Recherche par lecteur : Jean-Claude Finot
2397 résultats. Page 112 sur 120.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 32min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14578
Résumé:Au temps où les seigneurs vivaient despotiquement dans leurs terres, dans ces temps glorieux où la France comptait dans son enceinte une foule de souverains, au lieu de trente mille esclaves bas rampants devant un seul, vivait au milieu de ses domaines le seigneur de Longeville, possesseur d'un assez grand fief auprès de Fimes en Champagne. Il avait avec lui une petite femme brune, espiègle, fort vive, peu jolie, mais friponne et aimant passionnément le plaisir : la dame châtelaine pouvait avoir vingt-cinq à vingt-six ans et monseigneur trente au plus ; tous deux mariés depuis dix ans, et tous deux très en âge de chercher un peu de distractions aux ennuis de l'hymen, tâchaient à se pourvoir dans le voisinage du mieux qu'il leur était possible...
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 14104
Résumé:Ravel fut grand comme un jockey, donc comme Faulkner. Son corps était si léger qu'en 1914, désireux de s'engager, il tenta de persuader les autorités militaires qu'un pareil poids serait justement idéal pour l'aviation. Cette incorporation lui fut refusée, d'ailleurs on l'exempta de toute obligation mais, comme il insistait, on l'affecta sans rire à la conduite des poids lourds. C'est ainsi qu'on put voir un jour, descendant les Champs-Elysées, un énorme camion militaire contenant une petite forme en capote bleue trop grande agrippée tant bien que mal à un volant trop gros.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14057
Résumé:Descendant d'une lignée d'acrobates prestigieux, Frank Stolp, homme en rupture de famille et de domicile, est un personnage en marge comme les aime Paul Nizon. Seul et unique héritier d'une vieille tante qui a eu la drôle d'idée de mourir pendant ses vacances, il s'installe à Paris dans son appartement. De flâneries en rencontres imprévues, Stolp se laisse apprivoiser par la capitale parisienne, tente de se défaire d'un amour perdu et fait la rencontre d'une jeune femme, Carmen, avec qui il noue une relation chaotique et éphémère. Tout semble inciter Stolp au mouvement, presque à la fuite : la prose fluide et rythmée de Paul Nizon accompagne les errances et les pensées souvent impromptues de ce personnage marginal et attachant.
Lu par : Jean-Frédéric Henchoz
Durée : 12h. 27min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 14054
Résumé:Pierre Bordeaux est né sous les « fusées éclairantes d'une nuit d'Artois ». Reçu au concours des Affaires Étrangères, devenu diplomate, il est nommé à Madrid au printemps 1940 en tant qu'informateur au service de la Résistance. Il voit capituler la France. Il est muté, en mars 1941 à Vichy. La célèbre ville thermale s'est transformée en une « principauté nationale ». Dans ce tableau aussi sombre que celui d'un Goya, ce diplomate vit aussi un grand amour. Marc Lambron nous propose une réponse romanesque à diverses questions sur le régime partial et complice du nazisme. Une partie de l'Histoire, cruelle, qui hante les Français depuis plus d'un demi-siècle.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14018
Résumé:Le Neveu de Rameau, dialogue satirique écrit en 1762, revu en 1773 et enfin corrigé en 1778 et 1782, met en scène dans un décor parisien (Palais-Royal, café de la Régence) un dialogue entre le Philosophe (Diderot) et Jean-François Rameau (neveu du compositeur) qui apparaît sous les traits d'un bohème cynique et sans talents. La publication du Neveu de Rameau a fait l'objet de multiples rebondissements : à la mort de Diderot, Mme de Vandeul envoit à Catherine II des manuscrits, parmi lesquels Le Neveu de Rameau qui sera récupéré par Schiller. Celui-ci, persuadé de la valeur du texte, le confie à Goethe qui le traduit en 1805. La première édition française sera en réalité une traduction du texte allemand, complétée et corrigée à partir des autres manuscrits retrouvés au fil du temps. En 1891, la découverte sur les quais par Georges Monval, un érudit, du seul manuscrit autographe, achèvera la rocambolesque histoire de la publication du Neveu de Rameau. Les anecdotes, les événements mentionnés dans ce récit ne suivent pas une chronologie linéaire : les faits sont volontairement brouillés et semblent plutôt resurgir de la mémoire de l'auteur.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 53min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 14180
