Recherche par lecteur : Jean-Claude Durak
60 résultats. Page 3 sur 3.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 8h. 50min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 21077
Résumé:Sous le titre Essais de psychanalyse sont regroupés quatre textes de Freud d'une importance centrale dans son œuvre : Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort (1915), Au-delà du principe de plaisir (1920), Psychologie des foules et analyse du Moi (1921), Le Moi et le Ça (1923). Cet ensemble permet de pénétrer au coeur même de la théorie psychanalytique des organisations sociales et d'appréhender les principes de la " seconde topique " freudienne (moi, ça, surmoi). On y retrouve la réinterprétation de la civilisation engagée par Freud dans Totem et Tabou et les concepts fondamentaux de la nouvelle métapsychologie.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 10h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23524
Résumé:" Un homme doit mourir connue il a vécu. Courageusement. " Ainsi raisonne Pétrone lorsqu'en 66 après J.-C, accusé d'avoir participé à la conjuration de Pison, il choisir de se donner la mort. Avant d'accomplir le geste fatal, le condamné réunit ses proches pour un ultime repas. Au milieu de l'allégresse forcée des convives. Pétrone s'échappe dans ses souvenirs : sa passion pour l'énigmatique Melissa, la rencontre avec le jeune et impétueux poète Martial, sa carrière politique... Mais désormais, que reste-t-il de tout cela ? Jesse Browner imagine la dernière nuit de l'auteur du Satiricon. Porté par une écriture aérienne, ce roman rend hommage à l'ambiguïté du cœur humain, au sentiment insaisissable de la mélancolie qu'un homme, à l'aube de sa mort, sent frémir sous la caresse du soleil et les parfums du vent...
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 34h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24078
Résumé:Oskar, héros et narrateur, s'exprime tantôt à la première personne du singulier, tantôt à la troisième. Il est interné dans un asile psychiatrique et, après avoir affirmé certaines choses, les reformule sous l'angle d'un éclairage légèrement différent. Le Tambour est donc, à l'image du personnage principal, un roman où règnent l'équivoque et l'ambigu. Oskar évoque ses souvenirs et nous fait prendre connaissance de manière intime de la montée et de la chute du nazisme dans la ville de Dantzig. Publié en 1958, prix du Meilleur Livre étranger en 1961, Le Tambour paraît au moment où l'Allemagne tâche de faire amende honorable de son passé encore proche et douloureux. Le roman est donc une bombe littéraire. Il l'est à bien d'autres égards : Oskar, à l'âge de trois ans, refuse de grandir, et c'est donc à travers les yeux d'un nain qui feint l'imbécillité que Grass, père du réalisme magique, entame sa Trilogie de Dantzig. Mêlant avec provocation le burlesque au pathétique, il nous offre une vision baroque des années noires durant lesquelles Oskar rythme les événements de son tambour, aune des sentiments des adultes sans méfiance face à ce petit génie de la dissimulation.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 19h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21053
Résumé:Né d'une mère uruguayenne et d'un père anglais, l'écrivain et critique Logan Mountstuart (1906-1991), héros du huitième roman de William Boyd, est, à en croire son géniteur, un curieux personnage dont la réussite a consisté à se trouver là où il le fallait quand il le fallait durant la majeure partie du XXe siècle. Collégien précoce, dévoré d'ambition à Oxford, il connaît le succès littéraire à vingt-cinq ans, troque son aristocrate d'épouse contre le vrai grand amour. Dès lors, sa vie prend des allures de montagnes russes : la guerre civile en Espagne, le conflit mondial dans les renseignements sous la houlette de Ian Fleming, la prison pour espionnage en Suisse, les milieux d'art new-yorkais, les tragédies familiales, la déchéance, la pauvreté, l'oubli, avant la fin presque paisible dans le sud de la France. Les bonheurs simples comme les chagrins ravageurs, les multiples rencontres, de Hemingway à Picasso, du duc de Windsor et sa redoutable duchesse à la non moins vengeresse Virginia Woolf, toute cette vie exubérante, LMS nous la livre par le truchement de ses carnets intimes rédigés pendant sept décennies. Une fausse autobiographie ? Un journal fictif ? Plutôt un roman magnifique de vraisemblance où l'auteur prête sa voix à son héros avec une virtuosité de ventriloque et se plaît à mêler la réalité et l'invention, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 7h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 23339
