Les débuts: par où recommencer?
Résumé
Qu'est-ce qu'un début dans la vie ? Ressource infatigable de nos récits familiaux, le début d'une vie se réinvente chaque fois, signant la marque du romanesque dans nos existences. Pourquoi recommence-t-on et jusqu'à quand ? Qu'est-ce qui nous fait rechercher l'intensité du sentiment de vivre, l'impatience et l'innocence des commencements ? Et comment conserver cette ardeur au fil des épreuves ? Pour explorer ces débuts, Claire Marin déploie toutes les nuances de son extraordinaire art de comprendre, en lectrice accomplie de nos tourments et de nos joies.
Lu par :
Caroline de Rham
Genre littéraire:
Philosophie/religion/spiritualité
Mots-clés:
Philosophie de l'homme
Durée:
3h. 26min.
Édition:
Paris, Autrement, 2023
Numéro du livre:
75470
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782746761308
Documents similaires
Lu par : Jean Frey
Durée : 8h. 6min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 17647
Résumé:" Par Energie Humaine, j'entends ici la portion toujours croissante de l'énergie cosmique actuellement soumise à l'influence reconnaissable des centres d'activité humaine. A l'état élémentaire (c'est-à-dire considérée à l'intérieur et autour d'un élément humain isolé), cette énergie " hominisée " se présente sous trois formes (...) - L'énergie incorporée est celle que la lente évolution biologique de la Terre a graduellement accumulée et harmonisée dans notre organisme de chair et de nerfs : l'étonnante " machine naturelle " du corps humain. - L'énergie contrôlée est celle que, à partir de ses membres, l'Homme parvient ingénieusement à dominer autour de lui d'un pouvoir physique, au moyen des " machines artificielles ". - L'énergie spiritualisée, enfin, est celle qui, localisée dans les zones immanentes de notre activité libre, forme l'étoffe de nos intellections, affections, volitions : énergie probablement impondérable, mais énergie bien réelle cependant, puisqu'elle opère une prise de possession réfléchie et passionnée des choses et de leurs rapports. Tout se passe en somme comme si chaque individu humain représentait un noyau cosmique de nature spéciale, rayonnant autour de soi des ondes d'organisation et d'éveil au sein de la matière. Un tel noyau, pris avec son auréole d'animation, voilà l'unité d'Energie Humaine. "
Lu par : Monique Gay
Durée : 8h. 2min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 73674
Résumé:Des scientifiques, de plus en plus nombreux, nous promettent que la "révolution de la longévité" est pour demain, que nos petits-enfants pourront vivre cent cinquante ans, voire davantage, encore jeunes et en bonne santé physique et psychique. Ce livre fait le point sur ces recherches, sépare science et fantasmes et pose la question de fond : à quoi bon vivre aussi longtemps ? Face à cette interrogation, deux conceptions de la vie heureuse s'opposent. La première nous vient de ces sagesses anciennes que la psychologie positive remet au goût du jour. Elles nous invitent à dire "oui au réel", à nous résigner à l'ordre naturel des choses afin d'accepter dans la sérénité la vieillesse et la mort. Les modernes philosophies de l'histoire et de la liberté plaident pour une tout autre spiritualité : si une éducation tout au long de la vie, voire une perfectibilité potentiellement infinie, sont le propre de l'Homme, allonger la vie en bonne santé pourrait offrir à l'humanité l'occasion de devenir enfin moins bornée, moins violente, et, pourquoi pas, plus sage qu'elle ne le fut au XXe siècle. Ce sont les termes de ce débat désormais crucial que présente ce livre. L.F.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 9min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68831
Résumé:La Consolation a été composée dans sa prison par un condamné à mort. L'admiration que cette oeuvre latine du VIe siècle a suscitée sans interruption depuis ne doit pourtant rien, ou peu de chose, aux circonstances vraiment tragiques de sa composition. C'est un chef-d'oeuvre à la fois de la littérature et de la pensée européennes ; il se suffit ; il resterait tel, même si nous ignorions tout de celui qui l'a conçu entre deux séances de torture, dans l'attente de son exécution. Mais puisque ce chef-d'oeuvre n'est pas anonyme, il ne perd rien non plus à être replacé dans ses circonstances : il devient aussi le témoignage de la grandeur à laquelle un homme peut s'élever par la pensée, face à la tyrannie et à la mort.
