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Recherche par mot-clé: LITTÉRATURE CUBAINE (genre littéraire)

58 résultats. Page 1 sur 3.

Appelez-moi Cassandre

De:Gala, Marcial Lu par:Monica Torrigiani
Durée:5h. 42min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Rauli, garçon sensible et rêveur, grandit sous le ciel de Cuba. Son père roule des mécaniques dans une Chevrolet déglinguée tandis que sa mère l’habille en fille, en mémoire de sa sœur disparue. À dix ans, il plonge dans la puissance de la littérature. Il lit L’Iliade et découvre qu’il est Cassandre, princesse troyenne, maudite par Apollon pour s’être refusée à lui. Comme Cassandre, Rauli peut lire l’avenir et c’est un piège. Né dans le mauvais corps, avec un pouvoir de séduction dévastateur, il est rejeté pour tout ce qu’il est, chez lui à Cuba, et en Angola où il devient soldat… Être Cassandre rendra-t-il le quotidien plus supportable, en sublimant sans cesse la réalité ? Quelle sera son échappatoire, sinon trouver refuge auprès des dieux de l’Olympe ou de la Santería ? Lyrique et décapant, lumineux et bouleversant, Appelez-moi Cassandre est porté de bout en bout par une insatiable soif d’imaginaire.
De:Padura Fuentes, Leonardo Lu par:Marianne Pernet
Durée:14h. 6min.
Genre:Essai/chronique/langage
Quatrième de couverture:Un recueil d’essais captivant sur les sujets chers au grand écrivain cubain : l’amitié, l’exil, la littérature, le cinéma et l’écriture. Les livres du grand écrivain cubain Leonardo Padura sont un dialogue entre l’Histoire et la littérature, l’île de Cuba et l’exil, la puissance de l’amitié et la dureté des rêves frustrés. Dans ce captivant recueil d’essais, l’auteur explore les coulisses de ses oeuvres les plus célèbres et emblématiques et les sujets qui lui sont les plus chers (la cubanité, la musique, le cinéma, la littérature, le base-ball…). Véritable immersion dans la salle des machines littéraire d’un auteur mondialement reconnu, ce livre personnel et évoca-teur est également un hommage au genre du roman, qu’il maîtrise et affectionne tant. Une fascinante fenêtre ouverte sur le métier d’écrivain, sur la création artistique et l’importance de la littérature. Une masterclass humaine, brillante et profonde sur l’art du roman avec le rythme, les contradictions, l’humour et les saveurs de Cuba.

Vie et mort de la révolution cubaine

De:Alarcón Ramirez, Dariel Lu par:Jean-Philippe Deschamps
Durée:9h. 53min.
Genre:Histoire/géographie
Quatrième de couverture:Peut-on trouver meilleur témoin? Engagé à l'âge de 17 ans dans la guérilla aux côtés de Fidel Castro et d'Ernesto " Che " Guevara, le colonel Dariel Alarcón Ramirez, dit " Benigno ", a connu l'ivresse de la révolution victorieuse avant d'assumer des responsabilités officielles au coeur même du régime: tour à tour directeur des Ecoles spéciales d'entraînement des étrangers, infiltré dans la guérilla contre-révolutionnaire, chef de la Police militaire à La Havane, du Bataillon de sécurité de l'état-major, des Prisons, il a côtoyé tous les dirigeants cubains, participé à toutes les entreprises de déstabilisation à l'étranger. Aujourd'hui, il a décidé de parler. Que s'est-il exactement passé pendant ces quarante ans? Comment et à quel moment la révolution a-t-elle tourné à la tyrannie? Quelle est la situation exacte aujourd'hui dans l'île? Le témoignage lucide et passionné de cet homme fidèle à la mémoire du " Che " est accablant.

