Contenu

La mise au pas des écrivains: l'impossible mission de l'abbé Bethléem au XXe siècle

Résumé
L'abbé Louis Bethléem publie en 1904 un brûlot intitulé Romans à lire et romans à proscrire, enjoignant les écrivains à se conformer au respect des bonnes moeurs. Devenu une figure incontournable de l'Eglise catholique, il inspira après sa mort la loi du 16 juillet 1949 sur les publications pour la jeunesse. Histoire de la censure d'inspiration catholique et du large écho qu'elle rencontra.
Durée: 20h. 35min.
Édition: Paris, Fayard, 2014
Numéro du livre: 30105
ISBN: 9782213666105
CDU: 200

Documents similaires

Durée:4h. 51min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:32427
Résumé: Une entrée dans les oeuvres de Kafka autour des thèmes tels que : le contenu et expression ; un Oedipe trop gros ; la littérature mineure ; les composantes de l'expression ; l'immanence et désir ; la prolifération des séries ; les connecteurs ; les blocs, séries, intensités ; qu'est-ce qu'un agencement ?
Lu par:Annie Belet
Durée:6h. 18min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:75772
Résumé: Une interrogation sur le rôle du malheur en littérature. L'auteure montre comment, en aidant à mettre des mots sur les plaies tout en assumant le besoin de garder du sens à l'existence, les récits questionnent la capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et arment le lecteur pour affronter l'intolérable. Ce qui ne devrait jamais se produire arrive parfois pourtant. Lorsque la vie bascule, et que l’injustice du sort sidère, c’est tout notre univers de sens qui chavire. Nous avons beau savoir que l’innocence ne protège pas et que le mal frappe à l’aveugle, le vertige nous gagne. Comment vivre dans un monde où des choses affreuses arrivent à des gens bien ? La philosophie et la théologie ont proposé des solutions pour relever le défi. Mais elles peinent à soulager le sentiment de scandale, quand elles ne le renforcent pas encore en prétendant passer outre. Sans Providence à qui adresser sa plainte, auprès de quelle instance faire appel ? Cette cour d’appel existe. C’est la littérature. Elle n’a certes pas le pouvoir d’effacer les dommages. Mais elle offre au moins la reconnaissance sans laquelle le désarroi ronge, en affrontant le scandale du mal sans chercher à le nier. Depuis l’immémoriale histoire de Job, l’homme heureux et juste à qui tout a été retiré pour voir ce que cela lui ferait, les expériences sur l’injustice du sort ne constituent-elles pas l’un des motifs préférés de la fiction ? Du Roi Lear de Shakespeare à Némesis de Philippe Roth, en passant par Dostoïevski, Charlotte Brontë, Kafka ou Camus, les grandes fictions explorent la signification que la rencontre du mal peut avoir dans nos vies. En nous libérant des mauvaises interprétations des « épreuves », celles qui culpabilisent, emprisonnent dans la sidération et empêchent d’avancer, elles nous ouvrent un chemin en littérature pour surmonter la perte de sens. Et guérir.
Lu par:Pierre Biner
Durée:7h.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:16940
Résumé: " J'ai découvert cette expression biblique en lisant Hannah Arendt. Le roi Salomon, rappelle Arendt, adjure l'Eternel de lui accorder un "coeur intelligent", c'est-à-dire un coeur sagace et perspicace. Dieu garde le silence, mais, pour nous doter peut-être (il faut rester modeste) d'un coeur intelligent, nous avons la littérature. En elle, l'affect et le concept sont perpétuellement enchevêtrés. Comme la philosophie, la littérature nous parle de l'Homme, mais c'est aux hommes qu'elle a affaire et non à l'Homme directement. Elle éclaire l'Histoire, la vie, le monde, sans jamais sacrifier les individus sur l'autel de la connaissance. "
Durée:14h. 40min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:32554
Résumé: L'histoire commence par un tableau. A partir de la description de La Poste du Gothard de Rudolf Koller, Peter von Matt nous parle du mythe alpestre à travers l'histoire et la littérature de la Suisse - des Alpes de Haller au Guillaume Tell de Schiller -, de l'idylle brisée par l'industrialisation et des nombreux paradoxes helvétiques. Il analyse la relation ambiguë entre origine et progrès, mythe et réalité, société héroïque et post-héroïque et nous permet de comprendre la Suisse dans toute sa modernité et son histoire. Ce livre brillant et savoureux, qui a obtenu le Goncourt suisse en 2012, le Schweizer Buchpreis, compte en outre une vingtaine d'essais sur la langue allemande en Suisse, ses auteurs phares ou méconnus, Wagner, le Pilate ou encore le dadaïsme.
