissant comme la tête du nageur qui refait surface après un plongeon, brisant le miroir d'eau de la piscine.
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 6h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20037
Résumé:Dans La Fille, la narratrice s'appelle Rory Dawn Hendrix, "fille arriérée d'une fille arriérée, elle-même produit d'une lignée d'arriérées". Elle vit dans un trailer (une "caravane"), dans l'ambiance miséreuse de La Calle (le lieu-dit qui réunit ces mobil-homes habités par ces laissés-pour-compte). Ror' (comme la surnomme sa mère) se bat pour grandir. Ces conditions de vie misérables ne parviennent pas à briser cette jeune rebelle. Portée par une foi bancale dans un manuel de scout, genre Castors Juniors, au sein duquel elle puise sa force, Ror' peut compter sur l'enseignement de sa grand-mère et sur les conseils de sa mère pour se construire.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 11h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20193
Résumé:Le jour de ses neuf ans, Rose Edelstein mord avec délice dans le gâteau au citron préparé pour l'occasion. S'ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément l'émotion éprouvée par sa mère, alors qu'elle assemblait les couches de génoise et de crème. Sous la douceur la plus exquise, Rose perçoit le désespoir. Ce bouleversement va entraîner la petite fille dans une enquête sur sa famille. Car, chez les Edelstein, tous disposent d'un pouvoir embarrassant : odorat surpuissant ou capacité de se fondre dans le décor au point de disparaître. Pour ces superhéros du quotidien, ce don est un fardeau. Chacun pense être affligé d'un mal unique, d'un pouvoir qu'il faut passer sous silence. Comment vivre lorsque les petits arrangements avec la vérité sont impossibles ? Comment supporter le monde lorsque la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ?
Lu par : Elisabeth Celton
Durée : 8h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35375
Résumé:Babelio: Norman Moonbloom est un rêveur qui n'a jamais réussi à aller au bout des choses. Après des études avortées, il se voit confier par son frère autoritaire un poste de gérant de plusieurs immeubles à New York, pour la plupart défraîchis et sur le point de s'écrouler. D'un air distrait et distant, il fait la tournée des locataires pour récolter ses précieux loyers. Mais alors que la mission semble des plus simples, il va devoir se confronter à l'intimité des autres. Et les personnages qui peuplent ces appartements sont hauts en couleur. Il y a Karloff, un Juif d'Europe centrale centenaire qui a choisi de vivre dans la crasse et de boire pour oublier. Stan Katz, le joueur de trompette blanc qui partage un appartement avec Sidone, un batteur noir homosexuel ? les deux font la bringue à défaut de faire la paire. Des familles étriquées, des couples qui se disputent à coups de jets de bouteilles, des professeurs alcooliques qui récitent du T.S. Elliot en conspuant la société. Sans parler de leurs récriminations constantes : réparer ceci, réparer cela, boucher ce trou, repeindre, remplacer, vider... Sortant peu à peu de sa léthargie, c'est plein d'entrain et de façon frénétique qu'il va alors tenter de remettre à neuf ces immeubles et de rafistoler ces êtres bosselés, et prendre du même coup conscience de sa propre existence. Edward Lewis Wallant nous entraîne avec Moonbloom au coeur d'un microcosme grouillant de vies qui, à la façon d'un George Perec dans La vie mode d'emploi, dresse un tableau de la comédie humaine drôle et émouvant. "Tous les romans qu'il a eu le temps de terminer durant sa courte vie sont de parfaits petits chefs-d'oeuvre. Moonbloom est un livre plein de charme, traversé par un comique léger non exempt de mélancolie.' Dave Eggers (extrait de la préface)
Durée : 17h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 9232
Résumé:A peine trente ans et déjà mariés : Russell, éditeur, et Corrine, courtière en Bourse, n'ont pas de temps à perdre. Dans le New York des années 1980, seule compte la réussite. Et ils ont réussi un sans-faute. Séduisants, ambitieux, pas encore riches mais bien décidés à le devenir, ils vivent à cent à l'heure. Soudain, sans raison, tout se met à déraper... Un portrait grinçant de la jeunesse dorée new-yorkaise, artificielle et sans âme.
Durée : 6h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24074
Résumé:Après l'atroce assassinat de Lane, sa fille unique, âgée de onze ans, Ismaël Kidder enlève un quidam qu'il a décidé de tenir pour coupable du crime. Dans le sous-sol de sa coquette maison de romancier à succès où il le séquestre à l'insu de tous, il soumet l'homme à la torture... A travers ce portrait sans concession d'un individu fou de douleur passant du statut de victime à celui de bourreau, Percival Everett, qui écrivit ce roman en réponse aux exactions commises, au nom du salut des Etats-Unis d'Amérique, dans le camp de Guantánamo ou la prison d'Abou Ghraib, dresse un audacieux parallèle entre un supplice infligé à l'échelle individuelle et la pratique de la torture en temps de guerre. Dès lors, Ismaël Kidder semble incarner, dans son délire d'ange exterminateur dissertant sur les fondamentaux de la philosophie antique, cet homme tristement universel en qui peuvent cohabiter, pour se conforter l'une l'autre, raison et barbarie, deux ressorts douloureusement cruciaux de l'histoire contemporaine.
Lu par : Thérèse Proust
Durée : 11h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 28778
Résumé:Elles se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées depuis : tout le monde les appelle "les Suprêmes", en référence au célèbre groupe de chanteuses des seventies. Complices dans le bonheur comme dans l'adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont, depuis leur adolescence, fait de l'un des restaurants de leur petite ville de l'Indiana longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de nourritures diététiquement incorrectes tout en élaborant leurs stratégies de survie. Née dans un sycomore, l'intrépide Odette, qui mène son monde à la baguette, converse secrètement avec les fantômes et soigne son cancer à la marijuana sur les conseils avisés de sa défunte mère, tandis que la sage Clarice endure les frasques de son très volage époux pour gagner sa part de ciel. Toutes deux ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l'existence n'a cessé de meurtrir. D'épreuves en épreuves, l'indissoluble trio a subsisté contre vents et marées dans une Amérique successivement modelée par les ravages de la ségrégation raciale, l'insouciance des années hippies, la difficile mise en route de "l'ascenseur social", l'embourgeoisement, sous la houlette des promoteurs immobiliers, des quartiers naguère réservés aux Noirs et les nouveaux catéchismes de la modernité mondialisée.