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Recherche par lecteur : Françoise Clerc-Renaud

3215 résultats. Page 80 sur 161.

Durée : 1h. 27min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 33867
Résumé:1953. Penny Smith débarque à Hollywood, des rêves de gloire plein la tête. Entre promesses de contrats et premiers rôles bidons, elle déchante rapidement et devient maquilleuse pour un studio. A Canyon Arms elle découvre le bungalow de ses rêves, s'y installe malgré les étranges rumeurs dont lui parlent ses voisins. Mais la mémoire du lieu refait surface lorsqu'elle découvre un étrange message laissé sur le mur de la cuisine par l'ancien locataire.
Durée : 2h. 52min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 33880
Résumé:A la croisée de l'autbiographie et du roman, un récit qui évoque le parcours du mathématicien Alexandre Grothendieck sur fond d'événements historiques : de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la mort du scientifique en 2014 en passant par mai 68.
Durée : 5h. 48min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 33805
Résumé:Scotland Yard reçoit un étrange message signé « Le tueur du vendredi 13 ». Plaisanterie ? Non, car l'auteur revendique douze meurtres - des trafiquants de drogue, des proxénètes, et la directrice d'une agence de communication - qui ont bel et bien été commis, les vendredis 13 janvier et 13 avril. Et il annonce un treizième meurtre pour le vendredi 13 juillet. Un crime qui couronnera sa croisade criminelle et pourrait concerner... la reine d'Angleterre ! Le club du vendredi 13, une spécialiste des rêves, la grande prêtresse de la mode vintage, un exorciste, un professeur voulant décapiter la monarchie britannique... Les suspects ne manquent pas ! Mais Higgins devra se méfier d'un chat noir à deux pattes, manipulateur-né, qui tente de l'abuser afin de mener à bien une surprenante entreprise criminelle.
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33891
Résumé:Elle est la seule personne qui ne l'a jamais quittée, de Sofia à Paris, de Paris à Los Angeles. Tout tenait par elle. Grâce à elle. Parce qu'elle était là. Toujours. Sylvie Vartan a retrouvé le journal intime de sa mère, Ilona. Elle a rassemblé toutes les notes qu'elle avait prises après chacune de leurs conversations. Puis elle a composé cet hommage bouleversant à cette femme qui aura été tout pour elle : le pilier, l'alliée, le secours. Lorsqu'en 1952 ils ont décidé de fuir l'enfer du communisme et de vivre à Paris, les Vartan ont logé dans une petite chambre d'hôtel du quartier des Halles. Pendant trois ans, le père a dormi avec son fils, et Sylvie a partagé le lit de sa mère. C'est là, sans doute, dans ces années où Sylvie Vartan a vu sa mère tomber de fatigue sans jamais se plaindre, que ce lien unique s'est formé. Aujourd'hui, dans son livre, tout lui revient. Et on se laisse submerger par la puissance de cet amour maternel.
Lu par : Françoise Dupin
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33806
Résumé:Angélique, une ado modèle ? Une collégienne bien dans sa peau, bien dans sa famille, bien dans sa vie ? Vraiment ? Vous en êtes sûr ? Et pourtant... La jeune fille parfaite se comporte plutôt bizarrement ces derniers temps. Elle se transforme, change de tenues, porte des hauts moulants et des mini-jupes, elle fume et traîne dans les bars où il lui arrive de faire des rencontres...Vous avez du mal à y croire ? Tout est pourtant écrit noir sur blanc dans le cahier rose fushia que sa mère lui a offert. La collégienne en a fait son journal intime, dans lequel elle est censée raconter tous ses secrets. Elle y décrit une Angélique inconnue de tous, une Angélique... diabolique ! A partir de 12 ans.
