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Premier combat

Quatrième de couverture
Juin 1940. Chartres, submergée par la foule des réfugiés du Nord, s'est simultanément vidée de ses propres habitants. Quelques unités combattantes en retraite la traversent encore, bientôt suivies par les premiers détachements de la Werhmacht. Resté à peu près seul à son poste, le jeune préfet est convoqué par le vainqueur, qui veut le contraindre à signer un document mensonger portant atteinte à l'honneur de l'armée française.
Durée: 2h. 41min.
Édition: Paris, Minuit, 1983
N° de notice: 68441
ISBN: 9782707304049
Collection(s): Documents
CDU: 944

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Lu par: Daniel Martin
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Quatrième de couverture: Trois historiens, spécialistes de la Résistance, ont décidé de conjuguer leurs expertises, de croiser leurs regards, de se soumettre à une critique réciproque et exigeante. S’appuyant sur une abondante littérature, les auteurs se sont attachés à dérouler un récit qui prend parfois à rebours, comme dans le cas de la mémoire de la Résistance, les thèses communément admises. Chacun des dix-sept chapitres du livre s’ouvre sur un document visuel – photo d’identité, reproduction d’une feuille clandestine, cliché d’une scène publique ou privée – qui illustre une facette de cette histoire, saturée de représentations mais si pauvre en illustrations. Ces documents variés font ainsi office de portes d’entrée vers un monde par nature difficile à saisir, celui de la lutte clandestine. Tout en suivant la trame chronologique de la période, depuis les premières manifestations du refus en 1940 jusqu’aux libérations du territoire à l’été et à l’automne 1944, c’est bien une approche anthropologique du phénomène qui a été privilégiée. Elle conduit à mettre l’accent sur la densité extrême du temps résistant, à scruter ses pratiques et ses sociabilités, à interroger aussi les liens qui se tissent peu à peu avec la société. Elle cherche à comprendre ce que vivre en Résistance pouvait concrètement signifier. Soumis à un danger permanent, sans modèle préalable auquel se référer, l’univers clandestin de la Résistance, enfoui et invisible, n’aura en réalité jamais cessé d’inventer sa propre action. Il a généré des expériences d’une extrême variété tout en exposant l’ensemble de ses protagonistes, où qu’ils aient oeuvré, à des risques identiques et mortels.
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Quatrième de couverture: Ce livre est le fruit d'une vieille fascination vis-à-vis des choix que les individus ont faits pendant la guerre. Fascination d'autant plus grande que je suis issu d'un milieu de juifs communistes pour lesquels l'alternative n'existait pas : s'ils ne résistaient pas, ils mourraient. De ce point de vue, les figures liées de Moulin et Bousquet sont fascinantes. Même milieu petit-bourgeois, radical, franc-maçon, républicain. Même ambition de provinciaux. Même carrière préfectorale jusqu'en 1940 avec un Bousquet plus courageux et plus brillant. Et l'un devient progressivement Moulin et l'autre Bousquet. Etait-ce écrit ? Non. La vie est pleine d'embranchements et de chemins de retour. Qui sait ainsi que Moulin a été pendant six mois un préfet diligent du régime de Vichy avant d'être mis à la retraite d'office ? Ne l'aurait-il pas été, quel aurait été son itinéraire ? Bousquet est pris dans l'engrenage de l'ambition et de la carrière bureaucratique - mais tout en planifiant la rafle du Vel d'Hiv, il aide des résistants. Aurait-il décidé à l'été 1943 quand la victoire alliée se dessinait de rejoindre la Résistance, qui serait-il devenu ?Ce livre mêle les itinéraires de Moulin et de Bousquet, du héros et du salaud, les suit pas à pas et essaie de comprendre leurs évolutions psychologiques, les décisions, les concours de circonstances, les hasards, les moments de vérité. Une vie n'est jamais complètement écrite. Il n'y a pas un ADN du bien ou du mal : c'est une lente évolution qui fait pencher d'un côté ou de l'autre.
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Lu par: Geneviève Roy
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Quatrième de couverture: Denise Jacob a dix-neuf ans quand elle entre en résistance, sous le nom de Miarka. Agent de liaison à Lyon, elle recueille les demandes de faux-papier, collecte et achemine les informations, jusqu’au jour de son arrestation, le 18 juin 1944. Soumise à la torture, Miarka révèle un courage extraordinaire. Elle ne parle pas, ne lâche rien. C’est ensuite la déportation dans le camp de Ravensbrück puis celui de Mauthausen, alors qu’au même moment sa famille, dont sa petite soeur, la future Simone Veil, est plongée dans la nuit de la Shoah. Antoine de Meaux a bien connu Denise Jacob devenue Vernay par son mariage après-guerre. Il retrace ici la bouleversante histoire de Miarka et de sa famille emblématique en s’appuyant sur des archives inédites, sa correspondance, ses écrits intimes et poétiques, et les carnets de son père, André Jacob. Miarka, portrait sensible d’une femme d’exception, est un superbe hommage à l’esprit de la Résistance, et une oeuvre de combat, plus que jamais nécessaire.