Lu par:Pierre Biner
Durée:7h. 34min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:16521
Résumé: Notre acheminement vers la parole malraucienne dans sa réalité transcendante ne se comprend qu'à la manière d'une géodésique et non d'une ligne droite, car de même que la courbe suit le mouvement et la forme de la terre, nous avons tenté de suivre, le mouvement et la forme du Miroir des limbes et de La Métamorphose des dieux. Avec L'Homme précaire et la littérature, Malraux acheva plus que son oeuvre, sa vie même. En le lisant, on pense aux dernières oeuvres des grands musiciens, aux derniers Quatuors de Beethoven et de Schubert, aux dernières compositions de Bach ou de Mozart, et tout autant aux Peintures noires de Goya, aux dernières toiles de Rembrandt et de Hals
Durée:4h. 34min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:25948
Résumé: Le terme mythe a largement envahi notre langage quotidien. Pourtant, en se vulgarisant, il a perdu son sens ancien pour ne plus guère désigner qu'un ensemble imprécis de propositions qui s'opposent à la réalité. Cette vulgarisation va de pair avec un grand intérêt scientifique pour le mythe entendu, dans son sens traditionnel, comme forme essentielle de la pensée humaine. Malgré le succès de ce champ d'études, il reste relativement mal défini. Cet ouvrage se propose d'éclairer les relations souvent confuses qu'entretiennent mythe et littérature, afin de fournir au lecteur un cadre herméneutique et méthodologique cohérent lui permettant de mieux lire la littérature.
Lu par:Nicole Roche
Durée:7h. 4min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:25829
Résumé: Dire que la popularité de Charles Dickens (1812-1870) fut immense est un euphémisme. Tout le monde le lisait: la Reine et ses ministres, le petit peuple et la gentry, toute l'Angleterre en somme, mais aussi les Français, les Américains, les Allemands, les Russes. Pour trouver un équivalent français à sa gloire, il faudrait additionner celle de Balzac et de Hugo, de Zola et de Dumas. Et encore échouerait-on à saisir le tacite plébiscite en vertu duquel il devint, malgré les critiques féroces que lui inspiraient bien des coutumes et des institutions de son pays, le chantre de tout un peuple. Raconter sa vie, c'est à la fois pénétrer les arcanes d'un créateur incomparable et tenter de comprendre comment les fantasmagories d'un fils de modeste fonctionnaire de province ont pu trouver pareil écho. C'est aussi aller à la rencontre d'une personnalité complexe, protéiforme, pétrie de contradictions encombrantes, mais toujours animée d'une infatigable énergie.
Durée:4h. 42min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:69137
Résumé: Pourquoi admirons-nous les Elfes ? Qu’est-ce qui fait la grandeur des Hobbits ? De quoi l’anneau est-il le symbole ? Que voit-on dans le miroir de Galadriel ? Des questions, parmi d’autres, auquel cet ouvrage essaie de répondre, en croisant l’œuvre de Tolkien avec des textes de philosophes. Ce faisant, les auteurs ne prétendent pas établir une philosophie globale du Seigneur des anneaux, mais montrent comment on peut philosopher à partir des objets de la Terre du Milieu. Sous la forme de brefs essais, ils invitent le lecteur à poursuivre l’aventure littéraire par une petite aventure philosophique.
