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La République des corbeaux: nouvelles

Résumé
Un juge retraité, en villégiature dans une petite station thermale de la côte portugaise, a la révélation de sa vie: il aperçoit, à l'horizon du soleil couchant, une bande de cochons-volants. Un ingénieur des mines, devenu l'Ange Exterminateur des cafards, se mue progressivement en gigantesque cancrelat. Un boutiquier se change en bison, un dictateur en dinosaure... Depuis son lointain Orient natal, la fable, outre sa vocation morale, a souvent une dimension politique. On comprend que ce genre ait retenu l'attention d'un écrivain aussi attaché au destin de son pays que José Cardoso Pires qui, en 1969, soit cinq ans avant la Révolution des Oeillets, éreintait le régime de Salazar dans une longue nouvelle à clefs: "Son Excellence le Dinausaure". Vingt ans plus tard, il insérait ce texte dans "La République des corbeaux", parmi six autres fables en prose. La critique a justement souligné le don aigu de l'observation, l'implacable précision de José Cardoso Pires. Encore convient-il d'insister sur son immense fantaisie, sa pénétration psychologique et l'humour qui ne lui fait jamais faux bond.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 5h. 31min.
Édition: Paris, Gallimard, 1992
Numéro du livre: 15260
ISBN: 9782070724949
Collection(s): Du monde entier

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Durée:2h. 45min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:23754
Résumé: Mário de Carvalho est décidément un maître de la subversion. Son dernier roman nous offre une satire réjouissante de notre société de fausses valeurs et de réputations usurpées, à travers un personnage de petite arriviste sans scrupules qui sévit dans les médias. Mais, outre qu'elle nous amuse énormément, elle n'est pas dénuée de charme - et de nous demander si nous n'aurions pas tous quelque chose d'Eduarda Galvao ? En tout cas les amours intéressées d'Eduarda la mènent au cœur du Parti communiste, et c'est l'occasion pour l'auteur de se pencher sur l'affligeante décadence - à moins qu'il ne s'agisse d'une évolution structurelle normale - de l'institution et de ses membres. Ce qui donne lieu à un bon nombre de scènes proprement hilarantes à travers les péripéties de l'existence d'un certain Joel Strosse, qui s'est mis dans la tête d'obtenir sa carte alors que tout le monde la rend. Le propos est sans doute plus sérieux qu'il n'y paraît et au bout du compte les militants décatis ne sont ni absous ni condamnés, comme s'ils appartenaient à cette génération désenchantée et victime des temps qu'affectionne Mário de Carvalho.
Durée:8h. 20min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:17278
Résumé: A Lisbonne, Joel Strosse, personnage étriqué, veut s'inscrire au parti communiste et prend des mines de conspirateur en souvenir d'une révolution à laquelle il n'a pas participé. Dans un souci d'optimiser les ressources humaines, son supérieur hiérarchique, un diplômé illettré de l'école de Montpognon en Suisse, vient de le muter vers un poste de bibliothécaire. De son côté, Eduarda Galvao, charmante arriviste dépourvue de scrupule, commence une fulgurante carrière de journaliste. Avec Mário de Carvalho, les milieux branchés, culturels, les médias et la société moderne dans son ensemble en prennent pour leur grade à travers une galerie de personnages hauts en couleur. Les considérations hilarantes du narrateur ajoutent à cette satire joyeuse une distance ironique.
Lu par:
Durée:3h. 30min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:23475
Résumé: «En contrepoint de ses œuvres de fiction, António Lobo Antunes, dans Livre de chroniques, ne cesse de laisser penser ses sens. Il bouscule une fois encore nos idées reçues sur l'écriture, fouille les labyrinthes de la mémoire, architecture ses obsessions : la guerre - celle des sexes, celle des Etats, celle des groupes sociaux, toutes celles qui donnent envie de "regarder, avec une émotion croissante, une gravure poussiéreuse dans le grenier qui montre une jubilante multitude de pauvres autour de la guillotine où l'on coupe la tête de rois" -, la cruauté, la désespérance. "Peut-être qu'il fait toujours nuit quand on a grandi ?" Le Livre de chroniques refermé, comme chaque page écrite par António Lobo Antunes depuis Le Cul de Judas, incite le lecteur à pénétrer dans cette nuit afin de mieux entendre la sienne.» Claire Juliet, Le Passe-Muraille Des scènes de l'enfance de A. Lobo Antunes ressuscitées dans leurs moments de grâce ou de terreur. Des fables sur des couples abîmés, fracturés, en mal d'amour, des évocations poignantes de tête-à-tête avec des patients qu'il soignait dans un hôpital psychiatrique. Des monologues de veuve, d'assassin, de colonel à la retraite, de collectionneur de papillons, de boxeur, de bègue...
