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Aimez-vous les uns les autres

Quatrième de couverture
Pour se venger d'une mère qu'elle hait depuis l'enfance, l'héroïne la kidnappe, la conduit dans un endroit isolé et glacial grâce à la complicité d'une Roumaine, et projette de la laisser mourir doucement tout en donnant le change. Quelques trouble-fêtes contrarient ses plans au premier rang desquels des professionnels de santé bien intentionnés.
Durée: 2h. 57min.
Édition: Paris, Gallimard, 2022
N° de notice: 73009
ISBN: 9782072932359
Collection(s): Blanche

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Lu par: Geneviève Roy
Durée: 6h. 48min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 68475
Quatrième de couverture: «Me voici au couchant de ma vie. Je suis né le 6 mai 1918. J’ai quatre-vingt-six ans. Une certitude : j’ai mille ans de souvenirs. En cette heure où le jour décline, assis en tailleur au sommet de cette dune de sable, comme du temps de ma jeunesse au milieu des Bédouins de ma tribu, ces souvenirs je les vois qui défilent en cortège sur la ligne d’horizon. Je vois des villes qui s’enchevêtrent dans la chevelure du temps. Des villes aux vastes avenues se dressent désormais ici, sur ma propre terre où n’existaient alors que les routes du vent. Je vois des gratte-ciel et des jardins, là où ne poussait que la rocaille. Des palmiers, des nuées de palmiers. Des écoles, des universités, des hôpitaux, des musées, et tant d’autres rêves devenus vrais. Un mirage devenu pierre et acier. Ce ne fut pas simple, mais ce fut exaltant. J’ai tiré des entrailles du désert un pays dont les gens d’Occident savent le nom : le “père de la Gazelle”. Mon nom, lui, vous est peu connu. Je m’appelle Cheikh Zayed.»
Lu par: André Jol
Durée: 3h. 3min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 70780
Quatrième de couverture: "Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à sa suite, certainement, le souvenir d'autres personnes qu'il avait vues autour d'elle, dans la maison de la rue du Docteur-Kurzenne. Jusque-là, sa mémoire concernant ces personnes avait traversé une longue période d'hibernation, mais voilà, c'était fini, les fantômes ne craignaient pas de réapparaître au grand jour. Qui sait ? Dans les années suivantes, ils se rappelleraient encore à son bon souvenir, à la manière des maîtres chanteurs..." P. Modiano
Durée: 5h. 16min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 70840
Quatrième de couverture: "Ma perception s'affina et je finis par comprendre ce qui m'arrivait : il m'était tout simplement donné de pénétrer par effraction dans la tête de tous les passagers. Ce don, que je n'avais en aucune manière sollicité, me fut d'abord pénible au plus haut degré. Ma tête était prête à éclater de tous ces mots, de toutes ces images, de cette étourdissante diversité. La foule que je transportais vibrionnait à présent dans mon esprit et figurait la vie en excès". De Châtelet à Mairie des Lilas, le conducteur écoute. Au gré de son envie, il plonge dans les pensées des uns, partage les sensations des autres. Il connaît son parcours sur le bout des doigts, sait à quelle rue correspond chaque galerie souterraine. Il commente la vie en dessous et au-dessus de la terre, s'adonne à la philosophie et aux rêveries mythologiques, tout au long de cette ligne qui compte douze haltes - comme les travaux d'Hercule. Aussi poétique qu'inattendue, cette traversée de l'imaginaire urbain offre une vie inespérée aux personnages qui peuplent la ligne 11.
Lu par: Richard Lemal
Durée: 8h. 17min.
Genre: Société/économie/politique
Numéro: 70664
Quatrième de couverture: Les philosophes ont la chance d’avoir Minerve pour déesse protectrice. Sa chouette prend son vol au crépuscule. Heureuse coïncidence, c’est là où j’en suis. Ce volatile, juste avant la nuit, nous prête sa vue plongeante sur l’enfilade des hasards qui nous a fait grandir. On peut alors rembobiner le film et discerner comme une courbe reliant nos saisons l’une à l’autre. Pardon pour l’outrecuidance mais il m’a semblé que la parabole d’un « intellectuel » français, ayant connu plus d’un pays et quelques écarts de conduite, pouvait, comme un document parmi d’autres, contribuer à la cartographie d’une époque très bousculée et encore un peu floue. Régis Debray
Lu par: Sylvie Habary
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Numéro: 67351
Quatrième de couverture: Le romancier exprime son admiration pour P. Soulages. Il guide le lecteur pour une visite de la maison et de l'atelier du peintre, lui fait entendre ses mots, lui montre ses tableaux avant de raconter son voyage en train vers Sète, à Noël 2018, pour commémorer l'anniversaire du peintre. Un ouvrage entre réflexion philosophique et portrait intime.
Lu par: Marie Deygas
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Numéro: 32668
Quatrième de couverture: «J'ai voulu l'oublier cette fille. L'oublier vraiment, c'est-à-dire ne plus avoir envie d'écrire sur elle. Ne plus penser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n'y suis jamais parvenue.» Dans Mémoire de fille, Annie Ernaux replonge dans l'été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l'Orne. Nuit dont l'onde de choc s'est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années. S'appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu'elle a été dans un va-et-vient implacable entre hier et aujourd'hui.
