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Désert

Résumé
Avec Désert - prix Renaudot en 1980 - Le Clézio, écrivain discret, presque secret, accède à une reconnaissance enthousiaste du public. Depuis, sa notoriété ne s'est pas démentie au fil d'une production pourtant singulière, tant par la forme qui rompt avec le formalisme du roman que par les thèmes toujours en marge d'un monde qui avance irrémédiablement. Nourris au sein de la nature vierge, de la mer ou des déserts, les personnages de Le Clézio, abreuvés de légendes intimes ou porteurs de l'histoire des peuples, errent inlassablement sur les chemins du retour. La certitude de l'appartenance, le souvenir des paysages perdus, constituent les forces vitales que ne peuvent ébranler la vulgarité des hommes ou l'emprise de la ville. Telle Lalla, arrivée dans les quartiers sordides de Marseille comme un navire échoué, mais avec la lumière du désert dans les yeux et le sang des guerriers du Rio de Oro dans les veines. Alors, si la force de l'identité rend tout exil cruel, elle tient aussi lieu d'espoir...
Durée: 10h. 44min.
Édition: Paris, Gallimard, 1980
Numéro du livre: 1551
ISBN: 9782070207121
Collection(s): Le Chemin

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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: "Awaïté Pawana!" C'était le cri lancé jadis par l'homme de vigie des baleiniers. Un cri synonyme de mort pour les baleines, qui voyaient tout à coup leur refuge transformé en piège. Le capitaine Melville Scammon était assuré de faire bonne pêche mais, en livrant cette lagune à la cupidité des hommes ne commettait-il pas une erreur irréparable?
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: JMG Le Clézio ouvre ici sa boîte noire, qui révèle ce qui l’a éveillé à l’écriture. D’abord l’image des murailles sur la Méditerranée, qu’avaient élevées les Allemands à Nice pour empêcher la population civile d’accéder à la mer. Pendant la guerre, la faim et la maladie étaient partout. De là est née une sensibilité singulière pour capturer tout ce qui se passe. Puis son premier roman, écrit à dix ans, qui imaginait l’histoire d’un enfant africain quittant l’Europe… C’était l’époque où il rejoignait le Nigéria, où vivait son père médecin. Un père qu’il n’avait jamais connu à cause de la guerre. Un père qui lui ferait découvrir un continent et un destin nouveaux. En vivant avec des enfants africains, en faisant l’expérience d’une nature si différente, si riche et si fragile, il a forgé son goût de la liberté. Sa liberté, c’est de pouvoir écrire. De ses ancêtres bretons échoués sur l’île Maurice, de sa famille mauricienne, (l’île appartient à l’Union africaine), de son père britannique (Maurice étant alors une colonie), de sa seconde enfance nigériane, JMG Le Clézio conclut qu’il a une « identité nomade ». Toute son œuvre vit de son rapport au monde si singulier. De son attention à l’autre, au déshérité, à l’indésirable. De sa volonté que l’écriture devienne action. L’utilité de la littérature semble utopique face aux désastres du monde. Dans ces pages, il essaye d’y répondre avec sa franchise, sa culture, sa vision.
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Lu par:Michel Joyet
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Résumé: Voici donc des histoires croisées, celle de Jérémie, en quête de Raphus cucullatus, alias l'oiseau de nausée, le dodo mauricien jadis exterminé par les humains, et celle de Dominique, alias Dodo, l'admirable hobo, né pour faire rire. Leur lieu commun est Alma, l'ancien domaine des Felsen sur l'île Maurice, que les temps modernes ont changée en Maya, la terre des illusions : «Dans le jardin de la Maison Blanche le soleil d'hiver passe sur mon visage, bientôt le soleil va s'éteindre, chaque soir le ciel devient jaune d'or. Je suis dans mon île, ce n'est pas l'île des méchants, les Armando, Robinet de Bosses, Escalier, ce n'est pas l'île de Missié Kestrel ou Missié Zan, Missié Hanson, Monique ou Véronique, c'est Alma, mon Alma, Alma des champs et des ruisseaux, des mares et des bois noirs, Alma dans mon cœur, Alma dans mon ventre. Tout le monde peut mourir, pikni, mais pas toi, Artémisia, pas toi. ..."
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: " "Ballaciner" signifie adresser une ballade au cinéma... Pour moi le cinéma a d'abord été un contact avec le monde extérieur. Je suis né pendant la guerre, j'étais enfant dans une période de rationnements et d'enfermement. Grâce au cinéma... les projections que nous faisions sur un écran improvisé dans le corridor de l'appartement de ma grand-mère à Nice ..., j'ai découvert ce que c'était que la rue, les villes, la guerre, les incendies, l'avion et les sous-marins, et aussi les moments de peur ou de drôlerie, les comportements mystérieux et assez comiques des adultes. Par la suite, j'ai découvert ce que c'était que l'art et la culture. Les livres ne me proposaient pas les mêmes avantages (hormis les encyclopédies). Ils possédaient une voix intérieure et c'était le pouvoir des mots qui opérait, non le réel. " J.M.G. Le Clézio.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Parce que le conte peut faire reculer la mort, Bitna, étudiante coréenne sans un sou, invente des histoires pour Salomé, immobilisée par une maladie incurable. La première lutte contre la pauvreté, la seconde contre la douleur. Ensemble, elles se sauvent dans des récits quotidiens ou fabuleux, et bientôt la frontière entre réalité et imaginaire disparaît. Un roman qui souffle ses légendes urbaines sur la rivière Han, les boulevards saturés et les ruelles louches. Sous le ciel de Séoul se lève « le vent de l’envie des fleurs »...
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Présentation de l'éditeur : Daniel ne parle presque pas et n'a pas d'amis. On dirait qu'il dort les yeux ouverts. Il a l'air de venir d'ailleurs. Il aurait pu s'appeler Sindbad le Marin, dont il a lu les aventures, le seul livre qu'il connaisse par coeur : son regard ne s'anime que lorsqu'on lui parle de mer et de voyages. Mais la mer, il ne l'a jamais vue. Alors, un jour de novembre, sans rien dire à personne, il s'en va pour ne plus jamais revenir...