Recherche par mot-clé: LITTÉRATURE ARABE
48 résultats. Page 1 sur 3.
Lu par : Dominique Tanet
Durée : 5h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 77091
Résumé:Prise entre les rites immémoriaux et le monde moderne, la vie d'un village soudanais et de ses habitants, personnages hauts en couleur.
Lu par : Michèle Crès
Durée : 8h. 17min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 77114
Résumé:Deux ouvriers de l'industrie automobile d'origine marocaine livrent leurs mémoires, mettant en lumière la contribution des travailleurs immigrés aux luttes sociales. Arrivés en France au début des années 1970, ils racontent leur découverte des usines françaises, du travail à la chaîne mais également des occasions de revendiquer dans le syndicalisme, les associations et les partis politiques.
Lu par : Carine Guivier
Durée : 17h. 49min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 71048
Résumé:Personnage historique du VIe siècle, fils d'un noble et d'une esclave noire du Hedjaz, Antar fut toute sa vie méprisé en raison de son origine illégitime et de la couleur de sa peau même s'il personnifie le modèle du chevalier vaillant, viril, généreux, hospitalier et amoureux. Il doit sa renommée à ses poèmes parmi les plus célèbres de la littérature arabe antéislamique mais surtout à son amour pour sa cousine Abla, dont il finit par obtenir la main malgré les préjugés de castes et de races, en prouvant toutes ses qualités de héros. La geste d'Antar, toujours racontée de nos jours dans les cafés du monde arabe, a inspiré de nombreux artistes, cinéastes, musiciens ainsi que les Orientalistes européens dont Lamartine qui ont trouvé dans Antar la figure du chevalier idéal gagnant sa dame à force d'épreuves que la légende a multipliées. Ces extraits choisis reprennent les tribulations de ce héros et de ses amours et de celles de ses pères. La traduction d'Isabelle Bernard et Waël Rabadi d'une sélection des épisodes les plus marquants de la vie amoureuse d'Antar est illustrée par Ilyes Messaoudi qui a renoué avec l'ancienne technique de la peinture sur verre. Le livret Antar d'Alphonse de Lamartine complète ce texte arabe fondamental, surprenant de liberté, de poésie et d'audace.
Lu par : Manon
Durée : 3h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39453
Résumé:Un réfugié sans-papiers hébergé par une femme charitable avoue avoir commis un meurtre dans une lettre qu’il n’enverra jamais. Une femme abandonnée par son amant pour lequel elle a quitté le Liban retrouve la lettre par hasard et se met à écrire à son tour, comme pour conjurer le sort, dans la chambre d’hôtel où elle attend sans trop d’espoir la fin de ses vingt ans d’errance. Jamais postée, oubliée, la lettre se retrouve par hasard entre les mains d’un autre étranger, bourreau du conflit syrien, qui, à son tour, raconte des épisodes scabreux de son passé, mais la lettre tombe entre les mains d’un autre réfugié. Et ainsi de suite, des lettres anonymes sont relayées par d’autres qui n’arriveront jamais à leurs destinataires. En une centaine de pages troublantes de bout en bout, Hoda Barakat campe des personnages, hommes et femmes, en butte à la misère sociale et à leurs propres démons, et pointe l’incommunicabilité humaine dans notre village planétaire, féru de ses moyens de communication.
Lu par : Geneviève Cail
Durée : 3h. 34min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 33658
Résumé:Dans les Contes de Palestine, les thèmes de la nostalgie, de l'exil et du traumatisme reviennent sans cesse sous la plume de Ghassan Kanafani. Cet intellectuel, lié au Front populaire pour la libération de la Palestine (F.P.L.P.) a été assassiné en 1972.
Lu par : Agnès Hatt
Durée : 9h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33236
Résumé:Le 3 avril 2006, à Bagdad, le corps de Kamal Medhat, célèbre violoncelliste irakien, est retrouvé sur les bords du Tigre. Il avait été kidnappé quelques semaines auparavant par un groupe armé. La presse découvre l'identité originelle de ce musicien, Youssef Sami Saleh, juif irakien né en 1926, exilé en 1950 en Israël et décédé officiellement en 1955. Un journaliste américain cherche la vérité. ©Electre 2016
Lu par : Anne Guillemant
Durée : 9h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30203
Résumé:L'auteure a recueilli les confessions de sa mère qui, en dépit de son infidélité conjugale, apparaît comme un symbole de courage et de dignité. Portrait d'une femme du peuple, rusée, truculente, enjouée, née au début des années 1930 dans une famille chiite extrêmement pauvre du sud du Liban.