Durée:5h. 30min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:74500
Résumé: La littérature prend soin des rêves défaits et les attise, dans l'espoir que peut-être, d'une façon mystérieuse, ils puissent cheminer pour en embraser d'autres. Dans une époque prodigue en menaces et en sombres horizons, tandis qu'elle tourne autour d'un livre qui affirmerait la puissance du langage — la capacité des phrases à changer quelque chose au réel, par l'entremise de ceux qui lisent —, Justine Augier voit son projet d'écrire sur la littérature comme lieu de l'engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l'urgence mute, l'intime et l'universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Qui choisit de croire à la force des mots, à la valeur sacrée de leur sens, à leur mise en acte — aux pouvoirs de la littérature. Jusqu'à faire de chaque lecteur un résistant. A l'intersection du littéraire et du politique, un livre bref et fulgurant qui trouve sa place auprès de ceux de Hannah Arendt et Joan Didion.
Durée:2h. 42min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:26400
Résumé: L'auteur livre avec humour une vision décalée du métier d'écrivain.
Durée:2h. 49min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:66758
Résumé: Imaginez la fin du monde, qui est, comme chacun sait, beaucoup plus simple à concevoir que la fin du capitalisme. Imaginez l’extinction de notre espèce et que vous vouliez préserver et transmettre la mémoire de cette constellation de pratiques, de formes, d’usages et d’objets que nous avons fini par appeler littérature. Telles étaient les règles du jeu que nous pratiquions, mes étudiants et moi, ces dernières années. Avec eux, je souhaitais travailler le cœur de notre condition narrative. Il fallait retrouver des gestes qui résonnent avec notre situation et réinventent le monde en le peuplant de récits. Trois d’entre eux nous ont retenus : celui de Shéhérazade et des Mille et Une Nuits, celui de l’affaire dite de Tarnac et de L’Insurrection qui vient, enfin celui du Décaméron. Puis le lieu où nous avions trouvé refuge pour résister à la décomposition de l’institution universitaire a fermé ses portes. Ne restent sur les murs que des images et les paroles que les occupants y ont tressées. Cet espace devient alors un musée où nous revisitons, comme dans un rêve, les trois ou quatre mille ans à peine durant lesquels les humains n’auront joué qu’à cela : tromper la mort en se racontant des histoires.
Lu par:
Durée:4h. 39min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:70302
Résumé: Albert Camus est né le 7 novembre 1913. Le 4 janvier 1960, il disparaissait dans un accident de la route. À peine le cinquantième anniversaire de sa mort a-t-il été commémoré qu'il faut célébrer le centenaire de sa naissance. Entre ces deux dates, toute une vie tout aussi normale, naturelle et quotidienne que n’importe quelle autre vie. Mais également, alors que pris par leur train quotidien d’autres que lui n’ont pas le temps de s’étonner de la vie, l’extraordinaire courage d’un homme, qui est celui du condamné à mort marchant jusqu’au lieu de l’exécution, à dénoncer jour après jour l’horreur de l’existence quotidienne et de son agitation, de la justice quotidienne et du spectacle qu’elle donne, de la chronique quotidienne et de ses idées fort répandues. Celui qui fait face au quotidien, telle est la définition de l’homme et tel est, au demeurant, le thème de ce livre. Albert Camus au quotidien, en effet, dont l’écriture était une écriture au quotidien, dont la discipline était une discipline au quotidien, dont le combat était un combat au quotidien. Contre les mécanismes et les automatismes, refusant de s’abandonner aux illusions et à l’éternité, Camus se définissait lui-même comme l’« aventurier du quotidien », et ce sont ses aventures, diverses et variées, que nous racontent David R. Ellison, Edward Hughes, Nicolas L’Hermitte, Ève Morisi, Michel Onfray, Gerald Prince, Debarati Sanyal et Agnès Spiquel.