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Quatrième de couverture: En 1940, la France capitule. En 1941, Jacques Lusseyran, alors qu'il est aveugle et n'a pas 18 ans, entre en résistance en rejoignant le mouvement Défense de la France. " Le 20 juillet 1943, il est arrêté par la Gestapo, interrogé pendant des jours interminables et enfermé à Fresnes. Il sera déporté en 1944 à Buchenwald. " Comment un aveugle peut-il survivre à cet enfer ? Grâce à la protection d'un groupe de Russes et à sa connaissance de l'allemand qui lui permettra d'informer les autres déportés des agissements des S.S. Après un an et demi d'horreur, il est libéré et revient en France où il poursuivra ses études en affirmant ses aspirations littéraires balayées par la guerre. Jacques Lusseyran deviendra un brillant conférencier et enseignera la littérature française dans différentes universités américaines. En 1971, il meurt dans un accident de voiture. Il a alors 47 ans. Cette autobiographie est un exceptionnel exemple d'amour de la vie, de courage et de liberté intérieure face à l'adversité.
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Quatrième de couverture: Elle, c'est Edmonde Charles-Roux. Résistante, grande amoureuse, écrivain à succès, prêtresse de la mode, croisée socialiste, présidente de l'académie Goncourt, égérie d'un groupe de rap... Une femme aux mille vies, passionnée et engagée, romanesque en diable. Née en 1920, fille d'un ambassadeur à Rome auprès du Saint-Siège, elle est élevée dans des palais italiens, au milieu des artistes, des princes et des papes. Elle semble promise à une vie bien rangée. Mais en 1940, elle s'engage comme infirmière-ambulancière, avant de rejoindre la clandestinité. À la Libération, cette caporal-chef de la Légion étrangère, décorée de la croix de guerre, devient journaliste à Elle, puis révolutionne Vogue. Son premier roman obtient le prix Goncourt. De Gaulle lui confiera : « Madame, vous votez mal mais vous écrivez bien.» Grande bourgeoise aimantée par les marginaux, elle devient la muse d'écrivains célèbres, de peintres et de photographes d'avant-garde. C'est aussi une féministe qui ne craint pas les diables macho. Avec Gaston Deferre, le flamboyant maire de Marseille, ministre de l'Intérieur de Mitterrand, elle forme un couple légendaire qui navigue entre les ors de la République et le monde ouvrier, les bals du gotha et la fête de l'Huma. Rebelle, courageuse, pétrie de désirs, de talents et de contradictions, Edmonde assume tout. Une femme libre, tout simplement. Fiche technique
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Quatrième de couverture: En décembre 1942, Mériam, une jeune fille muette de 13 ans, tente de rejoindre l'Espagne par la montagne. Elle est recueillie par Paul et Julie qui essayent de la faire passer en s'adressant à un autre couple, Abel et Madeleine, habitué à ce genre de mission. Pour Paul et Julie, ce premier contact avec la Résistance déclenche une envie de s'engager et de lutter à leur tour contre l'Occupation.
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Quatrième de couverture: Héros de la France combattante, grand serviteur de la nation et homme de lettres : le parcours exceptionnel de Pierre Messmer « Pour me trouver moi-même, je pars et je combats » : la devise qu’il fait graver sur son épée d’académicien, en 1999, dit assez qui était Pierre Messmer (1916-2007). Jeune homme de bonne famille promis à un bel avenir dans l’administration de la France d’outre-mer, rien ne le prédisposait à sa première vie, celle d’aventurier, entreprise dès juin 1940 alors qu’il choisit de rejoindre Londres et la France libre pour continuer le combat. De ses expéditions avec la Légion étrangère, de Dakar en 1940 jusqu’à la libération de Paris et la campagne d’Allemagne en 1945, il est ensuite parachuté au Tonkin, où il sera démobilisé. Débute alors sa deuxième vie, celle, programmée, d’administrateur : Mauritanie, Côte d’Ivoire, Cameroun, A.-É.F., A.-O.F. Là encore, Messmer brille par son investissement et son grand professionnalisme. Tant et si bien que le général de Gaulle, qui l’avait fait Compagnon de la Libération en juin 1941, décide d’en faire son ministre des Armées – il sera la cheville ouvrière du grand dessein gaullien de la création de la force de frappe nucléaire. Messmer sera encore ministre dans le gouvernement Chaban-Delmas, puis Premier ministre de Georges Pompidou (1972-1974). Sa vie politique achevée, celle d’homme de lettres commence : une troisième vie aussi exceptionnelle que les deux premières, qui le conduit jusqu’à l’Institut de France, dont il devient le chancelier. Fort de sources et de témoignages inédits, Frédéric Turpin brosse avec talent le portrait sans complaisance de cet homme de convictions, dont les vies valent bien des romans d’aventures.