Le royaume de ce monde

De:Carpentier, Alejo Lu par:Françoise Dufour
Durée:4h. 9min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:Les données historiques qui servent de point de départ à ce roman - la révolte des Noirs de Saint-Domingue, suivie de l'exil des colons à Santiago de Cuba ; le gouvernement du général Leclerc, beau-frère de Napoléon ; le surprenant royaume noir de Henri-Christophe - ne doivent pas nous égarer sur son véritable sens. C'est une chronique par certains côtés ésotérique sur quoi plane l'atmosphère maléfique du Vaudou. Mackandal, le sorcier manchot, envoûte tous les animaux de l'île et les fait périr. Les colons ne tardent pas à subir le même sort. L'envoûtement se mêle à la farce et le ridicule s'achève dans le sang. L'image de la belle Pauline Bonaparte faisant masser son corps admirable par le nègre Soliman se détache sur ce fond d'incendie et de meurtres.
De:Guevara, Ernesto Lu par:Françoise Dufour
Durée:14h. 20min.
Genre:Histoire/géographie
Quatrième de couverture:" Depuis longtemps nous pensions écrire une histoire de notre révolution qui embrasserait ses multiples aspects et facettes. Les chefs de cette épopée ont souvent évoqué - publiquement ou officieusement - leur désir de retracer les différents événements qui l'ont marquée, mais le temps leur fait défaut ; et le souvenir de la lutte insurrectionnelle se dissout au fil des ans dans les brumes du passé sans que les épisodes de cette aventure, qui fait pourtant partie de l'histoire de l'Amérique, soient clairement relatés dans un témoignage écrit. Nous avons donc entrepris de rassembler nos souvenirs personnels des attaques, escarmouches, combats et luttes que nous avons menés. Nous n'avons pas l'intention de reconstituer cette histoire à l'aide de fragments de souvenirs et de quelques notes prises par-ci par-là ; bien au contraire, nous voulons qu'elle soit relatée dans son intégralité par ceux qui l'ont vécue. " Du 2 décembre 1956 au 2 janvier 1959, le peuple cubain a combattu la dictature brutale de Batista. Ces " souvenirs " témoignent d'une guerre populaire qui transforma une nation tout entière autant que le Che lui-même.
De:Valdés, Zoé Lu par:Isabelle Bongrand
Durée:4h. 33min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:En 2019, la romancière a eu l'opportunité de passer une nuit dans le musée Thyssen-Bornemisza, à Madrid. Elle relate cette expérience en mêlant fiction et réalité. Le premier récit met en scène une jeune modèle posant pour Balthus et le second évoque Renée Monchaty, amante de Pierre Bonnard, qui se suicide par dépit amoureux en 1925.

Poussière dans le vent

De:Padura Fuentes, Leonardo Lu par:Bertrand Baumann
Durée:24h. 7min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s’aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur ces jeunes gens. Ils étaient huit amis soudés depuis la fin du lycée. Les transformations du monde et leurs conséquences sur la vie à Cuba vont les affecter. Des grandes espérances jusqu’aux pénuries de la « Période spéciale » des années 90, après la chute du bloc soviétique, et à la dispersion dans l’exil à travers le monde. Certains vont disparaître, certains vont rester, certains vont partir. Des personnages magnifiques, subtils et attachants, soumis au suspense permanent qu’est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des trahisons. Depuis son île, Leonardo Padura nous donne à voir le monde entier dans un roman universel. Son inventivité, sa maîtrise de l’intrigue et son sens aigu du suspense nous tiennent en haleine jusqu’au dernier chapitre. Ce très grand roman sur l’exil et la perte, qui place son auteur au rang des plus grands écrivains actuels, est aussi une affirmation de la force de l’amitié, de l’instinct de survie et des loyautés profondes.

