Contenu

Sur le deuil

Résumé
C'est aux croyances sur l'au-delà qu'il s'attaque ici, en se livrant à une véritable Consolation parodique. Afin de ridiculiser et de mettre à bas les préjugés, les mythes et les pratiques funèbres, Lucien renverse les lois du genre en adoptant le point de vue d'un jeune défunt censé consoler son père. Le mort, paradoxalement, parle et se moque des lamentations des vivants. Pour démontrer que leur attitude est stérile, ridicule, que son sort est enviable, et qu'ils feraient mieux de se réjouir de son décès plutôt que de le déplorer, il mobilise et détourne avec ironie les lieux communs de la littérature consolatoire, ceux mêmes que l'on rencontre au fil des Consolations de Boèce, de Plutarque et de Sénèque, traduites également dans cette collection. Dans ce petit traité plein d'humour, Lucien se livre à une critique acerbe des funérailles...
Durée: 36min.
Édition: Paris, Rivages poche, 2008
Numéro du livre: 16150
ISBN: 9782743618599
Collection(s): Petite bibliothèque Payot
CDU: 393

Documents similaires

Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:19843
Résumé: Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d'échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Il entendra ainsi le poète, au soir de sa vie, s'exprimer sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Le voici se livrant comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmettant une parole à la fois humble et hardie. Il n'a pas la prétention de délivrer un « message » sur l'après-vie, ni d'élaborer un discours dogmatique, mais il témoigne d'une vision de la « vie ouverte ». Une vision en mouvement ascendant qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande Aventure en devenir.
Lu par:Jean Frey
Durée:6h. 5min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:16886
Résumé: Jean Améry, de son vrai nom Hans Mayer (1912-1978), propose une réflexion sur ses propres craintes, ses révoltes et ses propres tremblements humains, trop humains devant le cheminement vers une absence. Toute personne qui, ayant soudain «découvert» que le temps est l'adversaire de la vie, se met à ruser avec lui, est un être vieillissant. Alors, écrit Jean Améry, commence à s'installer la tentation de la litanie maniaque. Je vais mourir je vais-je vais mourir, rire, rire, je vais mou. Puisqu'il ne peut pas penser la mort, il croit devoir au moins la cerner. Je vais mourir, se dit l'homme vieillissant. Quand ? Où ? Comment ? Surtout : Comment ?»
Durée:6h. 53min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:29348
Résumé: Ils sont allongés sur des lits et parlent de l'Amour et de la Beauté. Leurs discours se succèdent, parfois se répondent : car il y a plusieurs Amours et plusieurs manières de désirer le Beau. A ces hommes vivant en un temps et un lieu où l'éducation des garçons, est indissociable de la sexualité qui règle les rapports du maître et du disciple, une étrangère, Diotime oppose un modèle féminin de la procréation du savoir. A travers elle, Socrate dessine les étapes de l'apprentissage du philosophe capable de se détacher du monde sensible pour devenir l'" amant ", par excellence qui guide l'" aimé " dans sa quête du Vrai et du Beau. Par-delà les interprétations prudentes du Banquet que nous a léguées la tradition philosophique, cette traduction inédite invite à une lecture renouvelée dialogue : un Banquet parfois extravagant, à l'image de son objet, d'une richesse stylistique exubérante, souvent cru dans son langage, foisonnant enfin dans sa recherche du bonheur véritable. Ils sont allongés sur des lits et parlent de l'Amour et de la Beauté. Leurs discours se succèdent, parfois se répondent : car il y a plusieurs Amours et plusieurs manières de désirer le Beau. A ces hommes vivant en un temps et un lieu où l'éducation des garçons, est indissociable de la sexualité qui règle les rapports du maître et du disciple, une étrangère, Diotime oppose un modèle féminin de la procréation du savoir. A travers elle, Socrate dessine les étapes de l'apprentissage du philosophe capable de se détacher du monde sensible pour devenir l'" amant ", par excellence qui guide l'" aimé " dans sa quête du Vrai et du Beau. Par-delà les interprétations prudentes du Banquet que nous a léguées la tradition philosophique, cette traduction inédite invite à une lecture renouvelée dialogue : un Banquet parfois extravagant, à l'image de son objet, d'une richesse stylistique exubérante, souvent cru dans son langage, foisonnant enfin dans sa recherche du bonheur véritable.
Durée:5h. 49min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:69871
Résumé: Etre rabbin, c’est vivre avec la mort : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits. » A travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d’ une vie interrompue (célèbre ou anonyme), la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli. Nous vivons tous avec des fantômes : « Ceux de nos histoires personnelles, familiales ou collectives, ceux des nations qui nous ont vu naître, des cultures qui nous abritent, des histoires qu’on nous a racontées ou tues, et parfois des langues que nous parlons.
Lu par:Monique Gay
Durée:10h. 47min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:33377