Lu par: Manon
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Quatrième de couverture: Un fils se met en quête d'un père mystérieux, prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale et agent de renseignement au service des soviets. Cette recherche se double d'une fascination pour Manfred Arius, historien du théâtre baroque, auquel le narrateur a emprunté la paternité d'un mémoire. ©Electre 2017
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Quatrième de couverture: Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi s'immolait par le feu. Ce geste radical fut le signal déclencheur de la Révolution de Jasmin en Tunisie. Tahar Ben Jelloun, dans une fiction brève, réaliste et poétique, reconstitue les jours qui ont précédé ce sacrifice. Un superbe hommage aux révolutions arabes et ces millions d'hommes et de femmes anonymes descendus dans les rues pour réclamer liberté et dignité dans leur pays.
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Quatrième de couverture: En 1954, un avion de l'armée de l'air convoie des militaires vers Diên Biên Phu, dont un lieutenant de 26 ans, originaire de Bretagne. Dans l'enfer de la bataille, il se retourne sur sa vie, ses combats face aux épreuves, la quête du sens au milieu de l'absurde et la poésie du monde au milieu de la dévastation.
Durée: 4h. 24min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 70038
Quatrième de couverture: «Il vit Rimbaud retirer sa veste et la tenir à l'épaule, prendre la rue de Strasbourg puis s'engager dans le boulevard de Magenta vers le nord. Cette fois, il lui semblait certainement que Paris déjà lui appartenait et qu'il n'allait plus jamais en repartir. Verlaine avait été empêché, devait-il penser, et l'attendait chez lui. Il lui avait donné son adresse, rue Nicolet, à Montmartre, tout près de la gare.» Léo vient d'emménager avec sa mère à Montmartre, à l'endroit même où Verlaine et Rimbaud se sont rencontrés et aimés cent cinquante ans plus tôt. Durant un été caniculaire de «fin du monde», alors qu'il croit devenir aveugle, le garçon voit renaître le Paris des deux poètes et en fait son ultime refuge.
Lu par: Manon
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Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 32723
Quatrième de couverture: "Fraîchement restauré, le foyer de demandeurs d'asile à Rennes me fait penser à mon lycée. Une grande porte vitrée, d'interminables couloirs, sauf qu'ici au lieu des salles de classe on a des chambres pour les réfugiés. Dans le hall central il y a une carte du monde avec les petits drapeaux du pays des résidents. La misère du monde s'est donné rendez-vous à Rennes en cette fin d'été 1992. Je suis accueilli par une dame aux énormes lunettes. Elle parle doucement en me regardant droit dans les yeux. Je saisis que je vais avoir une chambre simple, pour célibataire, que la salle de bains et la cuisine sont communes et que j'ai droit à un cours de français pour adultes analphabètes trois jours par semaine. Je suis un peu vexé : - I have BAC plus five, I am a writer, novelist... - Aucune importance mon petit, répond la dame. Ici tu commences une nouvelle vie..." Après avoir déserté l'armée bosniaque, le narrateur se retrouve sans argent ni amis, ne parlant pas le français, dans un foyer pour réfugiés. Dans une langue poétique, pleine de fantaisie et d'humour, Velibor Colic aborde un sujet d'une grande actualité et décrit sans apitoiement la condition des réfugiés, avec une ironie féroce et tendre.
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Genre: Roman : au sens large et aventures
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Quatrième de couverture: «Autrefois, j’avais un ami. Je l’ai rencontré il y a bien longtemps, par un jour d’hiver, sautant de sa voiture et grimpant quatre à quatre les marches du lycée Franklin. C’est le souvenir le plus vivace que j’aie de lui, une impression inégalable d’éclat et de beauté. Figé sur les marches, rempli d’admiration et de honte, j’étais égaré dans ma condition de "nouveau", égaré en moi-même. Il m’a sauvé – des autres, de ma propre jeunesse. Des années plus tard, alors que cet homme était devenu une image détestée, j’ai tenté de le sauver. J’aurais aimé qu’on sache qui il était vraiment.» Lorsque Adam Vollmann, journaliste au New Yorker, voit s’afficher un soir sur les écrans de Times Square le portrait d’un homme recherché de tous, il le reconnaît aussitôt : il s’agit d’Ethan Shaw. Le bel Ethan, qui vingt ans auparavant était la star du lycée et son seul ami, est accusé d’avoir violé et tué une jeune Mexicaine. Refusant de croire à sa culpabilité, Adam retourne à Drysden, où ils se sont connus, pour mener l’enquête. Mais à mesure qu’il se confronte au passé, toutes ses certitudes vacillent… Roman haletant et réflexion virtuose sur la puissance du récit, Le monde n’existe pas interroge jusqu’au vertige une société aveuglée par le mensonge, où réalité et fiction ne font qu’un.