Contes froids

De:Piñera, Virgilio Lu par:Jacqueline Duperret
Durée:10h. 40min.
Genre:Nouvelle
Quatrième de couverture:Babelio: Sous ce titre sont regroupés des récits dont certains avaient paru en France en 1971 et toute une série de textes restés inédits en français. Contes brefs qui nous confrontent à un des univers les plus étranges qu'il nous ait été donné de lire. Les conduites apparemment les plus banales y sont prises en charge par une logique folle qui les fait déboucher sur des issues à la fois surréelles, absurdes et grinçantes. Ainsi, la famine mène à l'autodévoration, l'alpinisme et ses "légers" accidents au morcellement total des corps, la minutieuse description d'un album prend une éternité, et l'insomnie trouve sa seule solution dans le suicide. Il y a, dans ces syllogismes glacés, une dérision proche de celle de Buster Keaton, ou, pour citer un des amis et complices de Piñera, un rire noir et sournois proche de celui de Gombrowicz. Paradoxalement, on pourrait dire que ce Cubain appartient au grand courant ricanant et désespéré qui, de Kafka à Schulz, a marqué la littérature européenne de l'Est en ce siècle.

Retour à Ithaque

De:Padura Fuentes, Leonardo Lu par:Madiana Roy
Durée:5h. 42min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Sur une terrasse à La Havane, un groupe de vieux amis se réunit pour célébrer le retour d’exil d’Amadeo. Des retrouvailles qui sont aussi un règlement de comptes avec leurs illusions perdues. Tania, la médecin ophtalmo payée en poulets et fruits par des patients fauchés ; Aldo, l’ingénieur qui en est réduit à la réparation clandestine des batteries de voiture ; Eddy, le fonctionnaire qui peut voyager et parfois faire du trafic ; Rafa, le peintre en manque d’inspiration, s’interrogent sur le retour inopiné après 16 ans d’absence d’Amadeo, écrivain qui n’écrit plus. Dans cette version du scénario du film Retour à Ithaque (2014) co-écrite par Leonardo Padura et le réalisateur Laurent Cantet, les dialogues font une analyse brillante de la façon dont une génération éduquée dans et pour la révolution a été frustrée de toutes ses aspirations par l’évolution du pays et s’est réfugiée dans la force et la fragilité de l’amitié. Les deux auteurs nous racontent aussi le tournage du film à Cuba et nous font partager l’amour du cinéma et l’émerveillement de la création artistique.

Mon oncle David

De:Machover, Jacobo Lu par:Jean Ballaman
Durée:4h. 59min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Dans les années 1930, les membres de la famille Machover quittent la Pologne pour une France plus accueillante. Pendant l’Occupation, pour un bon nombre d’eux, leur destin sera la rafle, la déportation et la mort dans les camps d’extermination allemands. Parmi eux, l’étudiant en médecine David, l’oncle maternel de l’auteur. Alors qu’il se cachait dans la Creuse, il est arrêté par les gendarmes français avant d’être envoyé à Drancy puis déporté à Majdanek. Son destin hantera la mémoire d’une famille qui choisira un nouvel exil dans l’île de Cuba. Mais le sort s’acharne, et la folie de la révolution castriste pousse les Machover à fuir une fois encore. C’est dans la France des années de Gaulle, de Mai 68 et de ses agitations politico-sociétales que l’auteur devra faire face à son destin de perpétuel exilé, d’enfant de la Shoah et de la révolution, dans une recherche de soi qui le conduira à vivre en marge, entre désir de liberté et errance érotique, dans l’Espagne postfranquiste et, fatalement, de nouveau à Cuba.
De:Valdés, Zoé Lu par:Jacques Bagge
Durée:7h. 21min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:Deux hommes âgés, Arsenio, un exilé proche du chef d'Etat cubain F. Batista, renversé par F. Castro en 1959, et son ami Elbio, resté toute sa vie au pays, se retrouvent après de longues années de séparation. Afin d'aider sa petite-fille à étayer sa thèse consacrée au dirigeant, Arsenio, accompagné de son ami, part à la rencontre des habitants de l'île pour recueillir leurs témoignages.
De:Valdés, Zoé Lu par:Françoise Sellem
Durée:7h. 52min.
Genre:Littérature érotique
Quatrième de couverture:Dans ce roman, Zoé Valdés revient sur les lieux de ses bouleversantes nostalgies, à La Havane, pour cartographier les rêves d'une petite fille, Desirée Fe, ses fantasmes et ses frustrations d'adolescente, amoureuse découvrant avec l'ardeur de sa jeunesse les méandres de la sexualité. Parmi les ruines de la cité du désespoir, se dressent une infinie soif de liberté et une indomptable volonté de survivre.