Lu par : Jean Frey
Durée : 12h. 2min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 38593
Résumé:"Peut-être le temps est-il très proche où l'on s'avisera que la pierre angulaire des édifices sublimes et inconditionnés que les philosophes dogmatiques se sont plu à élever n'était au fond que superstition populaire venue d'un temps immémorial (comme la supersitition de l'âme qui, devenue superstition du sujet et du moi, ne cesse aujourd'hui encore d'engendrer des méfaits), quelconque jeu de mots peut-être, suggestion aberrante de la grammaire, ou encore généralisation téméraire de quelques faits limités, très personnels, d'un caractère très humain, trop humain. Il semble que pour se graver, avec leurs exigences éternelles dans le cœur de l'humanité, toutes les grandes choses doivent d'abord errer à travers le monde sous la forme de masques monstrueux et effrayants..."
Lu par : Anne-Lise Zambelli-Blanc
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 36246
Résumé:Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à cœur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète. Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 2h. 38min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 67131
Résumé:Lettre inédite de Oscar Levy à Adolf Hitler au sujet de Friedrich Nietzsche, traduite pour la première fois par le chercheur et philosophe Marc de Launay. La réception de Nietzsche n'est pas sans surprises, car depuis un siècle, il n'y a aucun courant de pensée qui ne soit peu ou prou réclamé de lui. Oscar Levy, qui a prononcé cette insolite excommunication d'Hitler, était allemand et juif, émigré en Angleterre où, de ses propres deniers, il finança la première traduction de toutes les oeuvres du philosophe. Cette entreprise, achevée en 1913, donc avant la Première Guerre, fut pionnière dans l'univers anglo-saxon. L'ironie du texte ne tient pas seulement au fait que cette diatribe fut écrite par un juif : elle réside dans la plaidoirie d'un juif devenu véritable connaisseur et disciple de Nietzsche contre le tyran qui avait fait de certaines de ses idées, au demeurant mutilées, un instrument de propagande. Certes, Oscar Levy a rédigé son " excommunication " en juin 1938, donc avant la " Nuit de Cristal " et, bien sûr, avant la Shoah. Malgré leur justesse, ses attaques auraient sans doute pris une autre ampleur après 1942. Il est mort en 1946, à Oxford, et ses archives ont été déposées à la Maison-Nietzsche de Sils-Maria.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 4h. 39min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 71955
Résumé:On peut vivre selon Lucrèce. Son poème est d'ailleurs une proposition existentielle faite à son dédicataire Memmius. Le philosophe propose en effet une conversion, autrement dit : une vie nouvelle faisant suite à l'ancienne qu'on abandonne après avoir compris ce qu'il y avait à comprendre, initié par un sage qui nous transmet son savoir. Ici : que le réel est matériel, qu'il n'est fait que d'atomes qui tombent dans le vide et de rien d'autre ; que cette physique de l'ici-bas dispense d'une métaphysique de l'au-delà ; que la religion est superstition et qu'il faut lui préférer la philosophie ; qu'il faut donner au corps ce qu'il demande dans la limite où ce qu'on lui donne ne l'asservit pas ; que l'amour est un remède à la passion ; que la sagesse est atteignable et qu'elle consiste en une arithmétique des plaisirs accompagnée par une diététique des désirs ; qu'il n'y a ni enfer ni paradis mais juste un monde immanent et tangible ; que la mort n'est pas à craindre puisqu'elle n'est qu'une modification de la matière et non sa suppression ; que le réel est tragique et que le savoir confère de la sérénité ; que le paradis existe sur terre pourvu qu'on le construise avec détermination. Ce livre pend donc la forme d'une série de neuf lettres comme autant d'invitations à une sculpture de soi.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 1h. 53min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70375
Résumé:Cet essai devait à l'origine figurer dans le troisième volume de L'Obsolescence de. l'homme, œuvre maîtresse de Günther Anders, volume qui n'a jamais vu le jour. Ce texte à demi dialogué, on pourrait dire théâtral, se montre riche en aperçus de tous genres, sous-tendu par une dialectique toujours surprenante. Un essai magistral, pratiquant l'exagération et le paradoxe comme sources d'insurrection permanente contre une époque glaciaire. Un texte classique au sens fort : à lire en classe, pour l'instruction des générations qui viennent.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 42min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 65861