Durée:3h. 29min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:36914
Résumé: La plupart des textes rassemblés dans ce volume sont inédits. Ils s’inscrivent dans la démarche propre à Pessoa d’imaginer des points de vue multiples, des voix contradictoires imposant leur logique ou leur personnalité au récit. On peut classer ces proses en des catégories distinctes : les paradoxes – qui procèdent du même état d’esprit que Le Banquier anarchiste ; les fables, qui s’achèvent par une morale philosophique ou politique ; les histoires d’horreur et de mystère ; les contes compassionnels. Ces textes peu connus complètent notre compréhension de l’immense poète aux multiples facettes.
Durée:2h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17275
Résumé: Ces Lettres à Sandra sont celles d'un homme à celle qui n'est plus, enlevée par la maladie. Celles d'un bilan, celles d'une vie qui n'était pas celle qu'il aurait souhaitée, celles de deux solitudes. L'homme qui les écrit, en l'occurrence un écrivain, est peut-être un peu amer. Il s'est muré dans une solitude pour ce qui sera la dernière chose qu'il écrira : des lettres à la disparue. Des lettres qui n'étaient pas destinées à la publication, comme l'annonce Xana, sa fille, en guise d'avant-propos, mais qu'on lui a demandé de faire publier.
Lu par:Nadine Maugie
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:30641
Résumé: La photo était là sur l'étagère tout en haut de la bibliothèque de son père. Un groupe d'hommes et de femmes autour d'une table de restaurant et parmi eux ses parents, l'éditorialiste lucide et la comédienne étrangère. Lorsque la CBS lui commande un documentaire revisitant les mythes de la révolution des Oeillets, Ana Maria réalise que tous les acteurs du coup d'Etat qui renverse la dictature se trouvent sur cette photo. En compagnie de deux journalistes aussi jeunes qu'elle, elle les retrouve et, au fil de son enquête, découvre l'effet du passage du temps non seulement sur ces héros, mais aussi sur la société portugaise. Survivants d'un temps oublié, les personnages de la photo essaient de recréer ce qu'a été l'illusion révolutionnaire, et le difficile chemin vers la démocratie. Le regard des jeunes gens sur les protagonistes d'une histoire que personne ne veut plus entendre réécrit cruellement leur épopée. Lídia Jorge s'intéresse à l'espace indéfini qui sépare le récit que l'Histoire dévoile, avec ses vérités difficiles à affronter et la création du mythe, le moment où la vie a été transformée en une construction de l'imaginaire ou de la volonté. Un roman exceptionnel sur la politique et le destin des rêves. Grand prix luso-espagnol d'art et de culture 2014 Prix Vergílio Ferreira 2015.
Durée:8h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35040
Résumé: L'histoire d'Euridice Gusmao, ça pourrait être la vôtre, ou la mienne. Celle de toutes les femmes à qui on explique qu'elles ne doivent pas trop penser. Et qui choisissent de faire autrement. "Responsable de l'augmentation de 100 % du noyau familial en moins de deux ans, Euridice décida de se désinvestir de l'aspect physique de ses devoirs matrimoniaux. Comme il était impossible de faire entendre raison à Antenor, elle se fit comprendre par les kilos qu'elle accumula. C'est vrai, les kilos parlent, les kilos crient, et exigent - Ne me touche plus jamais. Euridice faisait durer le café du matin jusqu'au petit déjeuner de dix heures, le déjeuner jusqu'au goûter de quatre heures, et le dîner jusqu'au souper de neuf heures. Euridice gagna trois mentons. Constatant qu'elle avait atteint la ligne, cette ligne à partir de laquelle son mari ne s'approcherait plus d'elle, elle adopta à nouveau un rythme alimentaire sain".