Lu par : Manon
Durée : 1h. 2min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 30080
Résumé:Les nouvelles qui composent ce recueil s'inscrivent dans un passé à la fois lointain et contemporain, à la frontière de l'Occident et de l'Orient. Elles évoquent la nuit, la mer, l'arche de Noé, les couleurs que prennent les villes au fil des saisons, etc.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 4h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22813
Résumé:" L'imprévu absolu se substitue à l'ordinaire. Le chemin ne conduit plus à aucune maison. Désormais, la maison ne confère plus aucune sécurité, ni chaleur ni repos. La ville, tyrannisée par l'imprévu, a transformé chaque foyer en prison. La vie est devenue fille du hasard. Je suis vivant parce que j'ai de la chance, c'est tout. Aucune autre raison ne l'explique, ni la volonté de vivre, ni même les lois de la sélection naturelle. " Il est palestinien. Elle est française. Nous sommes à Ramallah, en 2002. Ramallah, mon amour : une longue lettre adressée à une femme, à moins que ce ne soit à la ville assiégée. Mahmoud Abou Hashhash y conjugue, entre présence et absence, mémoire et oubli, l'amour et l'écriture, qu'il construit et déconstruit sans cesse, comme cette ville dévastée à laquelle il est attaché malgré lui. Une nouvelle voix à l'heure où s'ouvre un pan inédit de l'histoire palestinienne.
Lu par : Marie-Paule Pineau
Durée : 4h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 29020
Résumé:Moussa et Ibrahim ont grandi avec leur famille dans un campement touareg, aux confins du désert malien. Devenus adultes, persuadés que la vie nomade ne pourra perdurer telle qu'elle est, ils ont décidé d'aider les enfants de leur communauté à " entrer dans leur époque " en leur construisant une école. Une aventure extraordinaire qu'ils nous content à deux voix. Les auteurs nous font pénétrer dans la vie de ces petits princes des sables qui ouvrent les yeux sur une autre façon de vivre, qui luttent pour progresser tout en perpétuant les traditions. Ayant passé du temps auprès d'écoliers français, Moussa montre en quoi les enfants du désert et les élèves occidentaux sont à la fois si proches et si différents. Deux cultures de l'enfance face à face qui ont beaucoup à apprendre l'une de l'autre... Si modeste soit-elle, cette petite École des Sables force le respect, elle est la preuve émouvante que l'éducation est une porte ouverte sur le monde de demain.
Lu par : Jean-Yves Fournier
Durée : 6h. 2min.
Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 22412
Résumé:À l intérieur du Masnavi, l'oeuvre maîtresse du grand mystique Rûmi, Nahal Tajadod a choisi trente-sept récits, qu'elle a adaptés et revisités. Ils sont allégoriques, surprenants, assez souvent énigmatiques. Ils mettent dans le même sac les pets d'un âne et la plus haute spéculation mystique, la résolution des contraires, la nécessité de l'absurde. Pour nous présenter ces histoires, Nahal Tajadod a inventé un personnage vraisemblable, un relieur de Neyshabour, ville importante du Khorassan, province du nord-est de l'Iran. Comme Rûmi, le relieur vagabond doit s'enfuir. Au dernier moment, il doit abandonner sa maison, son travail, ses ouvriers. Amateur d'histoires, il va devenir histoire lui-même, dans ses rencontres et dans ses aventures, avant de rejoindre Rûmi en Anatolie, d'entrer dans son intimité, d'assister à son enterrement.
Lu par : Michèle Cheikh
Durée : 11h. 11min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 29124
Résumé:Salmé bint Saïd, l'une des trente-six enfants du sultan Saïd, naquit à Zanzibar et y passa son enfance et sa jeunesse. Elle eut comme voisin un commerçant allemand que le succès du négoce dans l'océan Indien avait attiré là. Elle s'en éprit et l'épousa, vivant le reste de ses jours en Allemagne. Trois enfants naquirent de ce mariage prématurément rompu par la mort de leur père. C'est à eux qu'étaient initialement dédiés les Mémoires de cette "Princesse d'Oman et de Zanzibar" dont l'intérêt parut tel à son entourage européen qu'il lui fut conseillé de les publier.
Avec toi: de la France à l'Egypte, un extraordinaire amour, Suzanne et Taha Hussein (1915-1973)
Hussein, Suzanne
Lu par : Elisabeth Linden
Durée : 15h. 15min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25529
Résumé:À la suite de la perte de son époux, le grand écrivain égyptien Taha Hussein, Suzanne Taha Hussein, âgée alors de 80 ans, initia à rédiger son journal rétrospectif dont les éditions Le Cerf nous proposent ici la version originale intitulée Avec toi, alors que la traduction arabe, Ma'ak, avait déjà paru quelques années auparavant aux éditions al-Ma'aref. Préfacé par leur petite fille Amina Taha Hussein, le volume narre l'histoire de la rencontre de deux personnes dont les destins ne devaient jamais se croiser, et encore moins se conjuguer pour mener patiemment et fidèlement un si long parcours ensemble. Un parcours riche de joies mais également d'embûches, les deux époux n'ayant rien en commun, mais tout en partage, liés par l'affection réciproque et l'amour inconditionnel pour l'Égypte.