Mère Cuba

De:Guerra, Wendy Lu par:Anne de Kalbermatten
Durée:6h. 30min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Hommage au courage des femmes trop longtemps vouées au silence, ce roman, qui oscille entre fiction et documentaire, évoque surtout Cuba et s’étend sur trois générations. Il se lit avec un plaisir contagieux, et malgré son cortège de désillusions, de critiques, de révoltes, laisse s’exprimer avec parfois légèreté et humour la passion viscérale de l’auteur pour un pays qu’elle n’a jamais voulu quitter, cette île dont elle dit qu’« elle est une terre entourée d'eau et de beaucoup de silence »… Un récit intense, chaleureux et grave, dont le personnage central, Nadia, incarne l’espérance de sa génération, ainsi que toute la complexité de l’âme cubaine. Une belle réussite littéraire ! [Source : Claude Amstutz, Payot]

Le nid du serpent

De:Gutiérrez, Pedro Juan Lu par:Jean Ballaman
Durée:6h. 30min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Oubliez les clichés sur Pedro Juan Gutierrez, genre le «Bukowski cubain». Après avoir dévoré ce livre halluciné, vous n’aurez plus envie de comparer l’écriture de l’homme de La Havane, où il réside, à nulle autre. C’est de cela dont il s’agit: la naissance d’un écrivain, un roman-récit initiatique violent, drôle et magnifique, mêlant matière autobiographique et onirisme baroque. Dans Le nid du serpent, Pedro Juan vit les années 1960 dans un Cuba révolutionné: une décadence en route, une place à trouver, voilà la vraie vie. Il fait comme il peut, se consacre à ses seules passions: baiser, boire, tenir. A longueur de journées, de nuits, trouver son chemin toujours entre les jambes des femmes, la folie alentours, les rencontres improbables entre putes et poètes. Et puis trouver des mots, des livres-espérance dans une vieille bibliothèque pas encore brûlée, entre lesbiennes, alcool, drogués et moiteur des étreintes. Sa lumière au bout, sa vérité conquise syllabe par syllabe, défonce par défonce. Extraordinaire et incroyablement libre, l’œuvre de Gutierrez, 57 ans, demeure forcément interdite à Cuba. Isabelle Falconnier

La transparence du temps

De:Padura Fuentes, Leonardo Lu par:Bertrand Baumann
Durée:17h. 14min.
Genre:Policier/épouvante
Quatrième de couverture:Alors qu’il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d’un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts. Au nom de l’amitié (mais aussi contre une somme plus qu’honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou. Conde s’intéresse alors au milieu des marchands d’art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les “gagnants” de l’ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago. Les cadavres s’accumulent et la Vierge noire s’avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l’Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps. Conde, aidé par ses amis, qui lui préparent un festin d’anniversaire somptueux, se retrouve embarqué lui aussi dans un tourbillon historique qui semble répondre à l’autre définition de la révolution : celle qui ramène toujours au même point. Un voyage éblouissant dans le temps et dans l’histoire porté par un grand roman plein d’humour noir et de mélancolie.

