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Le dîner de Babette: nouvelles

Résumé
Dans un village isolé au bord d'un fjord norvégien vivent deux vieilles filles austères. Leur père, un pasteur protestant et puritain, les a élevées loin de toute idée de plaisir. Mais, par un de des concours de circonstances dont la vie a parfois le secret, elles ont hérité d'une cuisinière française, Babette, qui s'est réfugiée en Norvège après avoir fui la répression qui suivit la Commune. Un jour, Babette gagne dix mille francs à la loterie et décide d'offrir un merveilleux souper à ses patronnes et à tous leurs amis. Ce dîner va bien sûr être l'occasion de réveiller cette petite société confite dans la religion, les habitudes et les rancoeurs, et va nous prouver que vins fins et mets raffinés font autant pour la sérénité de l'âme et l'amour d'autrui que prière, jeûne et pénitence.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 7h. 58min.
Édition: Paris, Gallimard, 1988
Numéro du livre: 16272
ISBN: 9782070207498
Collection(s): Du monde entier

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Résumé:Les meilleures années appartiennent-elles toujours au passé ? En est-on responsable ? Ces questions viennent hanter Ingrid Dreyer, architecte et mère divorcée, au cours de quatre jours dramatiques, où plus rien ne se révèle être comme elle le croit. Lorsque son fils adolescent est arrêté pour des actes de violences, lorsque sa relation à un homme plus âgé et marié prend un tour inattendu, Ingrid Dreyer replonge dans les souvenirs de sa jeunesse solitaire et de son mariage raté, afin de tenter de comprendre pourquoi sa vie commence à ressembler à une impasse. Est-elle condamnée à reproduire les comportements, les lubies et les erreurs de sa mère, femme de lettres, qui a connu jadis son heure de gloire ? Les histoires de ces femmes ne sont-elles que les variations díun même thème et díun même drame ? Après Sous un autre jour et Les mains rouges, Jens Christian Grondahl propose ici un nouveau portrait de femme de notre temps, avec cette profondeur psychologique et cette subtilité stylistique qui sont sa marque. Les trajectoires díun certain nombre de personnages reliés entre eux par le sang, les rencontres ou les circonstances síinterpénètrent, se racontent par épisodes alternés, faits en grande partie de discours intérieurs, de va-et-vient entre présent et passé, de souvenirs, de drames muets et intimesÖ Classique dans sa construction, le récit est pourtant plus exigeant quíil níy paraît : les péripéties sont toujours celles de líâme plus que celle de líhistoire ou des corps. Díoù cette impression de minutage précis des journées, de mélange de suspens, de fluidité, díactes anodins et de pensées vertigineuses. Il faut, à líévidence, être maître de son art pour garder líintensité du récit díensemble, ce que Grondahl réussit une fois de plus.
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Résumé:David Fischer ne se doute pas que sa conversation téléphonique avec sa femme, alors qu'il est en voyage d'affaires à Londres, sera le premier signe annonciateur de trois jours qui mettront à mal bon nombre de ses certitudes. Car tout va bien dans la vie de cet avocat danois, et le dîner avec Nadeel, le petit-ami pakistanais de sa fille Zoë, qu'Emma lui annonce, ne lui pose aucun problème. Mais le lendemain matin, une fois rentré à Copenhague, il trouve une croix gammée taguée sur sa boîte aux lettres. Il décide de la remplacer et de n'en parler à personne, mais il est troublé. Sa femme Emma est anglaise. Mariée avec David depuis vingt-cinq ans, elle l'a suivi dans cette banlieue cossue de Copenhague pour se consacrer à l'éducation de leur fille Zoë mais aussi à la peinture, sans toutefois tenter une carrière. Le soir du dîner, quand elle prend l'initiative de parler des origines juives de David à Nadeel, le malaise dans cette famille en apparence sans histoire s'accroît tout d'un coup. Puis arrive le premier vernissage de Zoë, étudiante aux beaux-arts, où l'installation vidéo provocante qu'elle a conçue avec Nadeel risque bien de mettre le feu aux poudres.