Lu par : Philippe Lion
Durée : 7h. 29min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22661
Résumé:L'histoire de ce livre remonte au début de l'année 1990, quand la maison d'édition du quotidien cairote Al-Ahram en proposa l'idée à Ragâ' al-Naqqâch, écrivain et critique littéraire bien connu dans le monde arabe. Il s'agissait de mener une série d'entretiens avec Naguib Mahfouz, avec le souci du détail et de la précision, de façon à obtenir le portrait le plus achevé possible du grand romancier qui allait alors avoir quatre-vingts ans. Les deux hommes entreprirent le travail le 1er août de la même année. Ils se rencontraient le matin, vers huit heures, et leurs entretiens, qui se déroulaient dans un café, duraient trois heures, à raison de quatre séances par semaine. L'enregistrement prit fin en décembre 1991 mais le livre ne fut publié, après beaucoup d'hésitations, qu'en 1997. Entre-temps, Mahfouz s'était sans doute rendu compte, à la lecture du manuscrit, qu'il n'avait jamais auparavant exprimé avec autant de franchise son point de vue sur l'histoire contemporaine de son pays. L'image de Mahfouz qui se dégage du livre est celle d'un fervent patriote égyptien, musulman sans complexes, libéral convaincu, attentif au mouvement des idées dans le monde mais d'abord préoccupé par la recherche de l'équilibre, nécessaire selon lui, entre tradition et modernité.
Lu par : Florence Gardes
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Poésie
Numéro du livre : 21495
Résumé:Que peut la poésie pour l'enfant ayant grandi dans les blessures ? Comment dire le pays enseveli dans le souvenir de plus en plus lointain, épais et tremblant ? Pour le Palestinien Mahmoud Darwich, il reste le corps et les mots, citadelle abritant une douleur d'orgueil. Il reste l'errance pour un peuple voyageant dans " la caravane ininterrompue de l'exode ". Mahmoud Darwich a deux métiers : la poésie et le souvenir. Parfois les deux se rejoignent. Avec le poème, le souvenir devient miroir, échelle pour le temps et défaite du sommeil et de l'oubli. Célèbre dans le monde arabe, il n'est pas pour autant ce qu'on appellerait un " poète militant ". Son engagement est dans l'écriture, dans la poésie ; il est loyal envers l'imaginaire de son peuple, de tout peuple voué à l'errance. Rien à voir avec cette poésie qui brandit les slogans et ruine la beauté et l'émotion. Darwich est un poète épique.
Lettres à mes filles: entre terreur et espoir, les combats de la première femme politique afghane
Koofi, Fawzia
Lu par : Hélène Leroy
Durée : 10h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 27434
Résumé:Chez nous, les filles ne sont pas les bienvenues. A ma naissance, ma mère n'en voulait plus. Elle m'a abandonnée sous un soleil cuisant. Malgré de nombreuses brûlures, j'ai survécu et suis devenue à cet instant son enfant préféré. Ce fut ma première victoire. Membre du Parlement pendant vingt-cinq ans, mon père était un homme incorruptible attaché aux traditions du pays. Après son assassinat par des moudjahidin, ma mère analphabète m'a envoyée à l'école : une première dans la famille. Tandis que la guerre civile faisait rage, je suis devenue professeur d'anglais, puis j'ai étudié la médecine. j'ai épousé l'homme que j'aimais et lui ai donné deux merveilleuses petites filles. Mais l'arrivée des talibans sonna le glas de toutes les libertés et mon tendre époux, à la suite de longs séjours de torture en prison, est mort de la tuberculose. Recluse sous ma burqa, j'ai senti la colère gronder en moi et ma voix s'est élevée pour défendre ceux qui souffrent. Aujourd'hui, je suis menacée en tant que femme politique par ceux qui voudraient me faire taire. Chaque semaine, j'écris une lettre à mes filles au cas où le pire arriverait. Toute injustice que je peux corriger compense un peu ce que je n'ai pas pu faire naguère. Sauver la vie des plus démunis.