Résumé:Nous sommes dans le monde de Donne. Tout autre point de vue est résolument exclu. Par cette capacité à surprendre furtivement le lecteur et à le subjuguer, Donne surpasse la majeure partie des écrivains. Et c'est là sa principale qualité ; c'est ainsi qu'il exerce son emprise sur nous, en condensant son essence en quelques mots. Mais c'est une essence qui, tandis qu'elle agit parmi nous, se sépare en d'étranges contraires, en contraste l'un avec l'autre. Virginia Woolf
Lu par : Pierre Biner
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 35471
Résumé:"Sensible et philosophe, Jean-François Duval m'a dès notre première rencontre réjoui de par sa joie espiègle, qui perce à travers les pages qui vont suivre. Son livre est comme un guide de voyage pour assumer allègrement le tragique de l'existence, sortir des oeillères du moi et aimer librement, à tout vent. Lui emboîter le pas, c'est assurément rester en mouvement, comme le voulait Montaigne, faire route toujours et être gentiment convié à une exploration perpétuelle, quand bien même il n'y aura jamais, et heureusement, de réponses définitives" (Alexandre Jollien). Avec Bref aperçu des âges de la vie, Jean-François Duval nous livre un récit original et plein de fantaisie sous forme de petites proses, ainsi qu'un regard très personnel sur les grandes questions qui nous traversent au fil des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge d'exister et l'âge de mourir.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 5h. 6min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34081
Résumé:Martin Buber (1878-1965) est essentiellement le philosophe de la réciprocité. Il est en effet à l'origine de l'attention toute particulière accordée à la problématique de l'autre dans les philosophies existentielles du XXe siècle. Publié à Heidelberg en 1923, le Je et tu (Ich und Du) suscita, influença ou accompagna les réflexions de Husserl sur la coexistence des intentionnalités, celles de Scheler sur la "sympathie", celles de Jaspers sur la "communication", de Heidegger sur le "mit sein", de Sartre sur le "pour-autrui" et de Lacan sur "l'autre". Si tous n'ont pas forcément lu ou médité Martin Buber, chacun au moins, par son cheminement autonome, exprime l'importance primordiale de la réflexion sur l'autre. Notamment Levinas, chez qui la philosophie du visage comme signe divin fait écho à la doctrine bubérienne du Face-à-Face. Gaston Bachelard exprime le centre incandescent de l'oeuvre de Buber, dans sa Préface au Je et tu : "Il faut avoir rencontré Martin Buber pour comprendre dans le temps d'un regard la philosophie de la rencontre, cette synthèse de l'événement et de l'éternité. Alors on sait d'un seul coup que les convictions sont des flammes et que la sympathie est la connaissance directe des âmes. C'est ici qu'intervient la catégorie bubérienne la plus précieuse : la réciprocité".
Philosophie des salles obscures: lettres pédagogiques sur un registre de la vie morale
Cavell, Stanley
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 29h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 39129
Résumé:Le livre que vous avez entre les mains s’inspire d’un cycle de cours que Stanley Cavell dispensa à l’université de Harvard : les mardis étaient consacrés aux grands textes de la philosophie morale, les jeudis aux chefs-d’œuvre de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. La composition de ce livre, qui fait alterner un chapitre sur un philosophe avec un chapitre sur un film, reflète à la fois les circonstances de son élaboration et son ambition : nous replonger dans la salle de cours, nous faire redécouvrir et la philosophie et le cinéma. La plupart des histoires de la philosophie moderne relèguent au second plan sa vocation morale ; en ouvrant ce livre avec le philosophe américain Emerson et en le refermant avec Platon, Stanley Cavell nous invite au contraire à refuser l’éclatement de la philosophie en domaines séparés et à restituer à la philosophie morale toute sa place. Le cinéma ne tient pas lieu ici d’« illustration » philosophique : il ouvre au spectateur-lecteur une voie nouvelle, loin de tout conformisme, en faisant naître des questions que certaines théories philosophiques (voir les chapitres sur Kant, Mill ou Rawls, par exemple) n’ont parfois pas su formuler. Ces films magiques (New York-Miami, La Dame du vendredi, Indiscrétions, Cette sacrée vérité...) parlent du corps, du mariage, de l’aspiration à une vie et à un moi meilleurs, de l’éducation, des femmes, de la politique. Ils incarnent le perfectionnisme à travers l’une de ses caractéristiques constantes : la conversation. C’est peut-être cette dernière qui fournit l’instrument le plus efficace pour lutter contre la mélancolie, le cynisme ou le snobisme qui empêchent parfois de « désirer le monde et de désirer qu’il change ».