Résumé: Pourquoi est-il devenu si difficile de consoler ? Longtemps considérée comme une prérogative de la philosophie, la consolation semble désormais réservée à la psychologie ou à la religion. Car contrairement aux Anciens, nous ne croyons plus que la raison possède le pouvoir de réconforter. L'abstraction des savoirs modernes a plutôt quelque chose de désespérant, comme si la vérité elle-même était devenue affligeante. Pour les tristesses ordinaires, on s'adresse donc à un thérapeute ; pour les deuils d'exception, on convoque un dieu. Le besoin de consolation est pourtant à la source de pratiques innombrables : chants, rituels, commémorations... Acte social, la consolation est une manière d'être ensemble malgré la séparation. On console une douleur que l'on ne partage pas, mais sur laquelle on cherche à agir. Il s'agit de convaincre l'autre qu'il est possible de vivre au-delà du point où cela semble impossible. En cela, la consolation intéresse la philosophie au plus haut point. Elle entretient un rapport avec les pertes qui constituent notre temps : la disparition des anciens modèles communautaires suscite des désirs réactionnaires de restauration ou des abandons mélancoliques au ressentiment. Refusant cette alternative, ce livre plaide en faveur d'une politique de la consolation qui permette d'affronter collectivement ce qui nous manque et que l'on a tant de mal à nommer. En pensant la consolation, on fait droit au pouvoir subversif du chagrin que ni les injonctions au deuil ni les impératifs de résilience ne parviennent à étouffer.
Durée:2h. 15min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:36910
Résumé: Ses fameux Caractères furent composés vraisemblablement en 319 av. J.-C.Très prisés aux XVIIe et XVIIIe siècles, ils exercèrent une profonde influence sur les esprits de ce temps, et notamment sur la pensée de La Bruyère qui installa le livre de Théophraste dans les lettres françaises. Toutefois, il ne faut pas oublier que cet opuscule reste un ouvrage sans précédent dans la littérature grecque. Même si nous n’en connaissons pas exactement la finalité, ces lignes au style si particulier ne nous éclairent pas seulement sur la vie quotidienne athénienne : par le regard moqueur et spirituel qu’il porte sur la nature humaine, Théophraste donne aussi à son propos une portée universelle.Grâce à la précision presque scientifique de ses observations, il nous laisse en effet la possibilité d’épouser la réalité complexe et changeante de toute personnalité ; il nous suffit pour cela de faire jouer ces trente tableautins pour élaborer, à partir de cette mosaïque de vices et de travers, une sorte de kaléidoscope reflétant les infinies combinaisons de la vie.
Durée:6h. 32min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:73564
Résumé: "Faire son deuil", tel est l'impératif qui s'impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Cela va-t-il de soi ? Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ? L'auteure a écouté ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. Et une histoire en a amené une autre. "J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil, etc." Elle s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent, ensemble, les morts et les vivants. Elle a su apprendre de la façon dont les vivants se rendent capables d'accueillir la présence de leurs défunts. Depuis un certain temps, les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux ! Ce livre a reçu le prix des Rencontres philosophiques de Monaco 2016
Lu par:Marie Deygas
Durée:6h. 45min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:66221
Résumé: Analyse de la pensée de Platon et de Montaigne sur la vie et la mort. L'auteur montre que chez l'idéaliste comme chez le fataliste la mort est désirable car elle délivre du faux. Mais une différence essentielle les oppose : pour Platon, la mort libère la pensée, permettant l'accès à la connaissance éternelle ; pour Montaigne, elle l'étouffe définitivement, délivrant l'homme de ses inquiétudes.
Durée:1h. 41min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:15950
Résumé: Quatrième de couverture : «La continuité de l'emportement et l'habitude de souvent se choquer déterminent dans l'âme la situation mauvaise qu'on appelle colère, et qui dégénère en débordement de bile, en amertume, en aigreur intraitable. C'est alors que l'âme ulcérée s'irrite des plus petites choses, et cherche querelle à propos des premiers griefs venus. On dirait un fer mince et sans force, qui cède à la plus légère déchirure. Mais si dès l'origine, le jugement lutte contre la colère et la dompte, non seulement il remédiera au mal présent, mais il rendra l'âme désormais vigoureuse, et cette passion ne l'attaquera plus que difficilement...
Durée:1h. 56min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:32040
Résumé: Ecrit à Berlin en 1923, réécrit en 1944, "Ascèse" se présente comme une série d'exercices spirituels. C'est un texte d'une grande densité et d'une forte expressivité poétique, qui dépeint la tension entre les deux forces qui font l'existence humaine : le fini et l'infini, le permanent et l'éphémère, l'idéal et le prosaïque. Concis, ce texte élégant, qui mêle métaphysique, poésie et spiritualité, se veut le résumé de la philosophie contenue dans l'Odyssée. Il est aussi un résumé de tous les écrits de Kazantzakis. C'est la pièce manquante qui éclaire l'ensemble de l'oeuvre et montre que Kazantzakis était l'homme d'une seule grande vision, exprimée sous des formes multiples : la poésie épique, le théâtre, le roman, le récit de voyage, la critique, la traduction, et même l'action politique. Cette grande vision, épique et spirituelle, est condensée dans Ascèse.
Durée:2h. 54min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:5955
Résumé: Plutarque reconnaît implicitement que les animaux sont dotés de raison. La différence entre l'homme et l'animal est seulement de degré, à savoir de quantité et non pas de qualité. La souffrance animale doit susciter des sentiments de bienveillance de notre part. C'est une évidence pour Plutarque qui rappelle que le philosophe Bione disait que si les enfants s'amusent à jeter des pierres aux grenouilles, celles-ci ne s'amusent pas à mourir. Il nous introduit, le premier parmi les Grecs, à la nécessité de sentiments de charité envers cette partie de l'univers qui, semblable à nous sous beaucoup d'aspects, n'a pas souvent nos avantages.
Durée:10h. 25min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:71828
Résumé: Le père Léon Burdin partage son expérience d'aumônier de l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif, hôpital spécialisé dans la lutte contre le cancer. Avec pudeur, il évoque les questions humaines et spirituelles liées à l'annonce et au vécu de la maladie.