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Le livre de Miloutine: roman

Résumé
Miloutine, paysan serbe, chef de famille, est en prison. ll parle. Raconte avec verve son humble vie et laisse derrière lui le testament de toute une génération de Serbes. Celle des hommes qui ont traversé les guerres balkaniques, après cinq siècles de domination ottomane, le cataclysme de 1914-1918, la fondation de la grande famille des Slaves de Sud, disparue en 1941 dans les fumées des camps de concentration et des massacres de masse. Génération qui a survécu à la Deuxième guerre mondiale, à la guerre civile entre royalistes et communistes, qui déchira une Serbie déjà martyrisée par l'occupation allemande. Depuis sa cellule, Miloutine retrace l'histoire dans sa vie et tourne les grandes pages de l'Histoire serbe. Se ravivent les unes après les autres les blessures jamais cicatrisées, mal dissimulées sous les slogans de fraternité de la nouvelle Yougoslavie communiste, dissoute sous no dans les années quatre-vingt-dix. Par l'entremise de son personnage, Danko Popovié nous conduit autour de cette Serbie méconnue et nous en ouvre l'âme. C'est aussi une invitation poignante à la découverte de l'histoire tragique des Balkans. Cette confession dessine les contours d'une constellation des valeurs, que Miloutine, les yeux fixés, suit tout au long de sa vie en nous suggérant dans sa naïveté paysanne que la vie simple et droite n'est pas une invention des moralistes, mais la mesure véritable de la dignité humaine. Dès sa parution en 1986, Le Livre de Miloutine a connu un succès extraordinaire dans toute la Yougoslavie et a reçu les plus grandes distinctions littéraires. Danko Popovié, né en 1928, a signé ici son chef-d'oeuvre et celui d'une nation déchirée.
Durée: 5h. 49min.
Édition: Paris, Stock, 1989
Numéro du livre: 13108
ISBN: 9782234022034
Collection(s): Nouveau cabinet cosmopolite

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Résumé: Kraliévo, petite ville serbe. Sous sa voûte étoilée, l'« Uranie » attire une faune bigarrée : malfrats, artistes ratés, exhibitionnistes, confiés aux bons soins du projectionniste Bonitch et d'un perroquet baptisé Démocratie. Guerres, communisme, dictature – ce drôle de cinéma a survécu aux folies de l'Histoire, jusqu'à cet après-midi de mai 1980, celui de la dernière séance… Avec cette fable savoureuse menée tambour battant, l'Emir Kusturica des lettres serbes signe un portrait cocasse en diable de la nature humaine et de l'(ex-)Yougoslavie. « Réjouissant ! Cet adjectif surgit à la lecture du dernier livre de Goran Petrovic, qui forme, avec David Albahari et Svetislav Basara, le triangle d'or des lettres serbes. »Le Monde des Livres Traduit du serbe par Gojko Lukic
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