Durée : 8h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33615
Résumé:Dans sa ferme du fin fond du Saskatchewan, Etta, 82 ans, n'a jamais vu l'océan. Un matin, elle prend sa carabine et un peu de chocolat, enfile ses bottes et attaque les 3 232 kilomètres qui la séparent de la mer. "Je vais essayer de ne pas oublier de revenir." C'est le mot qu'elle laisse à Otto, son mari, sur la table de la cuisine. Otto a déjà vu l'océan, il l'a même traversé des années plus tôt, pour prendre part à une guerre lointaine. Il comprend la décision d'Etta. Mais maintenant qu'elle n'est plus là, il est assailli par les souvenirs. Russell a passé sa vie dans l'ombre d'Otto, à aimer Etta de loin. Il ne peut se résoudre à la laisser partir seule et va à sa recherche. A mesure qu'Etta se rapproche de l'océan, accompagnée de James, un coyote qui parle, la frontière entre illusion et réalité se fait plus floue. Bercé par le rythme des vagues, Etta et Otto (et Russell et James) vogue du souvenir à l'oubli pour explorer un passé de non-dits fait de famine, de guerre, de passion et d'espoir.
Durée : 9h. 12min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 33604
Résumé:Loin des steppes cosaques, Vladislav Otrochenko galope ici dans des terres de haute fantaisie. En homme libre, se défiant du temps et de la géographie, il explore sa propre conception de l'espace et visite les grandes œuvres universelles -?Catulle, Ovide, Pouchkine, Platonov, Nietzsche, Schopenhauer... Il s'arrête sur certaines bizarreries ou mystifications, s'amuse des incohérences. Dans un cycle de petits textes sur Gogol, il dérape joyeusement vers le fantastique avec la minutie d'un enquêteur policier. Au-delà de l'ivresse du mensonge, se dégage peu à peu une interrogation puissante sur la réalité et l'histoire. À l'heure où les conflits ébranlent l'Europe, où les peuples se replient et la pensée s'englue dans le présent immédiat en quête de certitudes, la mise à distance est plus que jamais nécessaire. C'est sans doute la seule leçon de la littérature. Par-dessus toutes les frontières, cette défense de la gratuité, des mystères et des opacités a force de manifeste.
Durée : 10h. 14min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 33605
Résumé:Après avoir dénoncé sa mère, une tueuse en série, Annie, quinze ans, a été placée dans une famille d'accueil aisée, les Thomas-Blythe. Elle vit aujourd'hui sous le nom de Milly Barnes et a envie, plus que tout, de passer inaperçue. Elle a néanmoins beaucoup de difficultés à communiquer avec les ados de son âge et préfère les enfants plus jeunes, plus particulièrement une petite fille vulnérable du voisinage. Sous son nouveau toit, elle est la proie des brimades de Phoebe, la fille des Thomas-Blythe, qui ignore tout de sa véritable identité. À l'ouverture du procès de la mère de Milly, qui fait déjà la une de tous les médias, la tension monte d'un cran pour la jeune fille dont le comportement va bientôt se faire de plus en plus inquiétant. Le Sang du monstre est un thriller obsédant : la voix de Milly se fait hypnotique, dérangeante, addictive. Elle est, dans tous les cas, suffisamment singulière pour tenir le lecteur en haleine constamment, et soulever des interrogations aussi terribles que passionnantes. Un enfant peut-il surmonter des événements traumatiques ? Qu'est-ce qui construit vraiment notre identité ? Et à quel moment notre personnalité peut-elle basculer du bien vers le mal ? Un premier roman et un coup de maître qu'on ne peut décemment pas refermer avant le point final.