Le fils du héros

De:Suarez, Karla Lu par:Marylène Hubert
Durée:7h. 11min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Orphelin de père, soldat disparu au cours d'une mission en Angola, Ernesto devient le fils du héros, statut difficile dans un pays socialiste. A l'âge adulte, il quitte Cuba pour Lisbonne et étudie avec passion cette guerre qui a tué son père. Dans un café, le jeune homme rencontre un Cubain qui est lui-même parti en Angola, et il découvre que son père n'est pas mort comme il le pensait.
De:Couffon, Claude Lu par:Jean Frey
Durée:8h. 56min.
Genre:Poésie
Quatrième de couverture:Le 22 décembre 1898, Cuba, dernière colonie espagnole d'Amérique, obtenait son indépendance. Son artisan en avait été l'un de ses plus grands poètes, José Marti, tué au combat. Depuis cette date, une histoire agitée, marquée surtout par des régimes de dictature et, depuis 1959, par la Révolution, n'a cessé de passionner et parfois d'opposer les poètes de l'Ile, qui se sentent tous profondément cubains. Dans quelle mesure cette poésie, qu'elle se veuille pure, sociale, engagée, intimiste ou collectiviste, révolutionnaire ou d'opposition, reflète-t-elle en la magnifiant toute l'Histoire nationale ? C'est la question que nous avons posée et tenté de résoudre en constituant cette Anthologie bilingue d'une des poésies les plus riches du monde.

Paradiso

De:Lezama Lima, José Lu par:Jean Frey
Durée:33h. 19min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:Voici la somme de toute une œuvre et de toute une vie, celle de José Lezama Lima, l'un des plus grands représentants du baroque latino-américain. Avec Paradiso, il nous donne en même temps qu'une fiction pure (les enchevêtrements entre les péripéties des différents personnages et une mouture du narrateur lui-même), un traité de théologie, une vertigineuse suite d'images poétiques, une érudite réinvention de l'écriture et finalement, un document sur La Havane des années quarante et cinquante, lorsque s'amorcent les premiers soubresauts révolutionnaires. Ce livre, sans nul doute un des plus fondateurs de la littérature sud-américaine d'aujourd'hui, représente une magnifique ouverture sur l'universel métissage des cultures.

La Havane mon amour

De:Valdés, Zoé Lu par:Camille Croset
Durée:4h. 2min.
Genre:Essai/chronique/langage
Quatrième de couverture:La Havane que vous découvrirez au fil de ces pages est celle que j'ai connue, celle de mes aventures, mais aussi celle de mes lectures, de mes écrivains de prédilection et de mes fantômes – des fantômes que j'ai choisis, ou de ceux qui m'ont choisie. C'est La Havane de ma mère, et en l'absence de ma mère, La Havane est devenue ma mère, une mère lointaine et à jamais regrettée. C'est La Havane bagarreuse et bambollera (tapageuse) de mon père. La Havane particulièrement fervente et joyeuse de ma grand-mère. La Havane de ma génération, née – année fatidique – en 1959. La Havane de la pénurie et du désarroi, la ville de la fête et celle des sévices. La ville des évasions, des rencontres et des retrouvailles provoquées. La ville bordée par la mer, tour à tour d'or ou d'argent, […]. La ville des infortunes, des persécutions, des crimes passés sous silence, des vols quotidiens que l'on commet pour survivre. La ville des grands amours et des orageuses déceptions, des passions, de la douleur, du souvenir, de l'oubli... J'ai recréé les mystères de cette ville, ceux qui m'ont séduite, en les mêlant à des êtres et des situations de fiction, nés de l'imaginaire populaire ou de ma propre invention.

Avant la nuit

De:Arenas, Reinaldo Lu par:Jean Frey
Durée:14h. 29min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:De l'enfant nu qui mange de la terre dans une vieille ferme de Holguin à l'exilé cubain qui, à quarante-sept ans, malade, se donne la mort à New York, l'existence de Reinaldo Arenas est guidée par l'anticonformisme viscéral de qui a osé prendre tous les risques.Vibrant témoignage sur les exactions de la dictature castriste, Avant la nuit est une œuvre littéraire à part entière composée avec fureur et poésie. Elle est traversée de ses principaux thèmes de prédilection : une recherche éperdue de beauté, encore la lune, toujours la mer, et une sexualité débridée comme manifestation absolue de liberté et, dans son cas, de résistance.Porté à l'écran par Julian Schnabel, Avant la nuit a obtenu le Grand Prix spécial du jury 2000 à la Mostra de Venise.