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Si c'est un homme

Résumé
Primo Levi avait été chargé en 1945, avec un autre déporté, de rédiger un rapport technique sur le fonctionnement du camp d'extermination d'Auschwitz pour les Alliés. Ce travail lui servira de base pour la rédaction de Se questo è un uomo. Il lui fut difficile de trouver un éditeur italien. Finalement le livre parut en 1947, publié à 2 500 exemplaires et passa inaperçu. Ce n'est qu'à la publication de son second livre La Trêve (La Tregua), en 1963, que Primo Levi fut remarqué, et que Se questo è un uomo trouva sa place et fut traduit en de nombreuses langues. Ce n'est qu'en 1987 qu'il fut traduit en français Si c'est un homme raconte l'expérience des camps d'extermination des juifs, vécue par l'auteur, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il explique, à partir de son quotidien dans le camp, la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers. Tout au long de ce récit, Primo Levi montre les horreurs de la déshumanisation des camps.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 7h. 57min.
Édition: Paris, Julliard, 1987
Numéro du livre: 15891
ISBN: 9782266022507
CDU: 849.4

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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Primo Levi est né à Turin en 1919. En 1942, après des études de chimie, il s'installe à Milan. Il est arrêté comme résistant en février 1944, puis déporté à Auschwitz, où il restera jusqu'en janvier 1945, date de la libération du camp par les Soviétiques. La guerre finie, il épouse Lucia Morpugo, dont il aura deux enfants, et prend la direction d'une entreprise de produits chimiques. Parallèlement, il commence à écrire. Son premier livre, Si c'est un homme, paru en 1947, le journal de sa déportation, est l'un des tout premiers témoignages sur l'horreur d'Auschwitz. Publié à l'origine dans une petite maison d'édition italienne, ce n'est que dix ans plus tard qu'il est mondialement reconnu comme un chef-d'œuvre. Primo Levi est également l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, des récits, des nouvelles, dont plusieurs furent couronnés par des prix. Primo Levi s'est donné la mort en 1987. Giovanni Tesio est un critique littéraire et professeur d'université qui avait obtenu de Primo Levi d'écrire sa biographie autorisée.
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Résumé:Le récit n'est pas un roman, c'est l'exposition d'un journal tenu par Monique Barbey entre 1943 et 1948, découvert par son fils et édité par les soins de ce dernier. En 1942, Monique Bierens de Haan s'engage dans l'Armée néerlandaise en exil aux côtés de son époux. Elle rencontre à Londres le général Koenig, héros de la France Libre et vainqueur de la bataille de Bir-Hakeim. Elle en tombe amoureuse et expose cette situation dans les lignes datées du 20 juillet 1944 : « C'est la foudre qui m'a frappée. Je suis clouée sur ce banc et mon cœur s'arrête de battre. Je ne bouge plus et retiens mon souffle, craignant d'avoir compris. Personne ne m'avait jamais dit ainsi qu'il m'aimait. » L'embarras est grand pour Monique, le dilemme moral est à son comble. Tout est alors susceptible de contrarier la réalisation de cet amour fou, insensé : aimer un général, en pleine guerre, au cœur des cercles diplomatique et militaire, dans lesquels Monique et Pierre Koenig évoluent quotidiennement. Consciente de ces obstacles, Monique se console : elle n'est pas seule et y voit une confirmation de ses convictions : « Pourquoi nous sommes-nous rencontrés puisque nous devrions ne plus nous revoir ? Pourquoi ? Pour nous redonner à tous deux du courage et de la foi. J'en suis sûre. Foi en Dieu, foi en nous-mêmes, courage chaque jour renouvelé puisque nous ne sommes plus seuls. » Le récit fourmille d'épisodes heureux, décevants, tragiques ; ce peuvent être des rendez-vous secrets dans les hôtels de Londres ou de Paris, des doutes sur leur relation - on n'ose parler de liaison tant le terme apparaît impropre - des rebonds et fluctuations sur l'intensité de leurs espérances respectives. C'est pourtant le réalisme qui l'emporte. Au nom de la morale, de la fidélité, à cause des impératifs d'une guerre, d'un pays à servir, la France, et d'une certaine idée de la morale chrétienne : « La solution, elle se trouve en nous, ou plutôt hors de nous, en Dieu. C'est la foi aveugle et l'espoir qui doivent nous guérir de nos pires détresses. »
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Résumé:Nous devons la découverte de ce livre à ce passage des Carnets de Goliarda Sapienza : « Fini de lire Le Détour de Luce d’Eramo, assurément le plus beau livre de ces dix dernières années et peut-être un chef-d’œuvre absolu; cela m’obligera à relire Si c’est un homme et Le Dernier des Justes, pour vérifier ce que je soupçonne. C’est-à-dire que le livre de Luce est le plus actuel sur ce sujet, le plus durement approfondi dans la démonstration de l’aventure nazie, le plus polémique et courageux.»
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Résumé:"C'est Mauthausen qui m'a défini comme homme, je suis encore un homme du camp". Iakovos Kambanellis (1922-2011), écrivain, dramaturge, et souvent considéré comme le père du théâtre grec contemporain, a été déporté à Mauthausen de 1943 à 1945. Le récit de ses années de camp et des mois qui ont suivi sa libération en mai 1945 par les Américains est paru en Grèce en 1963, la même année que La Trêve de Primo Levi en Italie et Le Grand Voyage de Jorge Semprun en France. Par son réalisme, sa narration vive et précise, Mauthausen est un tableau hallucinant où alternent les tragiques années de camp, les souffrances endurées, l'inhumanité, la logique infernale des SS, et les mois d'après la libération dans le chaos d'un monde disloqué où tout est joie, espoir et stupéfaction de réapprendre simplement à vivre. Témoignant autant de l'expérience personnelle de l'auteur que de celle de ses codétenus, mêlant le malheur et la folie, le grotesque et l'absurde, Eros et Thanatos, Mauthausen laisse au lecteur une intense impression d'humanité tant il exprime une expérience aux limites de l'indicible, métamorphosée en chant de résistance et de vie exceptionnel
Durée : 1h. 52min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:"Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..." Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan – Ivens. Aujourd’hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu’elle a vu et connu dans les camps d’extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d’y croire, même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à "ça"...