Durée : 17h. 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 33599
Résumé:Mieux que quiconque, Andreiev a su incarner l'angoisse inhérente à la fin d'une époque, et prévoir l'avènement d'un temps barbare. Profondément marqué par Schopenhauer, Dostoïevski et Nietzsche, Andreiev est hanté par des thèmes récurrents : l'oppression des villes, l'absurdité d'un monde sans Dieu, la folie, le désespoir, la solitude de l'homme confronté au néant, au gouffre de ténèbres qui le guette de l'intérieur et le menace, alentour. Constat lucide où la précision du trait n 'exclut pas le regard poétique et même tendre qu'il pose sur ses personnages et leur environnement dans une nature dépeinte avec sensualité. Andreiev connaît l'âme, ses idéaux et ses entraves et s'il s'inspire, dans ses premiers récits, d'expériences vécues, ses personnages et leur vie quotidienne intéressent tout autant qu'ils percutent par une sorte d'exotisme de proximité. Si Léonid Andreiev n'est pas un inconnu pour le public français -certains de ses récits comme La Pensée, Le mensonge, Le Rire rouge ou Le Gouverneur, ont pu être redécouverts récemment grâce à quelques éditeurs, après la longue période d'oubli- la publication, par ordre chronologique de la totalité de ses récits dans une nouvelle traduction n'ont d'autre finalité que de montrer l'incroyable constance d'un auteur dont chaque histoire renouvelle le sentiment qu'on vient de trouver la meilleure.
Durée : 4h. 58min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 33600
Résumé:Le tyran Hérode aime et désire passionnément sa femme Mariane. Mais elle se refuse à lui en raison des crimes sanguinaires qu'il a commis dans sa propre famille. Cet amour éperdu enflamme bientôt l'imagination du roi jaloux jusqu'à la folie. Soeur d'Hérode et ennemie jurée de Mariane, Salomé entrevoit le moment favorable pour mener un complot qui précipite l'issue tragique de la pièce.
Durée : 11h. 12min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 33596
Résumé:Faut-il avoir peur de la mort ? Dans ce livre, qui n'est ni un roman, ni un essai, ni une autobiographie, Julian Barnes interroge ses amis de toujours - de Montaigne à Jules Renard - mais aussi ses parents et son frère, un des plus grands spécialistes d'Aristote. Tous ont beaucoup de choses à dire, parfois inattendues et savoureuses sur ce sujet a priori austère. Et c'est parti pour un festival d'humour et d'intelligence pour nous permettre d'affronter celle qui " refuse de venir à la table des négociations ". Car si Dieu est le suprême ironiste, Julian Barnes est loin de démériter.
Durée : 36h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33586
Résumé:Traduit pour la première fois dans sa version intégrale, Finnegans Wake, œuvre rebelle, s'exprime par épiphanies, telles que définies dans Ulysse - c'est-à-dire des instants où les mots comme des photos reconstituent la figure d'interférence, visible seulement dans sa frange brillante. Pour certains, la révolution est à peine suffisante. Ils partent, hantent les asiles dont ils font une bibliothèque, habitent les prisons où flotte le feu de leurs rêves, créent un pseudo-langage qui n'est plus entendu mais reconnu de leurs seuls semblables. Errants jusqu'à l'inconsistance, telle la révolutionnaire russe Alexandra Kollontaï : " ... Comme j'aimais Kuusa en septembre... l'odeur des pins et, comme des toiles d'araignées tendues entre eux, les nuages chargés de rosée du matin. "
Durée : 12h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33579
Résumé:Ce matin de septembre 2005, la jeune Rose Aikens, dix-huit ans, s'apprête à rejoindre La Nouvelle-Orléans. Elle va porter secours aux sinistrés de l'ouragan Katrina. Mais sur la route, sa voiture quitte la chaussée et percute une jeune fille. Cette inconnue, morte dans l'accident, seule et sans le moindre papier d'identité, bientôt l'obsède. D'autant que dans sa poche se trouve la page d'un annuaire indiquant les coordonnées des Aikens. Rose n'a alors d'autre choix que de retracer pas à pas le parcours de la victime, à travers l'ouragan et une ville en ruine.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 39min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 33572
Résumé:Dans une démarche et un style uniques en leur genre, Hervé Clerc nous invite à un voyage ascendant vers une réalité ineffable et cachée, qui a peu de chose à voir avec le " Dieu " que l'on nie ou confesse habituellement. Depuis toujours certains mythes, contes ou légendes nous livrent des indices qu'il nous aide à décrypter.
