Contenu

Le fini et l'infini

Résumé
L'infini : une notion qui peut être religieuse, mathématique, physique et, bien sûr, philosophique. Depuis très longtemps, une discussion s'impose : l'homme est fini, puisqu'il meurt, alors comment un être fini peut-il comprendre ce qui est infini ? Alain Badiou donne deux définitions du fini : comme limite dans l'espace et comme terme dans le temps. La vie humaine a un terme dans le temps et une limite dans l'espace. L'infini, quant à lui, est "le contraire de la mort" , c'est-à-dire ce qu'il ne connaît pas de terme dans le temps et n'a pas de limite dans l'espace. Cette Petite conférence commence par une analyse linguistique, puis traite de la mort, des mathématiques, de l'univers, de l'art... et se termine par des considérations sur le bonheur, et sur l'être humain, qui possède la propriété d'être fini et infini.
Durée: 56min.
Édition: Montrouge (Hauts-de-Seine), Bayard, 2022
Numéro du livre: 73987
ISBN: 9782227500686
Collection(s): Les petites conférences,
CDU: 100

Documents similaires

Lu par:Manon
Durée:2h. 4min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:33525
Résumé: Lu par Manon Le philosophe invite la jeunesse à s'interroger sur le sens à donner à sa vie et l'exhorte à utiliser sa liberté en prenant des risques pour changer le monde. ©Electre 2016
Durée:2h. 36min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:68538
Résumé: La vie de mon fils a été interrompue de façon imprévisible et violente. D’une façon en quelque sorte inacceptable. Mais je veux soutenir ici qu’en dépit de ces apparences, sa vie, singulière comme toute vie réellement subjectivée, a existé, pleinement, porteuse d’un sens dont la signification et l’usage avaient valeur universelle.
Lu par:Manon
Durée:1h. 30min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:29713
Résumé: En développant des exemples tirés de la littérature ou du théâtre, A. Badiou fait l'éloge de l'amour. Celui-ci serait menacé soit par une conception libérale (mariage arrangé par exemple), soit par une négation de l'amour au profit du seul plaisir égoïste. Mais, selon lui, l'amour est une véritable expérience métaphysique de l'éternel, un risque qu'il faut savoir prendre.
Durée:1h. 19min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:65508
Résumé: "Pop'philosophie" : s'il fallait se fier aux crises d'urticaires ou la morgue méprisante que ce simple mot provoque, il faudrait sans doute en conclure qu'il s'agirait du nom d'une étrange maladie. Cette maladie, ce serait celle de la philosophie qui se prostituerait au spectacle ou aux industries culturelles, à la pop-culture ou, pire, aux sirènes du populisme. Avec la pop'philosophie, ce à quoi on assisterait serait la ruine de la philosophie tout court, devenue tantôt gadget pédagogique pour enseignants désespérés, tantôt tentative un peu pathétique de capitaliser sur la glamour frelaté du monde du rock, du cinéma ou de la télévision pour ressasser les banalités les plus éculées. Et si c'était faux ? Pour Gilles Deleuze, en tout cas, qui inventa ce concept au milieu des années 1970, ça l'était : à ses yeux, rien n'était plus important que l'invention d'une pop'philosophie qui sauverait enfin la pensée en général de la double tentation de la correction professorale ou de la pontification esthétique. Permettre d'inventer une pensée véritablement anarchiste, enterrant la philosophie pour l'ouvrir à des devenirs inédits : tel était l'objectif qu'il donna au concept de pop'philosophie. Rien n'était moins simple – ni plus ambitieux. Il est temps de comprendre en quoi.
Lu par:Jean Frey
Durée:1h. 26min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:36849
Résumé: « Il faut en finir avec les visions stéréotypées de Mai 68, qui vont à coup sûr nourrir les célébrations comme les vitupérations, les nostalgies comme les procès de ce mois symbolique à l’occasion de son cinquantenaire. Au fond, en Mai 68, ce qui nous animait, ce qui nous enthousiasmait, était la conviction qu’il fallait en finir avec les places sociales, que le renversement de l’impitoyable, de la sordide hiérarchie des fortunes, des libertés et des pouvoirs était politiquement possible, à travers un type inédit de prise de parole et la recherche tâtonnante de formes d’organisation adéquates à la nouveauté de l’événement. Si nous portons toutes les leçons de Mai 68 au cœur du monde vivant, nous pourrons, oui, mais seulement sous ces conditions, redire et suivre l’appel de Mao : “On a raison de se révolter.” »
Lu par:Nicole Bonnet
Durée:3h. 25min.
Genre littéraire:Sciences/technologie
Numéro du livre:31412
Résumé: Ce dialogue se présente comme une introduction très accessible à ce que sont les mathématiques et leur rapport à la philosophie. Depuis toujours, elles ont une influence décisive sur les grands philosophes. Les mathématiques et la logique sont en effet de vrais guides pour se défaire des opinions dominantes et rendre possible un accès aux vérités.
Durée:16h. 1min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:18078
Résumé: "Si les hommes avaient le pouvoir d'organiser les circonstances de leur vie au gré de leurs intentions, ou si le hasard leur était toujours favorable, ils ne seraient pas en proie à la superstition. Mais on les voit souvent accules à une situation si difficile, qu'ils ne savent plus quelle résolution prendre; en outre, comme leur désir immodéré des faveurs capricieuses du sort les ballotte misérablement entre l'espoir et la crainte, ils sont en général très enclins à la crédulité... Lorsqu'ils se trouvent dans le doute, surtout concernant l'issue d'un événement qui leur tient à coeur, la moindre impulsion les entraîne tantôt d'un côté, tantôt de l'autre ; en revanche, dès qu'ils se sentent sûrs d'eux-mêmes, ils sont vantards et gonflés de vanité. Ces aspects de la conduite humaine sont, je crois, fort connus, bien que la plupart des hommes ne se les appliquent pas..."
Durée:7h. 1min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:36547
Résumé: Un échange philosophique sur des sujets tels que l'exactitude, la finitude, le conservatisme, l'identité, le féminisme et le genre ou encore le pape François.
Durée:1h.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:37203
Résumé: Selon H. Bergson, deux axes guident la philosophie française depuis le XVIIe siècle : le cartésianisme, reposant sur l'affirmation d'idées claires et distinctes affranchies de toute autorité, et l'esprit de finesse pascalien.
Lu par:Vincent Amiel
Durée:9h. 5min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:72502
Résumé: L'Éthique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté.
Durée:4h. 39min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:67924
Résumé: Une réflexion sur des messages méconnus de Friedrich Nietzsche. A travers cette exhumation, l'auteur dresse un nouveau portrait du maître de l'indépendance philosophique, dont l'influence perdure au XXIe siècle.
Lu par:Anne Seuvre
Durée:4h. 40min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:73407
Résumé: Philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée. Entre les deux, un décalage subsiste pourtant, qui nous constitue et nous déchire. A quoi bon tant penser si c'est pour vivre si peu ? On voudrait ici essayer autre chose : une philosophie à découvert, au plus près de la vie réelle, de ses échecs, de sa fragilité, de sa perpétuelle et fugitive improvisation. C'est ce que le mot d'impromptus, emprunté à Schubert, a paru pouvoir désigner à peu près.