Lu par : Philippe Lion
Durée : 4h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22312
Résumé:Othmân Bayyoumi, jeune fonctionnaire nouvellement promu, prend ces fonctions au service des Archives. Il est présenté à sa hiéarchie et finalement à Son Excellence, le directeur général. Issu d'une famille modeste, conseillé par son maître de l'école coranique, il a poursuivi ses études secondaires.Othmân devient ensuite un serviteur de l'Etat zélé dont la dévotionreligieuse ne peut s'exprimer que dans l'accomplissement d'une carrière jusqu'au huitième échelon. Il y sacrifie toute son existence et d'abord son premier amour, Saïda, pour le recherche effrénée de l'épouse idéale, auxilaire de son ascension vers la gloire. Solitaire, animé par ce seul objectif, il ne s'interesse aucunement aux changements politiques et sociaux qui s'annoncent. Dans ce roman paru en 1975, nous retrouvons l'atmosphère des quartiers populaires cairotes, chers à l'auteur, le milieu de la fonction publique bien connu de lui et figure emblématique de l'Egypte millénaire. Beaucoup de talent pour sgigmatiser l'absurdité de l'ambition exagérée.
Lu par : Manon
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29914
Résumé:Dans un village maronite irréductible du Nord-Liban replié sur lui-même, sur ses traditions ancestrales et son identité propre - qu'il brandit fièrement contre les "autres", tous les autres, y compris les villages avoisinants qui partagent pourtant la même foi religieuse -, un homme meurt un jour dans une tempête de neige et il est dévoré par les hyènes. Son frère s'empare de ses biens au détriment de ses enfants, Salma et Tannous. Le roman suit pas à pas la lutte acharnée qu'ils vont devoir mener, chacun à leur manière, pour assurer leur survie et celle de leurs proches dans un monde hostile, et qui plus est, en pleine mutation. De l'époque du Mandat français à 1975, quand éclate la guerre civile, Hoda Barakat restitue près de soixante-dix ans d'histoire locale, multipliant les angles d'approche, reproduisant les incantations religieuses, les chants guerriers et le franc-parler des habitants, scrutant à travers les destins croisés de ses personnages les métamorphoses du lieu sous l'effet d'une "modernité" à la fois désirée et redoutée. L'émigration bouleverse les structures familiales traditionnelles, le tourisme modifie le paysage de fond en comble, introduit de nouveaux modes de vie et de nouvelles valeurs... Reste pourtant, ici comme ailleurs, le souvenir lancinant d'une solitude que rien, ni dans la guerre ni dans la paix, ne semble pouvoir dissiper.
Lu par : Florence Gardes
Durée : 3h. 58min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 24410
Résumé:Portant chacune sur un aspect particulier de la vie sociale, économique ou politique en Egypte, ces cinquante-huit conversations avec des chauffeurs de taxi du Caire composent un tableau fascinant de ce pays à un moment clé (avril 2005-mars 2006) du règne du président Hosni Moubarak – qui sollicitait alors un cinquième mandat. Tout y est, en effet : les difficultés quotidiennes de la grande majorité de la population, la corruption qui sévit à tous les échelons de l'administration, l'omniprésence et la brutalité des services de sécurité, le blocage du système poli-tique, les humiliations sans fin que la population subit en silence, les ravages du capitalisme sauvage... Consignés en dialecte égyptien avec un humour décapant et un admirable sens de la mise en scène, ces échanges librement reconstitués par l'auteur, sinon entièrement inventés par lui, relèvent à la fois de la création littéraire et de l'enquête de terrain. S'ils font connaître les griefs des « gens d'en bas », ils laissent aussi entrevoir les raisons pour lesquelles le pouvoir en place tient bon mal-gré sa décrépitude et son impopularité. C'est sans doute cette combinaison inédite de lucidité politique, de tendresse pour les plus faibles et d'humour qui explique la diffusion de Taxi, dans sa version originale, à plus de cent mille exemplaires.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29956
Résumé:Après avoir mené grande et joyeuse vie à l'étranger durant sept ans, Teymour (le personnage principal du livre) décide de revenir dans sa ville natale - une ville d'Orient. Parti pour étudier, il revient avec un diplôme acheté et s'en va rejoindre ses anciens amis qui s'adonnent, avec une rare santé, à la « pratique » de l'oisiveté, et cultivent avec soin un goût prédominant pour la dérision et l'ironie, en même temps qu'ils revendiquent une parfaite liberté. Il va sans dire que, pour toutes ces raisons, le gouvernement local les considère comme de dangereux anarchistes. On retrouve les thèmes chers à Cossery : la dérision, l'humour et une critique acerbe des nantis. Le monde est un spectacle tragique et comique qui n'échappe pas à la perspicacité des "héros cossériens" mais l'intelligence des ressorts de ce monde les empêche de faire de celle-ci un usage absurde, c'est-à-dire de vouloir changer le monde, d'être des révolutionnaires. Leur parole est dénuée de violence mais non pas d'ironie.