Contenu

Principes d'une pensée critique

Résumé
Six textes initialement prononcés par D. Eribon au cours des quinze dernières années. Ce recueil constitue une introduction à l'oeuvre du philosophe et sociologue dont elle reflète les thèmes majeurs : le sujet, l'identité et la production des subjectivités, la politique et la démocratie, ainsi que l'auto-analyse en littérature et en sciences sociales.

Pas disponible en CD.

Durée: 5h. 12min.
Édition: Paris, Fayard, 2016
Numéro du livre: 32727
ISBN: 9782213701325
Collection(s): Histoire de la pensée
CDU: 100

Documents similaires

Durée : 1h. 32min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34194
Résumé:L'amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d'y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l'amour (le philosophe n'a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c'est son domaine, dit-on). L'amour n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l'amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l'amour. C'est parce qu'il est de nature hétérogène, donc instable, qu'il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires.
Durée : 6h. 53min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24348
Résumé:Après la mort de son père, Didier Eribon retourne à Reims, sa ville natale, et retrouve son milieu d'origine, avec lequel il avait plus ou moins rompu trente ans auparavant. Il décide alors de se plonger dans son passé et de retracer l'histoire de sa famille. Évoquant le monde ouvrier de son enfance, restituant son ascension sociale, il mêle à chaque étape de ce récit intime et bouleversant les éléments d'une réflexion sur les classes, le système scolaire, la fabrication des identités, la sexualité, la politique, le vote, la démocratie... Réinscrivant ainsi les trajectoires individuelles dans les déterminismes collectifs, Didier Eribon s'interroge sur la multiplicité des formes de la domination et donc de la résistance. Un grand livre de sociologie et de théorie critique.
Lu par : Eric Besnard
Durée : 6h. 34min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 76532
Résumé:Après Retour à Reims, l'auteur poursuit son travail d'introspection en analysant la vie de sa mère décédée. En évoquant le parcours de cette dernière et son déclin au fil des années, il aborde des questions liées au vieillissement, à la maladie et aux structures d'accueil des personnes âgées.
Lu par : Annabel Royant
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33708
Résumé:Pendant plusieurs années, Geoffroy de Lagasnerie s'est rendu à la cour d'assises de Paris. Il a vu être jugés et condamnés des individus accusés de braquage, d'attentat, d'assassinat, de coups mortels, de viol. A partir de cette expérience, il propose une réflexion sur l'Etat pénal, le pouvoir et la violence. Nos manières de rendre la Justice s'inscrivent dans un système général et a priori paradoxal : pour juger, les procès construisent une narration individualisante des acteurs et des causes de leurs actes ; mais, pour réprimer, ils transforment chaque action interindividuelle en agression contre la «société» ou contre l'Etat. Comment comprendre ce système du jugement et de la répression et ce jeu des catégories pénales ? La Loi est souvent présentée comme instaurant le règne de la raison contre les réactions passionnelles. Ne produit-elle pas en réalité des effets de dépossession et du traumatisme ? A quelles conditions une sociologie critique pourrait-elle nous donner les moyens d'imaginer un droit moins violent, un Etat moins souverain et une justice plus démocratique ? En mêlant récits et analyses théoriques, Geoffroy de Lagasnerie montre que l'institution judiciaire ne forme pas seulement une réponse à la délinquance. La scène du tribunal, où un individu est forcé de comparaître devant des juges, est un miroir grossissant de notre appartenance à l'Etat. Si bien que, au bout du compte, cet ouvrage offre une exploration de notre condition de sujet politique.
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 75005
Résumé:La philosophe dessine dix rôles ultracontemporains dans lesquels nombre de personnes se trouvent enfermées pour montrer que la notion d'identité a pris au XXIe siècle une ampleur qui risque de faire sombrer la société. Elle propose alors comme alternative l'authenticité.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 13h. 56min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 73650
Résumé:Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d’une identité stable. Ce livre désormais classique est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d’une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s’agit pas d’inversion, mais de subversion. Judith Butler localise les failles qui témoignent, à la marge, du dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle questionne les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d’inventer de nouvelles formations du sujet. La philosophe relit Foucault, Freud, Lacan et Lévi-Strauss, mais aussi Beauvoir, Irigaray, Kristeva et Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité – nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies
Lu par : Jean Frey
Durée : 13h. 22min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 39501
Résumé:Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu’on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s’aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L’erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d’affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l’homme.
Lu par : Marie Deygas
Durée : 2h. 14min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34659