Résumé:Ovide est surtout connu pour son Art d’aimer et ses Métamorphoses. En l’an 8, pour une raison qui reste énigmatique, il déplaît à l’empereur. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il a « vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ». Auguste lui fait grâce de la vie, mais l’exile au bout du monde connu, sur le Pont-Euxin, à l’actuelle frontière de la Roumanie et de l’Ukraine, dans le delta du Danube. Là-bas c’est le froid, la guerre, et les barbares. Plus loin, personne ne sait ce qu’il y a : des marécages, des oiseaux migrateurs... Le « bout du monde » n’est pas une vaine expression. Amoureux de sa femme, amoureux de Rome et de sa vie mondaine, Ovide se retrouve donc seul, isolé au milieu des Gètes vêtus de peaux de bête. » Le barbare, ici, c’est moi » : personne ne parle sa langue. Pendant huit ans, il écrit des lettres à Rome, recueillies en deux volumes : les Tristes, et les Pontiques. Elles mettent six mois à faire le voyage, comme la réponse, quand il y a en a. Ovide meurt dans ce « Pays du Pont, pays de galop et d’errance ». On n’a jamais retrouvé sa tombe. Restent une centaine de lettres dont existent de nombreuses traductions, mais Marie Darrieussecq a voulu essayer de leur rendre leur flux poétique, en restant fidèle au texte, mais en essayant aussi de réinventer un rythme. Ovide écrivait dans l’harmonie « iambique », ces vers latins alternés, à deux jambes. Il n’y a pas d’équivalent en poétique française, mais cette espèce de claudication, parfois à la limite de la boiterie, elle a essayé de lui trouver un équivalent dans sa langue. Cela fait deux mille ans cette année qu’Ovide a été banni…
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 11h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21558
Résumé:« Je m'appelle Jimmy, j'ai 32 ans et je répare les piscines dans le Connecticut. Trois envoyés de la Maison-Blanche viennent de m'annoncer que je suis le clone du Christ ». D.V.C. « Tout le livre est brillant, touchant et diablement ou divinement habile » Stéphane Hoffmann, Madame Figaro « Un polar étourdissant où D.V.C joue avec les nerfs de son héros et de ses lecteurs, éblouis puis sonnés par autant de virtuosité narrative. »
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 5h. 48min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 22728
Résumé:Paru en 1992, Pipelines, d'Etgar Keret, signait l'entrée fracassante, sur la scène littéraire israélienne, d'un écrivain qui s'imposait d'emblée comme un inventeur de formes capables de traduire, à l'intention de générations nouvelles, un monde à tous égards entré en mutation et qu'ébranlaient, en Israël comme ailleurs, de violentes et multiples convulsions. Si les textes qui composent Pipelines portent l'empreinte d'un surréalisme métaphysique qui rappelle Kafka ou Gombrowicz, et si y transparaissent les liens que Keret entretient avec la culture de l'Europe centrale, la vigueur et la maîtrise qui les caractérisent en font des créations puissamment originales. Composées comme en apnée, ces vignettes avec personnages, traçant des lignes de fuite aussi déviantes qu'insolites, sont en effet autant de fragments prélevés sur le réel dans un geste créateur d'une audace formelle qui métamorphose sur-le-champ le monde en objet d'inattendue méditation. En usant de vertigineux changements de focale, l'écriture d'Etgar Keret opère à chaque instant un déplacement nécessaire, jubilatoire et libérateur, où se dévoile le scandaleux visage d'une sagesse aussi inédite qu'authentique.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 3h. 36min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 23980
Résumé:L'évolution ne se contente pas de raconter l'histoire de la vie avec ses fossiles emblématiques devenus héros de cinéma comme les dinosaures et les mammouths. Ce récit pourtant n'est pas un conte ou un mythe, mais une chronique fascinante construite par la science. De grands scientifiques (Lamarck, Darwin, Gould, etc.) nous aideront à comprendre pourquoi il y a toujours des espèces, qui apparaissent, d'autres qui se diversifient et d'autres encore qui s'éteignent. Et nous nous demanderons aussi pourquoi la théorie de l'évolution se heurte encore à tant de résistances. [...]
