Les origines du totalitarisme: 1: Sur l'antisémitisme
Résumé
Ce livre constitue une tentative de compréhension de faits qui, au premier coup d'œil, et même au second, semblaient simplement révoltants. Comprendre, toutefois, ne signifie pas nier ce qui est révoltant et ne consiste pas à déduire à partir de précédents ce qui est sans précédent ; ce n'est pas expliquer des phénomènes par des analogies et des généralités telles que le choc de la réalité s'en trouve supprimé. Cela veut plutôt dire examiner et porter en toute conscience le fardeau que les événements nous ont imposé, sans nier leur existence ni accepter passivement leur poids, comme si tout ce qui est arrivé en fait devait fatalement arriver. Comprendre, en un mot, consiste à regarder la réalité en face avec attention, sans idée préconçue, et à lui résister au besoin, quelle que soit ou qu'ait pu être cette réalité. " (Hannah Arendt) Sur l'antisémitisme est la première partie de l'œuvre magistrale d'Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme.
Lu par :
Saskia Petroff
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Antisémitisme
/
Nazisme
/
Durée:
9h. 7min.
Édition:
Paris, Seuil, 2005
Numéro du livre:
73640
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782020687324
CDU:
323.12
Documents similaires
Lu par : Carole Beuron
Durée : 8h. 14min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 76623
Résumé:Quatre essais proposant des méditations sur la politique et la condition de l'homme dans le monde contemporain. La philosophe s'intéresse à la duplicité du pouvoir et aux effets des mensonges officiels, à la désobéissance civile, au concept de violence en tant que phénomène politique ainsi qu'aux systèmes politiques en Amérique et en Europe.
Lu par : Jean Frey
Durée : 14h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 12468
Résumé:L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. II ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 16h. 41min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 17067
Résumé:Voici un texte qui, par la controverse qu'il suscita dès sa parution chez les historiens, eut le mérite essentiel de contraindre ceux-ci à entreprendre des recherches nouvelles sur le génocide des Juifs par les nazis. En effet, le reportage d'Hannah Arendt, envoyée spéciale du New Yorker au procès de Jérusalem, philosophe américaine d'origine juive allemande, auteur d'un ouvrage célèbre sur les origines du totalitarisme, fit scandale à New York et à Londres, en Allemagne comme en Israël. Dans son procès du procès, l'auteur - qui ne fait siens ni tous les motifs de l'accusation ni tous les attendus du jugement - est entraîné d'abord à faire apparaître un nouvel Eichmann, d'autant plus inquiétant qu'il est plus " banal " ; puis à reconsidérer tout l'historique des conditions dans lesquelles furent exterminés des millions de Juifs. Et à mettre en cause les coopérations, voire les " complicités ", que le lieutenant-colonel S.S. a trouvées dans toutes les couches de la population allemande, dans la plupart des pays occupés, et surtout jusqu'au sein des communautés juives et auprès des dirigeants de leurs organisations.
Lu par : Serge Valerino
Durée : 2h. 37min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30926
Résumé:L'auteur explique les idées fausses, les pièges et les théories du complot qui sous-tendent la problématique de l'antisémitisme.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 6h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68022
Résumé:Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'Etat au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital" . Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 50min.
Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 71252
Résumé:Un conte universel et poignant, un livre inédit du grand Elie Wiesel, une ode à l'autre et à la lumière. Ce texte posthume résonne comme la dernière parole d'un sage. Un conte écrit sous la forme d'un poème, simple et court, comme une adresse à un enfant, où l'auteur reprend la trame d'une histoire connue. La veille de la fête de Pourim, les nazis donnent vingt-quatre heures aux dirigeants du ghetto pour leur remettre dix Juifs, afin de venger la mort des dix fils de Haman, selon la légende du livre d'Esther commémorant la délivrance miraculeuse d'un massacre des Juifs de Perse. Si les dirigeants refusent, tous les habitants seront condamnés. Terrifiés, ils se rendent chez le rabbin du ghetto pour obtenir des conseils. Au cours de la nuit, celui-ci appelle les esprits des rabbins légendaires des siècles passés, mais aucun n'est en mesure de donner une réponse satisfaisante. Parmi les voix ancestrales, le Baal Shem Tov essaie d'intercéder auprès de Dieu en chantant un nigoun, une mélodie joyeuse et sans paroles qui a le pouvoir de briser les chaînes du mal. Le lendemain soir, tandis qu'aucun volontaire ne s'avance, les habitants du ghetto sont informés qu'ils seront tués dans l'heure. Au fil des minutes, le rabbin du ghetto enseigne à sa communauté réunie l'air que le Baal Shem Tov a chanté la nuit précédente. Alors les voix de ces hommes, femmes et enfants, s'élèvent vers les cieux. Elie Wiesel nous offre à travers ce livre posthume, magnifiquement illustré par Mark Podwal, une ode à la résistance par la joie et le courage. Une leçon d'humanisme pour combattre la nuit autour et en nous, un poème chantant les miracles accomplis dans l'allégresse, l'unisson avec et pour les victimes.