Durée : 3h. 23min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 33385
Résumé:Une légende vivante part à la découverte d'un mythe englouti. Un aventurier du XXe siècle se met en quête d'une souveraine qui régna trois mille ans plus tôt. Un lauréat du Prix Goncourt accomplit son rêve d'enfance en recherchant dans les sables le fantôme d'une femme couronnée et les vestiges oubliés de sa cité fabuleuse. Il fallait l'écrivain et voyageur qu'est lui-même Jean-Claude Perrier pour ressusciter l'expédition que mena André Malraux, en 1934, au Yémen, pour retrouver la Reine de Saba. Rejoindre l'Orient littéraire, replonger dans la Bible et le Coran, relire Flaubert et Lawrence d'Arabie, compulser encore une fois des cartes muettes, emprunter à nouveau les ailes de Mermoz et de Saint-Exupéry, tutoyer l'aviateur Corniglion-Molinier par-delà la mort, arpenter inlassablement le désert et rêver les ruines : le cadet refait ici le voyage de l'aîné. Et en dénoue le secret intérieur : avec son reportage publié dans L'Intransigeant, Malraux signa l'adieu à sa jeunesse. De la montée des totalitarismes dans l'Europe d'hier à l'incendie qui ravage aujourd'hui le berceau de l'écriture, entre la Méditerranée et la mer Rouge, cet essai, à la croisée de la chronique et de l'histoire, de la biographie et de la critique, mené à grand train et avec style, nous interroge sur l'abyssal rétrécissement du monde et de notre imaginaire.
Durée : 6h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33382
Résumé:Le nouveau juge d'Agapia entre en fonction aujourd'hui. Agapia, petit bourg dans les neiges du versant oriental des Carpates où, gigantesque et somptueux, s'impose le palais de justice. Jeune et inexpérimenté, le juge se sent perdu dans cette immense bâtisse. Le commissaire de police le rassure : depuis des lustres, il ne s'est rien passé à Agapia, ni vol ni meurtre, rien. Aussi dort-il sur ses deux oreilles quand le commissaire, hagard, le secoue : on vient d'assassiner Anton Tuniade, le fils du châtelain d'Agapia. Le juge va mener son enquête et découvrir que les Tuniade, tapis dans leur château, sont des satrapes qui pressurent impitoyablement les paysans. Pourtant ceux-ci ne se révoltent pas, car Agapia est plus proche du ciel que de la Terre. Ce peuple innocent, habité par la foi chrétienne, aurait engendré un meurtrier ?
Durée : 4h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33655
Résumé:« Le pistolet était placé à côté du frein à main. Quand le conducteur fut assuré que personne ne pouvait voir la scène sur le point de se dérouler, la scène imaginée, fantasmée, celle qui marquerait son entrée hors du champ de la norme, de la loi, de la vie sociale, quand il fut tout à fait sûr que la longue et morne rue longeant le mur d'enceinte du lycée était déserte, il prit l'arme, la pointa sur ma tête, m'ordonna d'ouvrir la portière et de monter à l'avant, à côté de lui, à la place du mort. » David a douze ans et attend la belle Nina devant l'aumônerie jouxtant le lycée. Elle ne viendra jamais au rendez-vous. À la place, une Peugeot bleue et un homme armé. Il ne relâchera l'enfant que trois heures plus tard. Trois heures, le temps pour le bourreau de commettre son crime. Trois heures dans la tête de l'enfant qui fera tout pour survivre. Entremêlés à ces heures obscures, les fragments de sa vie d'adulte et d'une enfance à l'ombre d'un frère absent : une banlieue tranquille au mitan des années 1980, quelques échappées sur la Côte d'Azur, des voyages lointains et des amours lumineuses pour tromper le vertige. Femmes et paysages dessinent une géographie intime secouée de tremblements. Nulle vallée de larmes, juste l'urgence de trouver la liberté, l'amour, la poésie. L'écriture somptueuse nous plonge au cœur de ce combat pour conjurer la tragédie et rester du côté de ceux qui sont « un peu plus vivants que morts ». Un premier roman à bout portant.