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 14h.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 21165
Résumé:" Que sais-tu sur Buenos Aires ? " demande son oncle à Pepe Carvalho. " Tango, disparus, Maradona ", répond le détective qui part pour la capitale argentine, à la recherche de son cousin Raul qui a disparu. L'aventure commence dans l'avion. S'enchaînent ensuite les coups bas, les coups de poing, les coups de cœur, les surprises gastronomiques et vinicoles, les plongées dans la métropole du Rio de la Plata sur un rythme effréné. Depuis le tango qu'on écoute dans les boîtes glauques, Borges qu'on se récite à tour de page et qui sert de référence à la dérive de Pepe dans la ville, les yeux verts d'Alma, la belle militante dont la fille aussi a disparu lors des tragiques événements de 1977, les parties dans les hautes sphères du pouvoir, les festins pantagruéliques, jusqu'aux assassinats qui donnent au détective du fil à retordre, Vazquez Montalban nous entraîne dans une découverte passionnante du Buenos Aires d'aujourd'hui, drôle et pathétique à la fois, sensible et acérée. On ressort, de la lecture de cette enquête très réussie, avec le sentiment que la nostalgie désespérée du détective barcelonais n'est pas vraiment gratuite.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 3h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21848
Résumé:Voici une longue nouvelle comme aurait pu en rêver Hemingway, où les circonstances comptent moins que le désarroi moral, les tâtonnements, les dialogues de ces quatre soldats en perdition issus de l'Armée Rouge, qui sortent d'une forêt où ils viennent de passer un hiver terrible. Il y a la beauté des scènes muettes : razzias dans les villages, baignades dans un étang, bataille. Il y a ce gamin, enrôlé volontaire, dont la présence irradie les quatre hommes car il est le seul à savoir écrire. Mais " le ciel est sans fin " et rien ne sera sauvé.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 4h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21860
Résumé:Tu n'aurais jamais cru que tu survivrais, mais tu vis pourtant, tu continues, de date en date, et depuis si longtemps. Tu vis contre son absence, contre la vie qui l'a permise, contre les autres, parce qu'ils oublient, et contre toi, qui ne peux rien effacer. Malgré toi, tu restes en attente d'autre chose, mais quoi ?
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 9h. 10min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23459
Résumé:Gottland, c'est ainsi que le brillant journaliste polonais Mariusz Szczygiel nomme la République tchèque, en jouant avec le nom d'une vedette de la chanson. Sur ses voisins, qu'il chérit et dont il parle la langue, il signe un livre érudit et magistralement composé où l'on trouve des personnages et des histoires insolites : l'édification du plus grand monument de Staline au monde ; l'ascension et la chute d'une star du cinéma tchèque dont Goebbels était tombé éperdument amoureux ; l'épopée de la dynastie Bata ; les subterfuges de la nièce de Franz Kafka pour garder l'anonymat. Sous couvert de merveilleux petits contes cruels, Gottland est une radioscopie subtile de la dérive du totalitarisme - le récit d'un "avenir radieux" raconté par les victimes qu'il a engendrées.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 22337
Résumé:Rochdy Alili raconte l'histoire de cette religion à partir de la révélation du Coran au prophète Mohamed il y a près de 1400 ans. Il explique comment l'Islam s'est mis en place, comment il est devenu un empire, comment il n'a cessé de se diviser. Il montre comment se sont constitués ses écrits, sa tradition, son droit. Il décrit la doctrine, la spiritualité, le sens des obligations musulmanes.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 7h. 1min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21106
Résumé:Depuis août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui frappe cette petite République. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui sont en jeu. Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société. Pour Anna Politkovskaïa, qui n'épargne pas l'actuel président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi - bouc émissaire -, pour lui faire porter le poids des malheurs - réels - des Russes, dans la difficile période du postcommunisme.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 6h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22368
Résumé:Juillet 1971, le narrateur participe au coup d'État fomenté contre le roi Hassan II. Échec cinglant, direction le bagne de Tazmamart et ses conditions d'incarcération inhumaines. Cinquante-huit soldats sont ainsi condamnés à la mort lente. Commencent alors dix-huit années d'humiliations quotidiennes pour les candidats à la survie : faim, obscurité, odeurs nauséabondes, déchéance physique, folie, souffrances indicibles, les détenus malgré tout tentent de s'organiser, profitant notamment de l'enterrement de l'un des leurs pour jouir quelques minutes de la lumière du jour. "Un jour viendra où je serai sans haine, où je serai enfin libre et je dirai tout ce que j'ai enduré. Je l'écrirai ou le ferai écrire par quelqu'un, pas pour me venger, mais pour informer, pour verser une pièce au dossier de notre histoire", dit le narrateur. Trente ans plus tard, son voeu est exaucé : Tahar Ben Jelloun s'empare de ce témoignage pour en tirer un roman et faire la lumière sur les atrocités inavouables du régime marocain. Le conteur envoûtant de L'Enfant de sable et de L'Auberge des pauvres connaît le pouvoir subversif des mots. Dans Cette aveuglante absence de lumière, abandonnant tout artifice littéraire, il trouve des mots simples et d'une effrayante justesse pour dire la barbarie et le délabrement, et offrir à nouveau la parole à ces prisonniers acculés au silence. Avec une implacable sobriété, il décrit l'enfermement cauchemardesque, la volonté de résister à l'horreur et la renaissance du narrateur par la spiritualité. Après Gilles Perrault et Malika Oufkir, Tahar Ben Jelloun choisit donc la voie de la fiction pour dresser à son tour un réquisitoire sans concession contre les ignominies du régime d'Hassan.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 4h. 26min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 22590
