Une fête en larmes: [roman]
Résumé
A 80 ans, Jean d'Ormesson a traversé l'horreur de l'Histoire la fleur au fusil, butinant chez Cioran et Madame du Deffand son art du sourire dans la douleur. "J'aime la vie menacée par la mort", écrit-il dans Une Fête en larmes. Il nous l'avait déjà dit dans C'était bien: pour lui, le néant est partout, et c'est justement pour cela qu'il faut mordre à la vie. Cet amoureux de la conversation joue à nouveau de son art de parler de lui, sans jamais se livrer avec impudeur ou complaisance.
Lu par :
Jean Frey
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Durée:
10h. 15min.
Édition:
Paris, R. Laffont, 2005
Numéro du livre:
13827
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782221104835
Documents similaires
Lu par : Michèle Georgopoulos
Durée : 6h. 4min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 28166
Résumé:Un roman de société : "Tout passe." Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les mœurs, les frontières, les monnaies jusqu'à la religion. Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle. Un roman d'amour : "Rien ne change." Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d'une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même. L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble. Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s'est changé en roman d'amour, qui lui-même va se changer en roman de l'univers. Un roman de l'univers : "Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré." Au grand-père - désormais classique - de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ? Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite : les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu. Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages : la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.
Lu par : Claude Pahud
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 10264
Résumé:" Mon grand-père aimait le passé. Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baisers. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi. Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur. L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand : j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire ? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir. "
Lu par : Flory Lambelet
Durée : 32min.
Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 16647
Résumé:Il était une fois, dans une vallée lointaine entourée de montagnes, un petit garçon. Le chemin de fer passait près de chez lui et l'enfant guettait le train qui filait comme une flèche à travers la campagne. Son désir le plus grand était de monter dans ce train. Bientôt, il tombe très malade. Pour le réconforter, ses parents, aidés du médecin, décident de l'emmener à la gare.
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 1h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18372
Résumé:« Il y a des moments où l'histoire semble hésiter avant de prendre son élan : Hannibal quand il décide de passer les Alpes avec ses éléphants pour frapper Rome au coeur ; César sur les bords du Rubicon ; le général de Gaulle à l'aube du 17 juin 1940, quand il monte dans l'avion qui va l'emmener à Londres, vers une résistance qui peut paraître sans espoir. C'est un éclair de cet ordre que j'ai tenté de saisir : l'instant où Bonaparte, adulé par les Français qu'il a tirés de l'abîme, décide de devenir empereur. » À travers une conversation imaginaire et décisive entre Napoléon Bonaparte et Jean-Jacques Régis Cambacérès, son deuxième consul, Jean d'Ormesson explore la tension entre l'esprit révolutionnaire républicain et le désir de puissance. Il met en scène un Cambacérès ensorcelé par le charismatique Bonaparte. Si tous les mots prêtés à Bonaparte ont bien été prononcés par lui, l'auteur forge ce dialogue fictif à la veille de l'avènement du Premier Empire, aux Tuileries, vers le début de l'hiver 1803-1804.
Lu par : Thierry Hogan
Durée : 12h. 59min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 32896
Résumé:Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce « monde d'hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : « Vous n'imaginiez tout de même pas, que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires ». Les aventures d'un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l'éternité, et qui nous emportera.
Lu par : Pierre Monneron
Durée : 8h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 647
Résumé:L'auteur d' "Au plaisir de Dieu" fait un bilan plein d'humour et de malice de sa propre vie, de sa réussite éclatante, qui le surprend lui-même. Il invoque d'abord la mémoire de son père, ambassadeur de France, dont il trace un admirable portrait. Qui est ce «vagabond» qui passe, sinon Jean lui-même? Quand dit-il la vérité ? Quand rêve-t-il ? La jeune Irlandaise Lady Ann a-t-elle existé ? A-t-elle connu avec Lord Fitzgerald, colonel aux Gardes, un amour tragique ? Leur histoire est si-belle que nous ne cherchons pas à démêler la fiction de la réalité.