Résumé:Parce qu'écrire c'est s'engager, tout auteur doit nécessairement se demander comment, par sa pratique, ne pas participer à la reproduction d'un monde traversé par des systèmes de domination, d'exploitation et de violence. En examinant ce que signifie de vivre une bonne vie intellectuelle dans un monde mauvais, Geoffroy de Lagasnerie élabore un ensemble d'analyses radicales sur l'autonomie de la culture, sur la valeur du savoir et de la vérité, sur la possibilité de concevoir une pratique de connaissance qui soit en même temps oppositionnelle, ou encore sur les rapports de l'intellectuel aux luttes. Lorsqu'il suspend l'adhésion spontanée à ce qu'il est, tout auteur se pose nécessairement un jour ou l'autre ces questions troublantes : mais au fait... à quoi sert ce que je fais ? Quels sens ont l'art, la culture et le savoir - et à quelles conditions ont-ils du sens ?
Lu par : Roger Messié
Durée : 3h. 39min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 22284
Résumé:Certains personnages de la Bible vous sont familiers : Adam et Eve, Caïn et Abel ou encore Moïse et ses Dix commandements. Mais savez-vous à quel âge est mort Noé (oui, celui de l'arche !) ? Connaissez-vous le lien de parenté entre Abraham et Jacob ? Pouvez-vous citer les maris respectifs de Sarah, Rébecca, Rachel et Dalila ? Joseph a-t-il eu d'autres enfants que Jésus ? D'où vient l'expression " pleurer comme une Madeleine " ? Les grandes figures de la Bible à votre portée ! Si la Bible est le best-seller de l'humanité, ses héros et héroïnes sont souvent mal connus. Leur histoire est pourtant édifiante et ils ont marqué notre culture d'une manière décisive. Grâce à ce petit livre, (re)découvrez 60 d'entre eux, issus de l'Ancien Testament comme du Nouveau Testament, à travers le récit des grands épisodes de leur vie, mais aussi des anecdotes, des expressions issues de la Bible les mettant en scène, etc. Ils n'auront plus de secret pour vous !
Lu par : Michel Guesdon
Durée : 13h. 44min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 24107
Résumé:Il existe, au sud du département de la Vendée, une étroite bande de plaine qui fut longtemps regardée comme étrangère et païenne par cette autre partie qui constitue la Vendée profonde et traditionnelle : le bocage vendéen. L'antagonisme entre ces deux régions était tel que les curés issus du bocage étaient portés à se considérer comme bannis par leur évêque lorsqu'ils étaient nommés à une paroisse de la plaine. Et que sera créée, dans la première moitié du XXe siècle, une société de religieux qui se donnèrent pour but d'évangéliser cette contrée impie : les missionnaires de la plaine. L'opposition entre plaine et bocage tenait en partie à la géographie. Le bocage vendéen, pays de terres exigeantes et de lourds labours, au relief accidenté, avait produit des hommes rudes, farouchement attachés à leurs traditions. Les gens de la plaine au contraire, habitués à tirer profit d'une terre moins ingrate, passaient aussi pour être de moeurs moins sévères. L'histoire elle-même a contribué à forger ces différences. Au début du XVIIIe siècle, sous l'impulsion du père de Montfort, le bocage vendéen fit l'objet d'un important travail d'évangélisation, auquel échappèrent peu ou prou les habitants de la plaine. Ce qui explique sans doute que ceux-ci soient restés à l'écart des guerres qui allaient ravager la Vendée pendant la Révolution.
Durée : 9h. 37min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 23464
Résumé:Quelle est la toute première religion de l'humanité ? Comment sont apparues les notions de dieu, de sacrifice, de salut, de délivrance, de prière, de clergé ? Pourquoi est-on passé du culte de divinités féminines à celui de divinités masculines ? De la croyance en plusieurs dieux à la foi en un Dieu unique ? Pourquoi la violence est-elle souvent liée au sacré ? Pourquoi y a-t-il plusieurs religions ? Qui sont les fondateurs des grandes traditions et quel est leur message ? Quelles sont les ressemblances et les différences fondamentales entre les religions ? Des premiers rituels funéraires des hommes préhistoriques aux grandes religions actuelles, Frédéric Lenoir explore de manière limpide l'univers foisonnant du sacré. Une question parcourt ce livre : à quoi servent les religions et pourquoi accompagnent-elles l'aventure humaine depuis l'aube des temps ?
Durée : 6h. 56min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 25524
Résumé:Il y a cinq ans, le cardinal et Olivier Le Gendre commençaient une discussion d'une étonnante franchise sur l'Église, son fonctionnement et ses principales prises de position jusqu'à la disparition de Jean-Paul II et l'élection dans un climat de panique de son successeur. Ces entretiens ont donné lieu à un ouvrage, Confession d'un cardinal, qui a suscité d'intenses débats dans la communauté catholique. Ces entretiens ont repris début 2010, mais le climat a changé : Olivier Le Gendre a frôlé la mort à cause d'une grave maladie et le cardinal s'est plongé encore davantage dans le monde des plus défavorisés. Leur ton est donc plus profond, plus spirituel. Peut-on encore avoir confiance dans le message de l'Église ? Ne s'est-il pas trop dénaturé pour avoir la capacité de revenir aux principes premiers des Évangiles et du Christ : attention aux plus démunis, humilité, charité... Le pouvoir de l'Église ne s'est il pas sclérosé à cause d'une hiérarchie vieillotte et accrochée à ses privilèges ? Benoît XVI est-il bien entouré ou, d'une façon plus générale, l'organisation de l'Église est-elle encore adaptée au monde actuel ? Faut-il donner plus d'autonomie aux églises locales ? Y a-t-il encore de l'espérance ?... Olivier Le Gendre doute, le cardinal est lucide : « Nous sommes dans une Église étrange, capable souvent du meilleur et nous laissant parfois surpendre par le pire.» Au cours de leur dialogue tout aussi passionné que calme, ce sont toutes les problématiques les plus profondes qu'ils exposent sans jamais fermer les yeux.