Résumé:Chien blême réunit d'autres inédits posthumes, tous antérieurs à 1950 : l'écrivain encore hanté par ce qu'il avait vu et vécu pendant le conflit mondial, se heurtait alors à une société qui faisait de l'oubli la condition de sa reconstruction. Le présent recueil apporte un éclairage précieux sur cette période. De la brutalité nazie à la force rédemptrice de l'amour, en passant par l'aspiration à la liberté par la désertion, Heinrich Böll est déjà là, tout entier, à scruter le comportement des hommes placés dans des circonstances exceptionnelles. Il se révèle déjà un maître de la « forme brève », capable de condenser en quelques pages avec une ironie cinglante l'absurdité de la guerre ou l'immoralité du capitalisme. Pour la première fois, un texte, « Les Ardents » écrit en 1936, permet au lecteur de découvrir que la vocation de l'écrivain ne date pas de 1945 Né en 1917, il est au printemps 1939 convoqué pour une «courte période » qui s'achève en 1945. Plusieurs recueils d'essais, une centaine de nouvelles, une douzaine de romans marquent sa carrière littéraire, couronnée par de nombreux prix -en France le prix du Meilleur Livre étranger pour Les Enfants des morts - le Nobel de littérature en 1972. Il meurt le 16 juillet 1985.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21100
Résumé:" - Maintenant, c'est le théâtre qui sera notre famille, dit-il. Cela me fit réfléchir. Je pensai au nouveau projet, L'Opéra de quat'sous, à la troupe dont j'allais faire partie. C'était effectivement sa famille. Ses amours. Bess Hauptmann avait fait une grosse partie du travail d'écriture ; Weigel jouait le rôle de la tenancière de la maison close ; c'était Casper Neher qui ferait le décor et c'était un de ses amis d'enfance, à Augsbourg. Nous lui appartenions tous. Je réfléchis à cette appartenance. La nuit qui suivit, j'étais heureuse, tout simplement, de faire partie de sa famille. De l'avoir en train de marcher à mes côtés et de parler avec lui comme aux premiers jours de notre amour... - Je pourrai tout contrôler, dit-il dans l'escalier qui menait à ma chambre. - Contrôler, dis-je en ouvrant la porte. Je n'aimais pas ce mot qui brisait l'atmosphère romantique. - C'est comme cela qu'il faut travailler, dit-il en s'énervant. " Chanteuse de cabaret montée sur scène par hasard dans le Berlin de l'entre-deux-guerres, Frieda Bloom a passé sa vie dans l'ombre de Bertolt Brecht, son seul amour mais aussi le seul homme qu'elle fut toujours obligée de partager avec cent autres. E Histoire, aussi, s'est acharnée sur Frieda : chassée d'Allemagne par la montée du nazisme, chassée d'Union soviétique pendant les purges staliniennes, chassée d'une Amérique en proie au maccarthysme, sa vie est une fuite en " si " mineurs.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 9h. 20min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 24215
Résumé:Pédagogique, ce guide de référence propose une lecture guidée de la Torah : il délivre l'histoire, les mots-clés, les grands récits et la philosophie de ce texte fondateur. Vivant, il repose sur de nombreuses citations et il décrit la position de la Torah sur les principales questions de société. Une approche nouvelle, qui introduit avec précision à la connaissance et à la compréhension de nos références culturelles communes.
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 21702
Résumé:« [...] Et j'aime mieux vous dire tout de suite qu'il s'agit d'un traité I té définitif. Avant lui des broutilles, des tentatives maladroites, des égarements fâcheux, et c'est la planète tout entière qui continue de vagabonder de paniques, en fourvoiements. Or nous sommes tout de même en 2001,'' et il serait grand temps de faire quelque chose. On n'a que trop tardé. Que depuis trente mille' ans on recule pour mieux sauter, 'soit, je veux bien l'admettre. Mais un jour advient où trop, c'est trop, et où il est impérieux ,de saisir le taureau par les cornes. Par cette métaphore j'ai nommé la Vie, et ses mystères. Ses lots de questions insolubles et notre démarche chancelante faite de millions de bourdes inlassablement répétées. Alors qu'il est si simple, avec un petit traité tout bonnement efficace, de diriger valeureusement nos pas. Alors qu'il est si facile, en quelques cent feuillets, d'apporter un soulagement à nos errances. »
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21941
Résumé:Iran, 1980 : les révolutionnaires ont pris le pouvoir. Dans un hôtel de Téhéran, Ryszard Kapuscinski essaie, à partir de notes, de bandes magnétiques, de photos, de comprendre ce qui a provoqué la chute du Shah. Quelles sont les origines du mouvement shi'ite ? Comment Khomeiny a-t-il réussi à s'imposer ? En disséquant le processus de cette révolution, l'auteur nous dévoile les forces qui maintiennent un pouvoir, et les forces qui le minent. A partir de l'exemple iranien, R. Kapuscinski nous offre une réflexion vivante et pénétrante sur les mécanismes de l'Histoire et du Pouvoir.