Lu par : Marie-Thérèse Hayoz
Durée : 9h. 46min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 9321
Résumé:"Ce qui m'a incité à écrire ce petit livre, ce n'est pas une connaissance approfondie de notre littérature : c'est son inquiète méconnaissance."
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 4h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17539
Résumé:Philippe, qui n'a connu que le plaisir, rencontre Béatrice en Italie. Elle lui semble jolie, sans plus, et douce. Philippe s'amuse au début de cet " amour pour rien " qui peu à peu le prend, l'occupe, l'obsède. Bientôt lassée par l'apparente légèreté du jeune homme, Béatrice se détourne de lui. Alors, mais trop tard, Philippe comprend que cet amour dont il jouait s'est mué en passion. Jean d'Ormesson, tout au long de ce récit doux-amer, tisse la trame d'un malheur et son envers persistant : un certain bonheur de vivre.
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17303
Résumé:Nous sommes des êtres vivants qui nous interrogeons sur ce que nous faisons là, sur ce qui s'est passé avant, sur ce qui arrivera après. Le coeur du problème est de savoir - ou de deviner, d'imaginer - si toute vie est absurde ou si le monde a un sens. Et une fois au moins, dans la vie de chacun d'entre nous, on peut penser que deux questions - et deux questions seulement - auxquelles il est difficile de se soustraire ne peuvent manquer de se poser ; La première est : Dieu existe-t-il ? La seconde est : qu'y a-t-il ...
Lu par : Flory Lambelet
Durée : 5h. 17min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 12695
Résumé:Ce petit livre aspire à donner un peu de plaisir, d'émotion, à rendre la vie un peu plus belle. Grâce à... la littérature, bien sûr ! Elle qui sait parfois transformer de fond en comble notre existence. Vers, morceaux de prose ou chansons, ce sont les 'mots d'enchantement' qui ont bercé la vie de Jean d'Ormesson. Chacun découvrira même quelques fils, changements de lumière ou résonances qui, tels une biographie, dessinent une sorte d'histoire de la vie de l'auteur.
Lu par : Laurence Bardin
Durée : 8h. 53min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 72692
Résumé:Recueil de lettres reflétant la grande diversité des correspondants de l'écrivain français : Marguerite Duras, Michel Déon, Raymond Aron, Jacques de Lacretelle, Jean-François Brisson, Roger Callois, Jeanne Hersch, Claude Lévi-Strauss, Simone Veil, Michel Debré, entre autres. Un dévoilement des jugements littéraires de l'auteur, de ses admirations, de son intimité et de son engagement d'écrivain.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 6h. 43min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 15993
Résumé:Qu'ai-je donc fait se divise en trois grandes parties. Dans la première Poeta fui et cantai, il revient sur son parcours d'écrivain, ses désirs et ses attentes vis à vis de la littérature. La seconde partie, Nagueur entre deux rives contient ses confessions, ses souvenirs de famille, ses amours douloureuses; c'est la partie proprement autobiographique, au sens classique du terme. Enfin, dans la dernière partie, Sur les genoux de Dieu, il nous fait part de ses questionnements plus philosophiques sur le temps, l'espace, l'histoire de l'humanité et l'existence de Dieu. Tous ces thèmes, Jean d'Ormesson les a déjà abordés dans ses romans précédents, mais il nous promet ici, comme Rousseau en son temps, de le faire sans atours ou détours : "Je ne suis pas sûr que ce portrait rende son auteur très sympathique. Je ne me plaît pas beaucoup [...] Je ne suis pas grand. Je serre les poings. Je n'ai jamais cessé de nourrir des rêves qui me dépassent de beaucoup. Et quels rêves, je vous prie? Des rêves de pacotille, de poudre aux yeux, de petit bourgeois en goguette."