Contenu

Etre actrice noire en France: (dé)jouer les imaginaires

Résumé
Dans l'univers résolument blanc du cinéma français, comment se rendre visible en tant que femme noire et actrice ? Quelle place leur est donnée à l'écran ? L'étude des personnages féminins noirs dans le cinéma français contemporain en donne un aperçu : les rôles périphériques, stéréotypés et marginalisés se bousculent. Cet ouvrage enquête sur l'histoire des représentations au travers d'une étude exhaustive des rôles interprétés par ces femmes et d'une analyse détaillée du parcours de trois actrices contemporaines. Il aborde la complexité d'exercice de ces actrices tiraillées entre le besoin de travailler et l'idée de contribuer malgré elles à faire perdurer ces représentations stéréotypées.
Durée: 5h. 2min.
Édition: Paris, L'Harmattan, 2019
Numéro du livre: 68336
ISBN: 9782343185712
Collection(s): Images plurielles

Documents similaires

Lu par : Michel Méron
Durée : 1h. 36min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 35588
Résumé:Les 8 films de Pierre Etaix, qui n'étaient plus visibles depuis une vingtaine d'années en raison d'un imbroglio juridique, ont été enfin restaurés et diffusés en 2010. A partir de témoignages et d'analyses, l'ouvrage présente ce projet de restauration, décrit ces oeuvres tournées entre 1961 et 1971 et fait un point sur leur accueil critique. ©Electre 2017
Lu par : Johanne Ricard
Durée : 9h. 5min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 35414
Résumé:Elles sont toutes trois apparues sur les écrans français dans les années 1930, et leurs destinées cinématographiques et privées se mêlent et s'entremêlent. Dotées d'une palette expressive allant de la comédie à la tragédie, la vive et spirituelle Danielle Darrieux, la romantique et dramatique Michèle Morgan et la sophistiquée et fantaisiste Micheline Presle incarnent trois visages du cinéma.
Durée : 5h. 32min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16096
Résumé:" "Ballaciner" signifie adresser une ballade au cinéma... Pour moi le cinéma a d'abord été un contact avec le monde extérieur. Je suis né pendant la guerre, j'étais enfant dans une période de rationnements et d'enfermement. Grâce au cinéma... les projections que nous faisions sur un écran improvisé dans le corridor de l'appartement de ma grand-mère à Nice ..., j'ai découvert ce que c'était que la rue, les villes, la guerre, les incendies, l'avion et les sous-marins, et aussi les moments de peur ou de drôlerie, les comportements mystérieux et assez comiques des adultes. Par la suite, j'ai découvert ce que c'était que l'art et la culture. Les livres ne me proposaient pas les mêmes avantages (hormis les encyclopédies). Ils possédaient une voix intérieure et c'était le pouvoir des mots qui opérait, non le réel. " J.M.G. Le Clézio.
Lu par : Viviane Herry
Durée : 14h. 34min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19979
Résumé:" Je ne suis pas un écrivain ", déclarait Alfred Hitchcock. Moins pour affirmer qu'il était un homme d'images, comme le présumait François Truffaut, que pour établir la souveraineté qu'il entendait exercer sur son langage. Sans complexe vis-à-vis de la littérature et sans vénération pour l'image. La sensation de liberté qui continue d'animer ses films est le fruit de cet usage souverain qu'Alfred Hitchcock a fait de la parole. Les écrits rassemblés ici pour la première fois en français en apportent la preuve éclatante. De " Gaz hilarant " à " Survivre ", en passant par " La femme qui en sait trop ", " L'élégance au-dessus du sexe ", " L'écran de mes souvenirs " et " Ferme les yeux et vois ! ", l'humour supérieur d'Alfred Hitchcock fait son oeuvre de ravage et de rédemption. Ravage sanglant des illusions communautaires que l'industrie du cinéma ne cesse de recycler. Rédemption comique, donc érotique, de quelques rares femmes (toutes gauchères, si vous regardez bien) et de certains hommes (plus rares encore). Au fil de ces écrits, dans ce mouvement de l'un à l'autre, Hitchcock ne cesse de penser aux raisons de tuer toute concurrence et aux moyens de sauver, un par un, ses films du déluge.
Lu par : Florence Bourqui
Durée : 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 78465
Résumé:Lorsqu'on observe le fonctionnement de la justice de plus près, certaines inégalités sautent aux yeux. Que l'on soit riche ou pauvre, noir ou blanc, homme ou femme, chômeur ou chef d'entreprise, français ou étranger, les chances de se retrouver un jour devant un tribunal et les réponses pénales ne sont pas les mêmes. Basile de Bure s'est retrouvé plongé au coeur de la machine judiciaire au contact des condamnés. Il a pu constater les dysfonctionnements d'une institution qui peine à se remettre en question.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77884
Résumé:Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ? Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques. Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ? Elucider ce " mystère de la croissance " permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au " mystère des inégalités ", aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années. Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Lu par : Colin Hubert
Durée : 11h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68223