Résumé:Pourquoi le Japon ? Parce que c'est le pays de l'écriture : de tous les pays que l'auteur a pu connaître, le Japon est celui où il a rencontré le travail du signe le plus proche de ses convictions et de ses fantasmes, ou, si l'on préfère, le plus éloigné des dégoûts, des irritations et des refus que suscite en lui la sémiocratie occidentale. Le signe japonais est fort : admirablement réglé, agencé, affiché, jamais naturalisé ou rationalisé. Le signe japonais est vide : son signifié fuit, point de dieu, de vérité, de morale au fond de ces signifiants qui règnent sans contrepartie. Et surtout, la qualité supérieure de ce signe, la noblesse de son affirmation et la grâce érotique dont il se dessine sont apposées partout, sur les objets et sur les conduites les plus futiles, celles que nous renvoyons ordinairement dans l'insignifiance ou la vulgarité. Le lieu du signe ne sera donc pas cherché ici du côté de ses domaines institutionnels : il ne sera question ni d'art, ni de folklore, ni même de " civilisation " (on n'opposera pas le Japon féodal au Japon technique). Il sera question de la ville, du magasin, du théâtre, de la politesse, des jardins, de la violence ; il sera question de quelques gestes, de quelques nourritures, de quelques poèmes ; il sera question des visages, des yeux et des pinceaux avec quoi tout cela s'écrit mais ne se peint pas.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 58min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 14142
Résumé:4ème de couverture : Pas marrant, le boulot, quand on s'appelle Tarpon ( Eugène, Louis, Marie ), qu'on est ancien gendarme et détective privé à Paris, France. Jusqu'au jour où il se met à pleuvoir des aveugles en cavale, des Bretons nazis, des Espagnols de l'armée en déroute et des bonzes déchaussés. Là, le boulot devient drôle. Voire mourant.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14969
Résumé:" Butin " est le récit d'une passion, d'un éblouissement et d'une déchirure. Maud, l'ardente libertine, est partie, et le narrateur tient sa promesse d'écrire sur elle en cas de disparition. C'est à son cousin Bernard qu'il confie son désespoir. Bernard, le collectionneur de femmes qui ignore le désir et la jalousie. Deux voix se confrontent, deux philosophies du sexe et de l'amour : le discours extrême de Bernard, incorrect et dérangeant, et le vertige de l'amour fou. Bernard l'obscur, Maud la lumineuse, ces deux personnages incarnent tour à tour le conflit qui s'empare du narrateur.
La maison du docteur Blanche: histoire d'un asile et de ses pensionnaires, de Nerval à Maupassant
Murat, Laure
Lu par : Claude Fissé
Durée : 17h. 12min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 14291
Résumé:En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde à Montmartre une maison de santé d'un type tout à fait nouveau, établi selon le modèle d'une pension familiale. Le succès est rapide : la maison devient le refuge de la génération romantique et l'on déménage à Passy ce qui est en train de devenir l'une des institutions les plus célèbres de l'Europe du XIXe siècle. Par l'hydrothérapie mais aussi par " le traitement moral " qui a contribué à ouvrir la voie à la psychanalyse, Esprit puis son fils Emile soignent les angoisses des plus célèbres de leurs contemporains : y séjournent successivement Gérard de Nerval, Charles Gounod, Marie d'Agoult, Théo Van Gogh - le frère du non moins malheureux Vincent - ou Maupassant (ci-dessous) qui compta parmi les derniers patients.
Lu par : Jean-Claude Tanner
Durée : 4h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14152
Résumé:Coincé entre une progéniture ingrate et un talent de plus en plus incertain, le personnage principal de Mon chien stupide oscille entre un cynisme salvateur et des envies de fuite. Fils d'immigrés italiens, il caresse le rêve d'un retour à ses racines, fantasmant sur une vie paisible aux terrasses des cafés de la Piazza Navona à Rome. Mais pour l'heure, il faut courir le cachet, écrire des scénarios médiocres pour des séries télé affligeantes... ou le plus souvent aller encaisser un chèque des allocations de chômage.
Lu par : Jean Frisch
Durée : 6h. 10min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 11202
Résumé:Coelho se dévoile en racontant les grandes étapes de sa vie:l'enfance à Rio, les années chez les jésuites, les débuts dans l'écriture et les trois internements successifs à la demande de ses parents
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14016
Résumé:" Eh bien moi, vous me verrez tous les jours de la semaine. - Vous plaisantez, monsieur Tanner. En tout cas, il faut qu'on se mette d'accord : qui est-ce qui va commander ? " Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s'échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. Récit véridique d'un chantier, chronique d'un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains, Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie. Une comédie menée par un narrateur qui ressemble fort à son auteur.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13927
Résumé:... Cette année-là, 1952, Carl Seelig fait deux longues promenades avec Robert Walser : le 6 avril et le jour de Noël. Le 6 avril, un train les emporte d'Herisau, où Robert Walser est interné, à Rorschach d'où ils prennent la route de Staad. " Le ciel, d'un gris sable qui annonce le printemps, et la terre se confondent au bord du lac de Constance. " De colline en colline ils atteignent le village de Buchen puis entrent dans la forêt. " Comme un chien divagant, Robert Walser file devant moi, sans manteau, zigzaguant entre sapins, hêtres et buissons, la tête et les épaules penchées vers l'avant, les bras battant le long du corps, les mains bleuies par le froid. " Ils arrivent à Wienachten-Tobel où ils dégustent du fromage d'Appenzell accompagné de café. Puis ils redescendent à Rorschach où ils déjeunent. Un train les emmène à Romanshorn puis à Saint-Gall. Retour à l'hospice où l'avait conduit sa soeur aînée Lisa vingt ans plus tôt. Le jour de Noël, " il ne neige pas fort mais continûment. Le ciel est couvert comme d'une fine pellicule de charbon ". Ils marchent dans Herisau, évoquent Anna Koch, une meurtrière exécutée en 1849, puis au buffet de la gare de Saint-Gall Rodion Raskolnikov. Ils grimpent sur une hauteur qui fait face au Rosenberg, " d'où l'on jouit, à travers un rideau ajouré de sapins et d'aulnes, d'une splendide vue sur la chaîne enneigée du Säntis et sur Vögelinsegg ", reprennent à Haggen le train pour Herisau