Lu par : Françoise Dupin
Durée : 15h. 6min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33677
Résumé:Depuis sa mort en 1981, Bob Marley, le " Lion " du rasta, la super star reggae, est devenu un mythe. Stephen Davis fait mieux que retracer sa vie, des fétides ghettos de Jamaïque au dernier concert à Pittsburg. Il replace Bob Marley dans sa généalogie, dans son cadre de vie : la pulsation rythmique de l'île, son violent climat politique, sa dimension mystique. Il s'attache au moindre détail de l'environnement musical de Marley : le contexte de chaque chanson, l'apparition de chaque musicien, les conditions d'enregistrements, de concerts, de tournées ; les réactions de l'entourage, du public et de la critique. Mieux qu'une biographie anecdotique, c'est l'approche sensible d'un être insaisissable, mais aussi la saga d'une génération, d'un mouvement, l'analyse très fine d'un phénomène de société qui continue de marquer et d'influencer la musique pop. Les idoles sont trop généralement embaumées dans l'hagiographie, conservées dans le formol de la vénération ou étouffées sous les sordides ragots. Marley aura eu l'hommage rare d'un livre rigoureux mais amical, intelligent, documenté, sans complaisance et sans bassesse.
Durée : 7h. 27min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 33689
Résumé:Dans le Paris de l'Occupation, ce livre brosse une galerie de portraits de femmes vénales et exotiques, qui ont fait grand bruit aux heures sombres de l'Occupation allemande. Elles ont vécu pendant quatre ans un étrange conte de fées qui se terminera souvent en cauchemar... Elles sont russes comme la comtesse Tchernycheff, mannequin et actrice de cinéma, qui devint la protégée du sinistre Lafont, chef de la Gestapo française, et la maîtresse d'officiers allemands influents... Ou grecques comme la princesse Mourousi, lesbienne et morphinomane qui faisait main basse sur le mobilier des juifs pourchassés. Ou espagnoles comme la marquise de San Carlos, franquiste de la première heure, qui s'acharnait sur les réfugiés républicains qu'elle dénonçait à son amie intime, la comtesse Seckendorff, laquelle, autrichienne, agent double connu sous le nom de Mercedes, réussira mystérieusement à échapper à la justice française et finira dans la peau d'une pairesse d'Ecosse... Dans ce sinistre carrousel où l'on croise également des courtisanes de haute volée telles que Sylviane d'Abrantès ou la comtesse Olinska naît et prospère un monde de trafics et de compromissions porté par la veulerie des hommes en place et les complaisances de l'occupant
Durée : 9h. 56min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 33365
Résumé:Krasnoïarsk., hiver 1920. Un homme vient d'apprendre qu'on l'a dénoncé aux "Rouges" et que le peloton d'exécution l'attend. Il prend son fusil, fourre quelques cartouches dans la poche de sa pelisse, sort dans le froid glacial et gagne la forêt. Commence alors une course-poursuite dont il ne sortira vivant. il le sait, que s'il ose l'impossible : gagner à pied l'Inde anglaise à travers l'immensité sibérienne, puis les passes de Mongolie, puis le désert de Gobi, puis le plateau tibétain, puis l'Himalaya... L'itinéraire qu'il suivra sera quelque peu différent, et si possible plus sidérant encore. Mais ce que le livre révèle - et que le lecteur n'attend pas - c'est, parallèle au voyage réel, une étrange odyssée intérieure qui nous introduit au coeur des mystères de 1'Asie millénaire. Car Ossendowski. géologue de son état, n'est pas qu'un savant doublé d'un aventurier. C'est un esprit exalté et curieux qui vit sa marche folle à la manière d'une initiation...