Lu par : Annick Portmann
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Durée : 4h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14473
Résumé:"Cap sur le Groenland avec Jorn Riel, écrivain baroudeur et conteur malicieux. De son long séjour en Arctique il a rapporté des anecdotes, des récits, des "racontars". En un mot, des histoires d'hommes seuls sur une terre glacée où le soleil, l'hiver, se couche très longtemps. Ces rudes chasseurs ont d'étranges faiblesses, des tendresses insoupçonnées, des pudeurs de jeunes filles et des rêves d'enfants. Les solitaires s'emplissent de mots tus et, ivres de silence forcé, ils quittent parfois leur refuge pour aller "se vider" chez un ami. Ces nouvelles de l'Arctique ont la rudesse et la beauté du climat qui les suscite. Souvent râpeuses, toujours viriles, parfois brutales, saupoudrées de magie et de mystère, elles nous racontent un monde où la littérature ne se lit pas mais se dit, où l'épopée se confond avec le quotidien, où la parole a encore le pouvoir d'abolir le présent et de faire naître des légendes." (Babelio)
Lu par : Manon
Durée : 7h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38061
Résumé:Frank tient un atelier de carrosserie depuis qu’il a raccroché les gants. Avec son père, qui l’entraînait, il a éclusé les salles de boxe et enchaîné les matchs. Et puis basta. Ellen est infirmière à domicile. Discrète, elle est celle qui connaît les intérieurs des maisons, l’intimité et les traumatismes de chacun. Pas forcément pire que les siens. Elle a son franc-parler pour remettre à leur place les râleurs, tout en douceur. Ellen a dit non à la violence il y a longtemps. Lorsque son père est victime d’un accident, Frank n’a pas d’autre choix que d’hériter de ses dettes… et de ses ennemis. Il croyait savoir résoudre un problème : à coups de poing. Sa rencontre avec Ellen pourrait bien tout changer. [Source: Babelio, 2018]
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 5h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32863
Résumé:Cela aurait pu être un simple mariage blanc permettant à Elena de fuir la Roumanie de Ceausescu. Mais Scott, un photographe de presse d'origine américaine, s'attache beaucoup plus que prévu à cette jeune femme secrète, et lorsqu'elle le quitte, après quelques mois de vie commune au Danemark, il est désemparé. Cette séparation brutale ne lui permet pas de comprendre ce qui s'est réellement passé depuis leur rencontre, à la faveur d'un reportage de Scott à Bucarest. Quelque temps après, alors que Scott s'apprête à rentrer aux Etst-Unis, le fils de sa première épouse lui apporte une lettre provenant de Roumanie et destinée à Elena. A la demande de Scott, il va partir à la recherche d'Elena et devenir, presque malgré lui, la première personne à qui elle fera le douloureux récit de sa vie
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 12h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32034
Résumé:C'est au seuil de la vieillesse que le narrateur décide de nous raconter son histoire, trois moments de vie qui sont autant d'étapes décisives dans la construction de sa personnalité et de sa sensibilité. Il dépeint tout d'abord ses jeunes années et le tournant qu'a représenté le cancer de sa mère. A l'époque, le narrateur avait décidé d'approfondir sa connaissance de l'allemand afin de pouvoir lire Karl Marx et finalement découvrir une littérature germanique qui bouleverse son adolescence, de Thomas Mann à Rainer Maria Rilke. C'est aussi l'époque des premières amours et de la rencontre avec la fille de son professeur d'allemand, qui lui permet de découvrir Berlin d'avant la chute du mur. Puis vient l'âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce. Le narrateur a une quarantaine d'années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d'origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine, sa discrétion comme cette maturité arrogante qui rejaillit parfois. Mais c'est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage, notamment lorsqu'elle lui montre une vidéo d'elle et son mari, depuis disparu, lors d'une croisière sur le Danube au moment de passer les Portes de Fer, entre la Serbie et la Roumanie. Passion à nouveau éphémère qui le renvoie en fin de compte à sa condition d'homme solitaire et de père en alternance. A la veille de ses soixante ans enfin, c'est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée avec une photographe. Elle l'invite chez elle pour lui montrer son travail avant d'accepter de partir avec lui à Paestum, photographier ces ruines encore vivantes... Jens Christian Grøndahl brosse le portrait de cet homme et de son histoire avec une grande justesse, il s'immisce dans ses remords, ses obsessions, ses envies profondes. Les Portes de Fer parle d'amour et de solitude mais également du désenchantement de l'individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières
Durée : 7h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22144
Résumé:A l'approche de sa mort, Hans Christian Andersen, l'auteur des contes universellement connus, cherche le pardon pour sa vanité et pour avoir laissé sa mère et sa demi-sœur dans leur misère. Lui qui s'est largement mis en scène comme le vilain petit canard devenu cygne n'aimait pas qu'on lui rappelle ses origines modestes. Pour se faire une place dans un milieu qui lui était complètement fermé au départ, et où il voulait être acteur, il essuya d'innombrables humiliations et échecs avant d'écrire ses contes enfin appréciés de la critique. Au fur et à mesure que son état s'aggrave, Andersen est hanté par les personnes-clés de son existence, revoit les lieux qu'il a visités, de Paris à Constantinople, de Londres à Rome. Il fait le bilan de ses regrets et semble peu à peu accepter l'échéance qui vient. Malgré la renommée internationale dont il a joui de son vivant, malgré les louanges de plusieurs familles royales, de divers mécènes aristocrates et de grands artistes internationaux tels Hugo, Dumas, Balzac, Heine et Dickens, Andersen doutait terriblement de lui-même et de son œuvre. Abonné à l'amour impossible, il fut l'éternel insatisfait, vivant par procuration, se réfugiant dans son imaginaire avec un désir presque permanent d'être ailleurs ou d'être quelqu'un d'autre.