Résumé:Partout, ça se rebiffait. Les années 1970, a-t-on dit à droite et à gauche, du côté de Samuel Huntington comme de Michel Foucault, ont été ébranlées par une gigantesque "crise de gouvernabilité". Aux Etats-Unis, le phénomène inquiétait au plus haut point un monde des affaires confronté simultanément à des indisciplines ouvrières massives, à une prétendue "révolution managériale", à des mobilisations écologistes inédites, à l'essor de nouvelles régulations sociales et environnementales, et — racine de tous les maux — à une "crise de la démocratie" qui, rendant l'Etat ingouvernable, menaçait de tout emporter. C'est à cette occasion que furent élaborés, amorçant un contre-mouvement dont nous ne sommes pas sortis, de nouveaux arts de gouverner dont ce livre retrace, par le récit des conflits qui furent à leurs sources, l'histoire philosophique. On y apprendra comment fut menée la guerre aux syndicats, imposé le "primat de la valeur actionnariale", conçu un contre-activisme d'entreprise ainsi qu'un management stratégique des "parties prenantes", imaginés, enfin, divers procédés invasifs de "détrônement de la politique". Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n'est pas animé d'une "phobie d'Etat" unilatérale. Les stratégies déployées pour conjurer cette crise convergent bien plutôt vers un libéralisme autoritaire où la libéralisation de la société suppose une verticalisation du pouvoir. Un "Etat fort" pour une "économie libre".
Lu par : Manon
Durée : 8h. 24min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 29193
Résumé:Une histoire de Canal +, des personnalités télévisuelles, financières et politiques qui ont marqué la chaîne, de ses émissions phares, ses échecs et ses succès, etc.
Durée : 5h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26031
Résumé:Dans la lignée décapante de Pointes sèches, Eaux fortes et Démolitions avant travaux, Philippe Meyer, délicat et précis comme un bourreau chinois, dépouille les princes qui nous gouvernent et ceux qui voudraient nous gouverner de leurs costumes médiatiques et des déguisements sur mesure taillés par leurs communicants. Le plus brillant de nos chroniqueurs, portraitiste informé, humoriste stylé et moraliste averti déjoue les ruses des docteurs Folimage qui prétendent réduire la politique à une branche du marketing. A travers douze portraits, Philippe Meyer démontre que la politique est une chose trop sérieuse pour être laissée aux mains des prestidigitateurs et des montreurs de lanternes magiques.
Durée : 13h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18394
Résumé:Avec cette anthropologie des voix David Le Breton continue son exploration du corps. Il nous propose une anthropologie paradoxale en ce qu'il ne s'agit plus ici d'écouter la seule parole humaine, mais aussi et surtout la qualité de sa formulation, ses vibrations, son grain, ses singularités et l'affect qu'elle implique. Si la voix est d'abord une matière physique, à peine émise elle devient un élément essentiel dans le déroulement de notre vie quotidienne et se mue en puissance d'expression pour cet autre en qui elle résonne. La voix, c'est l'émotion, l'histoire, l'individu, ce sont ses éclats salutaires et son antithèse dramatique : le mutisme. La voix, c'est de la mise au monde, de la prise de pouvoir, de l'injonction, de la désignation, du sexe...
Lu par : Richard Lemal
Durée : 4h. 29min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 35012
Résumé:Voici le premier livre qui explique les émotions du monde par les séries télévisées. Au lendemain du 11 Septembre 2001, la géopolitique a envahi non seulement le réel mais aussi nos imaginaires. Les séries sont devenues des références politiques tout autant que culturelles. Par la force de leurs intuitions, les scénaristes ne sont-ils pas les meilleurs analystes du monde contemporain ? Que perçoivent-ils de nos sociétés ? Avant tout la peur. La peur de la barbarie et le triomphe du chaos avec Game of Thrones, la peur de la fin de la démocratie avec House of Cards, celle du terrorisme avec Homeland, celle d'un ordre du monde qui disparaît dans Downton Abbey, enfin la peur de la menace russe avec Occupied. Un ouvrage défricheur, une démonstration brillante par l'un des spécialistes de géopolitique les plus connus internationalement.
Durée : 11h. 57min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66073
Résumé:1989. La colère monte depuis des mois en Chine. Ce jour-là, le 4 juin, elle éclate. Des millions de citoyens se rassemblent dans les rues et sur la place Tian'anmen, pour réclamer davantage de démocratie et de justice. Le pouvoir répond par des balles, des baïonnettes et des chars d'assaut, et, aussitôt après, propose au peuple défait un nouvel opium : l'argent, à tout prix. Ce livre – qui évoque aussi la mémoire du meilleur ami de l'auteur, Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix 2010, mort en détention en 2017 –, est un recueil de témoignages de quelques-uns des " émeutiers " du 4-juin. Leur crime ? Ils ont écrit, photographié, décrit la réalité de ce jour-là. L'un est poète, l'autre, banquier, un troisième, étudiant, un quatrième a pissé sur un char à l'arrêt. Les qualifications ubuesco-kafkaïennes de leurs actes ? " Tromperie économique ", " récriminations réactionnaires furieuses ", " incitation à la propagande contre-révolutionnaire ". Leurs peines ? Tortures, brimades, persécutions, douze ans de bagne, ou seize ans, ou vingt ans. Et ensuite, après la sortie, une condamnation à rester des " parasites de la société " à vie, des marginaux définitifs. Trente ans plus tard, leurs bourreaux sont toujours au pouvoir.