Lu par : Gwenaële Le Moignic
Durée : 7h. 23min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66517
Résumé:Un réquisitoire contre la désinformation massive effectuée durant des années sur les catastrophes écologiques qui menacent la planète. L'écrivaine rend compte de ses recherches sur le sujet afin que tous les citoyens puissent avoir les connaissances nécessaires sur l'état de la biodiversité pour s'engager dans la défense de l'environnement.
Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions: le crépuscule des chrétiens d'Orient
Courtois, Sébastien de
Lu par : Manon
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 34876
Résumé:Comment pouvons-nous accepter le drame des chrétiens d'Orient ? Comment pouvons-nous accepter l'éradication d'une culture millénaire ? La fuite des femmes et des enfants dans la chaleur et la poussière ? Sébastien de Courtois est allé à leur rencontre, en Irak, au coeur de la fournaise où il a assisté à l'impensable : des milliers de familles obligées de quitter leurs villages et leurs champs. Ce sont des Araméens, l'un des peuples oubliés par l'histoire, et aussi oubliés par le monde. De Syrie en Turquie, du Liban en Irak, mais aussi dans nos capitales, Sébastien de Courtois s'est interrogé sur l'origine de pareille tragédie sans préjugés mais aussi sans complaisance.
La putain du Califat: elle s'appelle Marie, chrétienne, vendue treize fois par l'Etat Islamique.
Daniel, Sara
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 4h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69674
Résumé:"Comment est-on accueillie par les siens quand on revient de l'enfer ? Quand on a été souillée, torturée, violentée par des monstres ? Pendant deux ans, Marie, une irakienne de 38 ans, a été l'esclave sexuelle et la domestique de soldats de l'Etat islamique. Vendue et revendue, d'Irak en Syrie, elle change plus de douze fois de maître. Chrétienne, donc une perle rare, elle était l'objet de tous les fantasmes, de toutes les convoitises, de tous les ressentiments ; sur le marché, elle valait deux fois plus qu'une Yézidie. Dans le djihad de l'humiliation, le viol est une arme de destruction massive. Marie nous a confié son histoire, d'une manière aussi crue que décousue ; il a fallu se forcer à en retisser la trame. Elle a exigé que l'on raconte tout, que l'on n'omette rien, pas un seul nom de ces bourreaux. Son récit est celui d'une descente aux enfers, d'exactions de plus en plus insupportables, commises au nom de textes religieux et d'un code de lois à la précision sadique. Ce livre est aussi l'épopée des Chrétiens d'Orient, de leurs mythes, de leurs rêves. Un pays de légendes, de poésie et de mystères. Un pays brûlé par le soleil et les guerres. Jusqu'à l'apparition du fondamentalisme islamique qui, d'Al Qaïda à Daesh, renaît toujours de ses cendres". La putain du Califat est l'histoire bouleversante d'une femme qui veut vivre.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 9h. 25min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20194
Résumé:Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu'un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s'interroge. Après avoir constaté les ravages d'idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, aujourd'hui, à l'opportunité de créer de nouveaux boucs émissaires pour renforcer le sentiment d'identité nationale et leur pouvoir ?
Lu par : Fabienne Boichat
Durée : 15h. 23min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 15457
Résumé:Le 11 septembre, la guerre en Afghanistan et en Irak, le populisme médiatique au pouvoir : les premières années du troisième millénaire ne pouvaient pas échapper à l'analyse ravageuse d'Umberto Eco. Il en ressort que depuis quelque temps, le monde marche à reculons, de plus en plus vite, de plus en plus dramatiquement. Après la chute du mur de Berlin, il a fallu exhumer de vieux atlas pour retrouver les frontières oubliées depuis la guerre de 1914. De la guerre froide, on s'est empressé de retourner aux guerres les plus chaudes. Nous avons ressuscité le vieux combat entre Islam et Chrétienté, et le cri ancestral de " Sauve qui peut, voilà les Turcs ! " nous ramène au temps des Croisades. Le fantôme du Péril jaune resurgit, comme l'anti-darwinisme, l'antisémitisme, voire le contentieux que l'on croyait pourtant bien enterré entre l'Eglise et l'Etat... Il semblerait que l'Histoire, à bout de souffle après les bonds qu'elle a effectués au cours des deux précédents millénaires, se soit affaissée sur elle-même et se précipite à reculons, comme une écrevisse.
Lu par : Marion de Montgolfier
Durée : 11h. 36min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33504
Résumé:Premier texte qui dénonçe la Révolution culturelle et l'idolâtrie qu'elle suscite chez les intellectuels, toutes tendances politiques confondues. A la manière d'un G. Orwell, il décrit non seulement la réalité chinoise, mais encore la complicité de tous les pouvoirs.