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Histoires déglinguées

Résumé
"Les enfants du Marquis de Sade et de Coca-cola font crisser leurs baskets dans les rues de la ville. Ces gosses s'appellent David, Lollilop, Tim ou Franck et même Rocky-Vélo. Victimes innocentes ou anges exterminateurs, ils annoncent la fin d'un monde égotiste tourné vers l'argent - le nôtre - qui n'a que trop duré, et contemplent d'un air rêveur les désordres du siècle. Il n'empêche que la férocité du genre humain fait son chemin. Et même si les cris des agrafés de la vie se font entendre ici et là, la période est bougrement cruelle où l'inanité de nos efforts gaspillés en pure perte pour ressembler à des héros, rabaisse toujours les plus faibles d'entre nous à la hauteur d'un bonsaï dans une forêt vosgienne. Mais alors, comment se hisser sur le toit du bonheur ? Faut-il s'empiffrer de bonbons ? Forniquer contre argent ? Pisser dans une bouteille ? Ou se faire photographier tous les jours de sa vie devant Constantinople ? Hein ? je vous demande un peu ? Souvent, les gens me déchirent le coeur. Comment ne pas aimer cette petite fille qui croit tuer les hommes rien qu'en les regardant ? Qui sont ces Américains qui, à force de vouloir un enfant acceptent de jouer avec un bébé de chiffon ? Pourquoi le petit Henri brûle-t-il tant de posséder "l'eau chaude" ? Qui est le pogo aux yeux rouges ? Et si le trésor n'existait pas ? Voici une cinquante de nouvelles réunies pour la première fois dans la poigne d'un seul livre où j'aime pêle-mêle et fraternellement le clampin en bermuda et charentaises tapi derrière ses troènes, le malbruti qui passe ses dimanches à haïr les lundi, l'astrobiais des machines à sous qui couche sous les télescopes braqués sur le vide électronique ou l'enfourné du Toboso qui cherche, métro Palais-Royal, des fibules mérovingiennes sous les colonnes de Buren. Ces types-là, je trouve, mettent de la gaieté en couleur sur la flanelle du temps perdu"
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 22h. 46min.
Édition: Paris, Fayard, 1999
Numéro du livre: 68354
ISBN: 9782213603766

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Durée:5h. 25min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:21784
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Durée:13h. 31min.
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Numéro du livre:28797
Résumé: Arnaud de Tincry, séduisant aristocrate cambrioleur dans le civil, a quitté le front. Au volant de sa Bugatti, il traque la redoutable, l'irrésistible Rosa Lumière, agent double à la solde du Kaiser ou de l'Empire ottoman. Evacué vers l'arrière, Guy Maupetit, dit Ramier, ajusteur de son état, se remet de ses blessures dans les bras d'une veuve revenue avec le diable au corps des lointaines colonies. Cet amoureux de la pêche au brochet a juste le temps de se livrer à son passe-temps favori avant de retourner à l'abominable massacre. Il aura la joie d'y retrouver ses amis, le distingué Raoul Montech, éleveur de vins en pays sauternais et le sensible Boris Malinowitch-Korodine, peintre russe domicilié sur la butte Montmartre. Tous deux sortent de la geôle où ils croupissaient pour s'être révoltés contre l'incompétent, l'infâme colonel Hubert Rémuzat de Vaubrémont. Tincry lui aussi a rejoint ses camarades. Bientôt, les quatre sont en première ligne, le soir du 31 décembre 1917. A l'initiative de Vaubrémont commence un hallucinant réveillon.
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: L'été des femmes, c'est l'automne. On range alors pour les froids ce qu'ont donné les jours chauds. On note sur des livres ses récoltes. Les fleurs deviennent des mots. L'homme retrouve en lui ce qu'il a de féminin, ses armoires et ses coffres. Saison hermaphrodite. Littré le dit, même grammaticalement, l'automne est des deux genres, bique et bouc. Le mariage avec soi ! La vraie noce est celle que l'on fait avec ses souvenirs.
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Orientales, toutes les créatures de Marguerite Youcenar le sont à leur manière, subtilement. L'Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Oeuvre au Noir, paraît souvent instruit d'autres sagesses que celles de l'Occident. L'auteur elle-même, cheminant à travers Le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande méditation sur le devenir des hommes qui rejoint la pensée bouddhiste. Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l'Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l'esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d'ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne peignait plus ". Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait trompait les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince Genghi, sorti d'un roman japonais du XIe siècle, par l'égoïsme du séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de sacrifice de la déesse Kâli, " nénphar de la perfection ", à qui ses malheurs apprendront enfin l'inanité du désir... " Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans oeuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.
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Résumé: De son île natale au sol français, de la mendiante au professeur, de ses premiers émois à ses récentes déceptions, c'est à un triple voyage - géographique social et mental - que nous convie la narratrice de ce recueil. Usant d'une langue incisive et colorée, la jeune romancière et poétesse sénégalaise y dépeint tant la brutalité des sociétés traditionnelles que la calme violence qui sourd de nos sociétés d'exclusion. Sombre tableau que vient animer l'allégresse féroce du style et tempérer la douce nostalgie irradiant des premières années villageoises et de la solidarité sans phrases des pauvres.