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Recherche par auteur : Taïeb, Benjamin

2 résultats.

Lu par : Viviane Debarnot
Durée : 1h. 43min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 80375
Résumé:Quatre-vingts ans après Charles Trenet, Benjamin Taïeb s’interroge : que reste-t-il de nos amours ? Nostalgique d’un âge où le futur se conjugue au présent composé des instants partagés avec l’aimé·e, où le monde s’offre à vous dans l’amour qu’on lui voue, où l’on n’a d’existence et la vie de sens qu’à deux, Benjamin Taïeb dissèque, avec beaucoup de minutie et tout autant de facétie, les palpitations d’un cœur, celui de Paul, amoureux de Valérie. Paul et Valérie, qui se voient (seuls au monde et) uniques, alors qu’ils s’illusionnent de la même façon que tout un chacun·e, amoureux•reuse pour la première fois. Leur histoire, tout compte fait, n’a rien d’exemplaire, elle suit à la lettre, ou presque, les exemples abondamment donnés par la littérature, classique ou moderne. C’est l’éternelle histoire des histoires qui ne le sont pas, quand bien même on y croit.
Lu par : Benjamin Blais
Durée : 52min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 71455
Résumé:Le harcèlement scolaire à nu, ses conséquences, son émulation perverse mais aussi, très joliment, les mots académiques pour le mettre à distance. Dans un récit court et tendu, Benjamin Taïeb revient sur cette sortie scolaire où il subit la violence de quatre de ces camarades. Classe de mer se révèle un texte dont la force tient à la concertation du jaillissement de cette colère irrépressible. Il faut s’en prendre la violence en pleine gueule, se souvenir de nos silences, des acceptations tacites de cette enfance si malhabile à réagir face à la loi du plus fort, s’inquiéter sans doute aussi de notre passivité d’adulte qui laisse perdurer cette violence et ne sait, ou ne veut, en déchiffrer indices et signaux. Les paragraphes sans doute le plus touchant de ce livre émouvant, précisément d’éviter de sombrer dans un pathétique tire-larmes, sont ceux qui mettent le doigt sur les ratés de la réaction des adultes. Deux semaines de classe de mer, deux longues semaines de tortures nocturnes à apprendre que les persécuteurs, de jours, savent déjà témoigner de leur innocence. Pendant ce temps-là l’institutrice, tout à ses conflits conjugaux, ne voit rien. On sait, hélas, qu’un enfant persécuté prendra sur lui, se sentira coupable, cherchera en lui les raisons de cette torture (pas assez bien, le dernier à être choisi en sport…) et pour cela n’en parlera pas. Il se tait face à ses parents, ne pas faire de la peine. « Les bleues finiraient bien par disparaître », on finira bien par pardonner. Il faudra bien s’intégrer, se fondre dans la normalité, le groupe.