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L'étrange affaire du pantalon de Dassoukine: nouvelles

Résumé
Venu à Bruxelles pour acheter au meilleur prix du blé européen dont son pays a grand besoin, ce jeune fonctionnaire marocain se retrouve fort démuni quand des malhonnêtes volent dans sa chambre d'hôtel son unique pantalon. Que faire ? Où acheter, à l'aube de cette rencontre décisive, un pantalon décent ? C'est parce qu'il se présentera devant la Commission européenne, sanglé dans une défroque qui ferait honte à un clown, qu'il réussira sa mission. La métaphore est saisissante. Nous vivons une époque déraisonnable où l'image mal interprétée des choses prend immanquablement le pas sur l'implacable réalité qui nous conditionne et que personne ne veut voir. Avec cet humour décapant qui est le sien, Fouad Laroui brode sur ce thème et met en scène des personnages et des situations étonnantes. L'histoire de ce malheureux garçon qui, voulant se faire délivrer un passeport, s'aperçoit que le village où il a passé son enfance n'existe pas aux yeux de l'administration et que, du même coup, n'étant jamais né, il n'existe pas. Ou comment un édile marocain n'ayant pas réussi à construire dans son village la piscine qu'il avait promise à ses concitoyens en vient à créer le concept de « natation sèche »?
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 3h. 35min.
Édition: Paris, Pocket, 2014
Numéro du livre: 20775
ISBN: 9782266238816
Collection(s): Pocket

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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Dans L'Enfant de sable, publié en 1985, Ahmed était la fille d'un homme humilié de ne pas avoir d'héritier mâle, et qui avait décidé, dans le secret de la maison, que celle-ci en serait un. Elevé(e) en garçon, habillée en garçon, son histoire était dite par un conteur incertain, fabulateur peut-être. Dans La nuit sacrée, Ahmed devenu vieux (ou vieille) prend à son tour la parole et livre sa propre version des événements - la vraie ? -, son autobiographie en somme. Le récit, comme emboîté dans le précédent peut cependant se lire isolément.
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Résumé: Juillet 1971, le narrateur participe au coup d'État fomenté contre le roi Hassan II. Échec cinglant, direction le bagne de Tazmamart et ses conditions d'incarcération inhumaines. Cinquante-huit soldats sont ainsi condamnés à la mort lente. Commencent alors dix-huit années d'humiliations quotidiennes pour les candidats à la survie : faim, obscurité, odeurs nauséabondes, déchéance physique, folie, souffrances indicibles, les détenus malgré tout tentent de s'organiser, profitant notamment de l'enterrement de l'un des leurs pour jouir quelques minutes de la lumière du jour. "Un jour viendra où je serai sans haine, où je serai enfin libre et je dirai tout ce que j'ai enduré. Je l'écrirai ou le ferai écrire par quelqu'un, pas pour me venger, mais pour informer, pour verser une pièce au dossier de notre histoire", dit le narrateur. Trente ans plus tard, son voeu est exaucé : Tahar Ben Jelloun s'empare de ce témoignage pour en tirer un roman et faire la lumière sur les atrocités inavouables du régime marocain. Le conteur envoûtant de L'Enfant de sable et de L'Auberge des pauvres connaît le pouvoir subversif des mots. Dans Cette aveuglante absence de lumière, abandonnant tout artifice littéraire, il trouve des mots simples et d'une effrayante justesse pour dire la barbarie et le délabrement, et offrir à nouveau la parole à ces prisonniers acculés au silence. Avec une implacable sobriété, il décrit l'enfermement cauchemardesque, la volonté de résister à l'horreur et la renaissance du narrateur par la spiritualité. Après Gilles Perrault et Malika Oufkir, Tahar Ben Jelloun choisit donc la voie de la fiction pour dresser à son tour un réquisitoire sans concession contre les ignominies du régime d'Hassan.
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Lu par:Gérald Bloch
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12908
Résumé: Quatrième de couverture : C'est à Tanger, ville internationale, cosmopolite et étrange, vers la fin des années cinquante. Deux adolescents, Mamed et Ali, se rencontrent au lycée français, se fréquentent et se lient d'amitié. Étalée sur une trentaine d'années, leur relation sera tissée de malentendus, d'épreuves dures subies ensemble, mais aussi de jalousie muette et de trahison. Cette amitié incandescente ressemble à une histoire d'amour qui tourne mal. Dans ce roman, cependant, chacun des personnages donne tour à tour sa version des choses. On contate qu'ils n'ont pas vécu la même histoire. A la naïveté de l'un, répond un égoïsme pervers et destructeur de l'autre. L'amitié elle-même serait-elle un malentendu ? Ce roman, écrit dans une langue directe et limpide, est aussi un portrait cruel du Maroc des années de répression et des désillusion qui s'ensuivirent. Au-delà de ce paysage humain et politique, et jusqu'au retournement final, Le Dernier Ami laisse entrevoir une société complexe et contradictoire, archaïque et moderne. Même lorsqu'on s'exile du Maroc, on y revient pour mourir.