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Quatrième de couverture: Je viens de fêter mes 88 ans. Combien de fois ma vie n'a-t-elle tenu qu'à un fil ? A 19 ans, parce qu'un chef de réseau a cru en moi, j'ai été projeté dans l'aventure de la Résistance puis dans l'abîme de la déportation. A 44 ans, je suis sorti de prison, sans papiers, sans droit de vote, sans carnet de chèques. Entre-temps, pendant deux décennies d'une intensité sans pareille, j'ai été plongé dans l'Histoire. Je l'ai connue, comme Shakespeare dans Macbeth, " racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien ". J'ai pourtant choisi comme titre L'Aventure et l'Espérance à cette réédition qui retrace mon chemin à travers des extraits de livres et de conférences. L'aventure, parce que je n'ai pas passé ma vie en retrait. Thoreau a écrit qu'avant de s'asseoir pour écrire, il faut se lever pour vivre. J'inscris aussi le mot espérance. Au-delà de tout, il reste une flamme fragile, minuscule, chancelante, mais si bouleversante. L'espérance est une grâce, la seule peut-être qui compte à 88 ans. C'est celle que je veux confier aux lecteurs avant de quitter " le doux royaume de la terre ".
Lu par: Daniel Martin
Durée: 13h. 19min.
Genre: Histoire/géographie
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Quatrième de couverture: La Résistance : le chapitre le plus romanesque de notre roman national. Il commence par une catastrophe militaire sans précédent. Table rase. Chacun, chacune face à soi-même. Entrer en résistance, c'est s'autodésigner à la torture et à la mort. Jamais l'héroïsme ne fut si quotidien ; jamais la trahison ne fit couler tant de sang et de larmes. La bicyclette contre les tractions avant ; la Sten contre la Das Reich ; le Lysander, libellule nyctalope, contre les Messerschmitt. Du rouge avec l'Affiche, l'Orchestre et Guingouin, mais aussi du bleu avec une flopée de Camelots du roy, dont le grand Jacques Renouvin. Qui s'aventure dans cette histoire avec un oeil sectaire est assuré de n'y rien comprendre. Unité fusionnelle ? Certes pas. Mais tous acceptent de mourir au même poteau. Point de médiocres. Les médiocres sont à Vichy ou nulle part. Et des femmes si nombreuses à faire preuve d'héroïsme qu'on ne pourra plus, à la Libération, leur refuser le bulletin de vote.
Durée: 5h. 54min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 68805
Quatrième de couverture: Il y aurait donc encore des héroïnes, des vraies ? Et on peut les croiser dans la rue, leur parler, les connaître ? Près de Dieulefit, dans la Drôme, vit Anne Beaumanoir, dite Annette, un petit bout de femme presque centenaire, aux yeux lumineux et à la parole vive. Entrée dans la Résistance communiste à dix-neuf ans, elle en enfreint les règles en prenant l'initiative de sauver deux adolescents juifs. Elle lutte à Rennes, à Paris, à Lyon ; elle participe à la libération de Marseille. Puis, après un bref intermède de vie bourgeoise - études de médecine, mariage, enfants -, elle s'engage pour l'indépendance de l'Algérie, ce qui lui vaut une condamnation à dix ans de prison. Une évasion rocambolesque lui permet de gagner la Tunisie, puis l'Algérie où elle participe au premier gouvernement indépendant sous Ben Bella, avant d'être obligée de fuir à nouveau, au moment du coup d'Etat de Boumédiène. Voilà sa vie, en quelques lignes. Mais les méandres d'une existence héroïque, ses hauts faits et ses doutes, comment les raconter ? Ne faudrait-il pas les chanter, plutôt ? La vie d'Annette, c'est une épopée ! Anne Weber, née en Allemagne en 1964, vivant à Paris, est l'auteur d'une oeuvre inventive et diverse qui va du " roman mythologique " Vallée des merveilles à Vaterland, exploration de ses origines et récit d'un voyage dans le temps. Elle écrit toujours deux versions - française et allemande - de ses livres. Par ailleurs traductrice, elle a notamment traduit, en français, le romancier Wilhelm Genazino et, en allemand, Pierre Michon et Georges Perros. [Prix du livre allemand 2020]