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Recherche par mot-clé: Éditeurs -France -20e siècle

3 résultats.

Durée:25h. 11min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:67229
Résumé: Qualifié à sa mort, en 2014, de « grand fauve de l’édition », Jean- Jacques Pauvert, l’éditeur de Sade et d’Histoire d’O, est souvent vu comme un franc-tireur sulfureux. Cette image est un cliché. D’abord parce que Pauvert ne s’est jamais limité à la littérature érotique, construisant un catalogue original et d’une qualité rare. Ensuite parce qu’il n’a jamais cessé de ferrailler contre la censure pour le grand bien de tous. Et qu’enfin, éditeur à vingt ans, il restera plutôt, avec quelques autres, l’incarnation de l’éditeur indépendant. À partir de précieux fonds d’archives publics et privés et d’échanges avec les grands acteurs de la geste pauvertienne, l’auteure éclaire sous son vrai jour l’itinéraire plein de panache d’un éditeur au non-conformisme assumé, devenu sur le tard écrivain érudit.
Durée:17h. 53min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:18302
Résumé: Une biographie du fondateur de la maison d'édition. Certes, de grands éditeurs, il y en eut d'autres et non des moindres. Mais de tous ceux qui s'étaient lancés dans cette aventure au cours de la première décennie du siècle, il fut certainement le seul, au soir de sa vie, à pouvoir se permettre de feuilleter l'épais catalogue de sa maison d'édition en se disant : "la littérature française, c'est moi".
Durée:6h. 32min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:25886
Résumé: Jean Paulhan (1884-1968) fut « l'autre » grande figure fondatrice des Éditions Gallimard, aux côtés de Gaston Gallimard. Philosophe et psychologue de formation, sympathisant anarchiste, chercheur d'or, enseignant à Tananarive, blessé de guerre, il entre à la NRF en 1919 comme secrétaire de Jacques Rivière et ne la quittera plus. Mais qui était vraiment Jean Paulhan ? Pour Patrick Kéchichian, il n'est possible d'approcher cette personnalité déconcertante qu'à travers ses multiples facettes, qu'il s'agisse des temps forts de son existence (le voyageur, le résistant...) ou d'aspects moins connus de son caractère, ainsi son humour et son esprit juvénile, qu'il gardera jusqu'à la fin de sa vie. Il en ressort un Paulhan inattendu : un homme extrêmement sensible, humain, jamais pervers, alors qu'on l'a souvent dit manipulateur. Mais un homme capable, aussi, de se mouvoir selon des chemins obliques parfois difficiles à suivre : dans ses écrits, il se montre un brillant manipulateur de paradoxes, se plaît à émettre une hypothèse, à la contredire, à la réfuter... Il fait preuve d'une volonté permanente de revenir à une certaine vérité (utopique) du langage, et sa manière bien à lui de jongler avec la grammaire des idées le rend tout aussi fascinant qu'agaçant. Mais le plus étonnant est peut-être son côté iconoclaste : ainsi, celui qu'on appelait volontiers « l'éminence grise des lettres françaises » considérait que l'« homme de lettres » n'était pas un être d'exception, mais un personnage d'une grande banalité, le premier venu, rien de plus...