Durée:3h. 47min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33697
Résumé: Dans un article récemment paru dans El Pais, Alberto Manguel qualifiait Gonçalo M. Tavares comme étant "l'un des plus ambitieux écrivains de ce siècle". Avec son nouveau roman, intitulé Matteo a perdu son emploi, on ne peut qu'adhérer à ce jugement. Chaque personnage que le lecteur rencontre en fin de chapitre est le protagoniste du suivant, tel un domino qui entrainerait le suivant dans sa chute. Tout commence avec Aaronson, qui a pour habitude de faire son jogging quotidien autour d'un rond-point, et ce dans le même sens giratoire. Lorsqu'un matin il décide de prendre le rond-point à contre-sens, la mort le fauche, écrasé par Ashley qui va alors rencontrer Bauman et ainsi de suite jusqu'à l'apparition de notre héros, le vrai, Matteo, celui qui a perdu son emploi... Le lecteur est introduit dans un univers vertigineux semblable à celui de Lewis Carroll pour être ensuite précipité dans un monde halluciné à la façon d'un William Burroughs. Les thèmes sont multiples, les personnages apparaissent et disparaissent, les surprises sont toujours détonantes et les ambiguïtés sont reines. Cette réflexion sur le monde contemporain démontre non sans humour que la raison s'arrête où la folie commence, que la vie n'est qu'une succession d'épisodes tragicomiques, et que les lois qui nous régissent sont souvent aussi justes qu'absurdes et ironiques. Pour Gonçalo M. Tavares, aucun doute possible, le salut viendra du savoir et de la littérature.
Lu par:Serge Cantero
Durée:13h. 26min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31336
Résumé: À Lisbonne, un policier a reçu pour mission de neutraliser les « actes anti-sociaux » d'une bande d'adolescents dont la base de repli se situe dans le quartier du Premier Mai. Dans le rapport destiné à sa hiérarchie, il mêle des appréciations personnelles et politiques, des confidences plus intimes. Au fil des chapitres, une vingtaine de voix se succèdent et plongent le lecteur dans cette cité du Premier Mai délabrée, ravagée par les problèmes sociaux.
Durée:14h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30128
Résumé: Un dimanche de Pâques. Il pleut sans discontinuer sur Lisbonne. Une femme se meurt, veillée par ses enfants qui s'entre-déchirent. Tour à tour, ils se remémorent les heures fastes de leur histoire, lorsque l'élevage de taureaux de combat faisait la fierté et la prospérité de la famille des Marques. Mais ils sondent aussi les recoins les plus sombres de leurs existences. Francisco, Joao, Ana, Beatriz et Mercilia, la vieille servante : tous font entendre leurs craintes, leurs regrets et leurs rancoeurs au fil d'un récit bâti sur le rythme d'une corrida, dans l'attente de l'infaillible coup de grâce.
Durée:8h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17839
Résumé: Il s'agit de la chronique d'une famille de Benfica (un quartier populaire de Lisbonne) : une famille d'artisans menuisiers-ébénistes habitée par le deuil. C'est une famille triste, où les hommes en particulier se révèlent décevants (fourbes, infidèles, lâches et souvent brutaux) et où la seule lumière vient des enfants. Le « cimetière de pianos » est un entrepôt attenant à l'atelier d'ébénisterie, où sont entassés de nombreux pianos anciens et inutilisables, qui semblent attendre de revivre. Le récit du père (mort depuis longtemps mais encore présent et qui semble tout savoir sur le devenir des siens) alterne avec le récit du fils, Francesco (mort d'épuisement en courant le marathon aux Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912). Au coeur de ce roman : le récit du marathon fatal, kilomètre par kilomètre, où s'enchevêtrent la voix du fils qui décrit les sensations de la course et les pensées et réminiscences qui lui viennent en courant, et la voix un peu plus lointaine du père.
Lu par:Jean Frey
Durée:1h. 41min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15898
Résumé: Grâce à sa plume et au travers d'un subtil dialogue, un banquier et commerçant, devenu richissime, originaire d'une classe sociale "défavorisé" nous démontre qu'il a choisi ce métier, par conviction politique au nom de son engagement anarchiste et son refus du communisme et du socialisme...