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 12977
Résumé:«En écrivant "On nous a donné la terre", "Macario" ou "La nuit où on l'a laissé seul", Rulfo invente un langage qui n'appartient qu'à lui seul, comme l'ont fait Giono, Céline ou Faulkner à partir de leur connaissance de la guerre ou du racisme. La langue de Rulfo porte en elle tout son passé, l'histoire de son enfance. Comme l'a dit son ami des débuts, Efrén Hernández, Juan Rulfo est un "escritor nato", un écrivain-né. Son oralité n'est pas une transcription, elle est un art, qui incube le réel et le réinvente. C'est cette appropriation qui donne à son écriture la force de la vérité. Le Llano en flammes brûle dans la mémoire universelle, chacun de ses récits laisse en nous une marque indélébile, qui dit mieux que tout l'absurdité irréductible de l'histoire humaine, et fait naître la ferveur de l'émotion, notre seul espoir de rédemption.»
Lu par : Suzanne Bettens & Jean-Marc Meyrat
Durée : 17h. 16min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13907
Résumé:
Lu par : Claude Fissé
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13777
Résumé:Basile, dernier wattman titulaire de la ligne de funiculaire promise à l'automatisation, que va-t-il faire de sa retraite? Eh! bien, il va s'en passer des choses durant les quatre premiers mois de sa nouvelle existence : la guerre en Irak, un peu décalée dans le temps par l'auteur, la mort de Mélanie, son épouse, et la rencontre avec Leila, une jeune Kabyle en cure de désintoxication du cannabis...
Lu par : Jean Frey
Durée : 10h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14157
Résumé:Petit Fred, dit « Hamster », ne supporte pas la vue du sang. Les jours de boudin, il aimerait mieux jouer de la trompette que de tenir le bidon de sang à l'arrière de la 2CV, au retour de l'abattoir vers la boucherie familiale. Ou jouer les spectateurs au bistrot d'en face, où les empoignades vont bon train. Ou mieux, passer un moment avec sa copine Lilas, pardon Leïla, une vieille de vingt-huit ans, la plus jolie femme du quartier. Mais là non plus, il n'est pas dans le ton. Nous sommes en 1962, le fracas de la guerre d'Algérie parvient jusqu'au Petit Belgique, quartier cent pour cent prolétaire dans le plat pays du Nord, et les Leïla et autres « bougnouls » n'ont pas forcément la cote... Un extrait du livre
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13992
Résumé:Pourquoi m'a-t-on offert un téléphone portable le jour même de mon arrivée en Chine ? Pour me localiser en permanence, surveiller mes déplacements et me garder à l'oeil ? J'avais toujours su inconsciemment que ma peur du téléphone était liée à la mort - peut-être au sexe et à la mort - mais, jamais avant cette nuit de train entre Shanghai et Pékin, je n'allais en avoir l'aussi implacable confirmation.
Lu par : Jean-Frédéric Henchoz
Durée : 1h. 57min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 13888
Résumé:Aimé Césaire, écrivain, penseur, politique et poète martiniquais qui forgea le concept de négritude dans les années 30, réagissant à la contribution de l'élite lettrée européenne à l'oeuvre matérielle et idéologique de colonisation, commis en 1950 le texte originel de Discours sur le colonialisme. Le Discours porte charge d'accusation contre la colonisation comme projet d'anéantissement de l'Autre, des cultures et sociétés extra-européennes. Il démontre l'incompatibilité inconciliable entre Civilisation et Colonisation, c'est-à-dire entre Colonisation synonyme de Torture et Civilisation synonyme de Liberté...
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 57min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 14056
Résumé:Marinus van der Lubbe est cité dans nos manuels d'histoire comme un jeune débile dont les nazis se seraient servis pour incendier le Reichstag et accuser le parti communiste de l'attentat, trouvant une raison de le faire interdire. Il est connu comme ayant été le simple instrument d'un complot national-socialiste. Ce document historique accrédite la thèse selon laquelle Marinus van der Lubbe aurait au contraire opéré seul et lucidement, par un acte sincèrement antifasciste. Après une biographie panoramique qui resitue l'incendiaire dans son temps et son contexte politique, le livre se présente comme une suite de pièces à convictions (carnet, correspondance, procès-verbal...) réévaluant l'acte de Marinus et contredisant par des preuves évidentes les visions "complotistes" étayées après l'incendie par les nazis comme par les communistes.