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Recherche par lecteur : D. Savoy

5 résultats.

Lu par : Isabelle Savoy
Durée : 8h.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 79135
Résumé:Lorsque le fantôme de Sarah Bernhardt débarque à l’Agence Fell sous les traits de la comédienne Carole Blanche, la détective Lilas Traymiro ne peut se douter que l’enquête qu’elle va devoir mener pour assurer la protection de sa cliente, menacée de mort, va finir par mettre sa propre vie en péril. Plusieurs missives vindicatives d’un mystérieux corbeau, un tableau anonyme daté de 1610 recelant un insondable secret, des chocolats empoisonnés et un meurtre impossible en lieu-clos : tel est le quadruple défi que doivent résoudre l’ancienne policière, désormais à son compte, et son amie, artiste peintre et accessoirement hackeuse de talent. L’occasion pour les deux enquêtrices de découvrir le monde du théâtre à Kléber-Méleau — un lieu fascinant installé dans une ancienne usine à gaz et désormais baptisé TKM — lors des répétitions du Crime de Sarah Bernhardt. Cette pièce, qui rend hommage à la grande tragédienne et doit être jouée pour la première fois dans quelques semaines, promet d’être saisissante. Mais qui aurait intérêt à perturber cette création théâtrale et pour quelles raisons ? Dans ce renversant suspense où les coulisses de la scène, la « Divine » et Venise s’imposent en personnages principaux, l’intrigue est aussi un prétexte à revisiter la fabuleuse histoire du roman policier et à s’immerger dans l’incroyable dédale d’une ancienne friche industrielle en pleine mutation.
Lu par : Isabelle Savoy
Durée : 8h. 5min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 79057
Résumé:La journaliste italo-vaudoise Paola Rouge, dite Malatesta, n’hésite pas, on le voit, à payer de sa personne. Elle a vingt-cinq ans en 1968, et c’est un hasard à peine aidé qui fait qu’elle séjourne à Prague, en vacances avec Jean-Pascal, son mari, le jour où les chars soviétiques envahissent la ville. Le hasard le plus pur lui fait connaître Stepan, en compagnie de qui elle vivra les journées sanglantes d’août 68, et qui deviendra son amant. La moitié des pages du roman, censé être une confession de Paola à un journaliste de RF 1 rencontré à Prague en 1989, racontent fiévreusement ces journées de lutte assorties de l’histoire d’un amour.<br>…Les trouvailles heureuses abondent dans ce roman. Celle-ci me touche: Paola met au monde une fille, Francesca, en 1969. Fille de son mari ou de Stepan? Elle ne le saura que le jour de 1989 où, retrouvant à Paris Stepan qu’elle n’a jamais revu jusque-là, il lui semble rencontrer sa Francesca, qui se serait teint les cheveux en blanc!… Et ce n’est pas le seul endroit. Déjà, avec Station Victoria, Anne Cuneo avait réussi un coup de maître, parce que, comme dans Prague, elle accumule les difficultés, non par malice mais parce que tout romancier, au fur et à mesure que son travail progresse, doit choisir une manière de résoudre les problèmes posés par l’avance de la narration et la croissance des personnages; il peut recourir à des «trucs», et tricher, ou, comme les meilleurs et parmi eux Anne Cuneo, affronter la difficulté jusqu’à ce que la solution, la seule qui puisse convenir à l’œuvre, soit enfin trouvée.
Lu par : Isabelle Savoy
Durée : 4h. 42min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 79017
Résumé:Le " testament marin ", d'un homme de mer. Olivier de Kersauson livre son expérience colossale, totale. " Tout ce que je sais de la navigation - ; de la navigation de course en particulier mais encore de la navigation en général - ; tient sur une feuille de papier : c'est très court. Très succinct. C'est peu, encore s'agit-il de le savoir. C'est la clef. L'essentiel. Ce savoir est difficilement mesurable et infiniment subtil... C'est mince, ça tient sur une feuille de papier d'un seul côté, en plus ! Et il est quasi impossible de le transmettre ". Un livre plein d'anecdotes. Olivier de Kersauson revient, dans ce texte, au hasard ordonné du vocabulaire marin, sur sa carrière, ses rencontres, ses bateaux... Sur tout ce qui fit sa vie maritime. Anecdotes, commentaires, impressions : ce livre est unique en ceci qu'il est empirique. Chaque mot est passé au tamis du vécu, plutôt au filet du vécu. Le marin y livre son expérience colossale, totale.
Lu par : Isabelle Savoy
Durée : 1h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 78847
Résumé:Sa vie de journaliste consciencieux cachait des tourments intimes qui finiront par l'anéantir. Du plus profond de ses douleurs, Crisinel a pu extraire cependant une poésie incroyablement pure. Dans les rues de Lausanne, on croisait sa silhouette fuyante, son allure élégante. Modeste journaliste, Edmond-Henri Crisinel (1897- 1948) cachait sous le sourire fragile du bon camarade des tourments intimes qui n'ont cessé de le supplicier. A trois reprises, ces souffrances que lui-même qualifiait d'infernales l'ont conduit en hôpital psychiatrique. Le 25 septembre 1948, à Nyon, il s'en est échappé pour se jeter dans le lac, laissant derrière lui ces mots : " Pas une main amie. J'ai expié plus que mes fautes. / Le silence, après le siècle de douleur. " Cette expérience de la maladie mentale, Crisinel l'a regardée en face. Il en a tiré une poésie intense, déchirante. Au coeur de cette oeuvre brève, mais d'une densité exceptionnelle, brille Alectone, prose cristalline, douloureuse, qui offre le témoignage de ce que d'aucuns appelaient encore, en ce milieu de XXe siècle troublé, la folie.
Lu par : D. Savoy
Durée : 23min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76360
Résumé:Quelque chose avant sa venue le pressent. Quelque chose après sa venue se souvient de lui. La beauté sur la terre est ce quelque chose. La beauté du visible est faite de l'invisible tremblement des atomes déplacés par son corps en marche.