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La falsification de l'histoire: Eric Zemmour, l'extrême droite, Vichy et les Juifs

Résumé
A partir de sources inédites et de controverses oubliées, une analyse du discours historique d'E. Zemmour. L'auteur place le polémiste dans la tradition politique du nationalisme ethnique, explique comment il recycle les justifications de l'extrême droite pétainiste puis falsifie l'histoire de Vichy et des Juifs pour créer la confusion afin d'unir les droites dans sa lutte contre l'islamisme.
Durée: 2h. 51min.
Édition: Paris, Grasset, 2022
Numéro du livre: 72411
ISBN: 9782246830818
Collection(s): Essai
CDU: 300

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Résumé: Léonora Miano n’est pas une Afropéenne (afro-européenne). Ceux qui se définissent ainsi ont grandi en Europe. Marquée par l’Afrique subsaharienne, la sensibilité de l’auteur se distingue de celle des Afropéens. Ceux-ci se sont construits en situation de minorité. Ce qui détermine la perception de soi, complique l’identification et la solidarité entre Afropéens et Subsahariens. La France identifie à l’Afrique tous ses citoyens d’ascendance subsaharienne, privilégiant les natifs de ce continent. Cela ne favorise pas l’ancrage des Afropéens dans leur pays, leur capacité à se sentir responsables de son destin. Pourtant, ceux qui se sont donné un nom – Afropéens – dans lequel Afrique et Europe fusionnent, s’ils sont fidèles aux implications de cette association plus qu’à leur amertume, peuvent incarner un projet de société fraternel, anti-impérialiste et anti-raciste. Dans une France en proie aux crispations identitaires, la perspective afropéenne apparaît encore comme une utopie. De part et d’autre, la tentation du rejet est puissante.
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Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: « A quoi bon la culture puisque le monde tient désormais en deux catégories : like et unlike ? C'est ainsi qu'on subit jusqu'à la nausée les dénonciations d'Edwy Plenel, les indignations d'Edgar Morin, la nostalgie totalitaire d'Alain Badiou ou les leçons de morale de Cécile Duflot, qui ont au moins un point commun avec Marine le Pen : ils sont « antisystèmes ». Le « système », c'est le mal. Ça ne veut rien dire, mais ça défoule. Le prêt-à-s'indigner médiatique, c'est la trop mince couche de glace sur laquelle titubent nos démocraties modernes. Il alerte sur la disparition des escargots, mais reste indifférent à la résurgence de l'antisémitisme. Qu'il s'agisse de la réintroduction des ours, d'un licenciement à la Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un djihadiste dans une école, c'est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés. Les autres points de vue sont insultés, ridiculisés, marginalisés, refoulés aux confins de l'hérésie. On n'a jamais vu dans l'Histoire qu'une telle censure morale des points de vue puisse durer bien longtemps. Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l'inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur. »
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Résumé: Ce texte tire son origine d'un discours prononcé en avril 1995 à l'Université de Columbia à l'occasion du cinquantième anniversaire de la libération de l'Europe. L'écrivain y mêle des souvenirs de jeunesse dans l'Italie fasciste avec une analyse structurelle des quatorze archétypes du fascisme primitif et éternel, qu'il nomme Ur-fascisme.
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Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: Je ne suis pas un homme je ne suis pas une femme je ne suis pas hétérosexuel je ne suis pas homosexuel je ne suis pas bisexuel. Je suis un dissident du système genre-genre. Je suis la multiplicité du cosmos enfermée dans un régime politique et épistémologique binaire, et je crie devant vous. Je suis un uraniste confiné dans les limites du capitalisme technoscientifique. "Paul B. Preciado écrit entre les possibles — et ce faisant il déploie un autre possible. Il fait la politique avec un enthousiasme contagieux, sans aucune hostilité. Ce livre est l'histoire de ses transitions. Cette histoire n'est pas celle du passage d'un point à un autre, mais de l'errance et de l'entre-deux comme lieu de vie. Une transformation constante, sans identité fixe, sans activité fixe, ni adresse, ni pays : les transitions sont sa maison. Et cette maison, vous lecteur, si vous y entrez, vous ne voudrez plus jamais la quitter tout à fait, jamais oublier sa langue intermédiaire, sa langue crossroad, sa langue en transition." Virginie Despentes