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La terre est l'oreille de l'ours: une célébration du vivant

Résumé
Voici les carnets d'un homme qui, la soixantaine approchant, décide de se mettre à l'école de la forêt. Avec l'humilité d'un disciple et le regard d'un poète, il consigne les éléments d'une infinie leçon de choses. Les oiseaux, d'abord, dont il fait de rapides croquis (pour pouvoir les retrouver, au soir, dans ses manuels de naturaliste), puis les insectes, les arbres, les animaux familiers ou sauvages, et jusqu'aux astres, enfin, dont la course l'émerveille. Frappé par la perte de sa compagne, il trouvera un appui dans le 'grand Tout 'du monde, où la vie et la mort sont un seul et même flux, du plus infime au plus démesuré, de la division cellulaire aux orbes des planètes. En approfondissant son propre rapport au monde, il saisit mieux celui d'autrui, et ses plus anciennes lectures prennent alors une dimension nouvelle : les poètes chinois, les ethnologues, les voyageurs, dont les citations choisies émaillent les carnets. A mesure qu'il étudie la forêt alentour, sur les collines et en suivant le lit de la rivière, Jil Silberstein retrouve le souvenir de ses séjours au Canada, parmi les Indiens, et il prend la mesure de la folie techniciste de notre civilisation. Pourtant, c'est encore et toujours l'émerveillement qui prédomine lorsque l'auteur, à l'aube ou au crépuscule, pénètre dans la forêt et invite chacun de nous à en retrouver le chemin.
Durée: 15h. 28min.
Édition: Lausanne, Les éd. Noir sur Blanc, 2012
Numéro du livre: 19033
ISBN: 9782882502728

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Résumé:Retrouvant la forêt, un homme - la soixantaine - éprouve le besoin de célébrer ce milieu qui lui est cher, usant des mots à sa disposition. Pourtant, très vite, il réalise que cette présence-là - magique, mystérieuse, intimidante encore que familière - lui demande autre chose. Ce à quoi elle l'incite ? A écouter ce qu'elle a à lui dire. De lui. De ses chimères. Du temps qui passe. De sa fin qui approche. Et, plus généralement, du monde. De la Terre. Dju prodige qu'est la vie. D'abord interdit, l'homme choisit de céder à l'appel. De se mettre à l'écoute du sous-bois. Pour le coup, affranchies des décombres de sa mémoire, d'autres présences vont s'imposer à lui, requérant une semblable écoute. La rivière. Le feu. Le ciel nocturne. Les animaux. La légion de défunts qu'il transporte avec lui. Ainsi de suite. « Enfin l'apparition des spectres se tarit, livrant le chiffre neuf. Neuf seuils, totems ou sanctuaires. Neuf passages obligés, me mettant en demeure de cesser tout mouvement d'esquive. Etais-je prêt ? Ce fut la rivière qui, la première, me prit. » Requiem et chant de joie à la fois. Gratitude de Jil Silberstein contitue l'indispensable complément à La Terre est l'oreille de l'ours, grand et beau livre paru il y a deux ans, de même qu'à Une vie sans toi, bouleversant récit-hommage à sa défunte compagne. Le paradoxe silbersteinien consiste peut-être en ceci : tel l'arbre en forêt, Jil s'enracine toujours plus profondément en terre, enregistrant ses moindres vibrations avec un bonheur croissant ; pourtant cet écrivain est un arbre nomade, qui ne peut se contenter d'un seul sol : sa curiosité pour le Vivant est infinie, et sa soif de renouer avec l'homme vrai ne peut être étanchée. D'où sa quête généreuse, polyphonique, ici concentrée en neuf mouvements (de libération) intensément poétiques.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Traduit de l'allemand, Un voyage en Suisse promène le lecteur dans la Confédération avec le regard de vingt-cinq auteurs suisses. Selon Bernard Campiche, éditeur de sa version française, «seule la durée peut aider à comprendre cette mosaïque culturelle qu'est la Suisse». On cherchera en vain le chocolat, le Cénovis, la montre Swatch ou la figure d'Heidi. Dans Un voyage en Suisse, le pays alpin échappe aux clichés et figures stéréotypées qui font sa réputation et en même temps occultent ce qu'il est réellement. Afin de le découvrir dans sa réalité crue, il faut regarder le peuple vivre sous la plume de vingt-cinq auteurs suisses issus des différents cantons. Chaque écrivain a ses souvenirs propres, anecdotiques ou historiques, transmis au fil de ses récits. Tous les textes réunis dans ce Voyage ont été extraits des œuvres de leurs auteurs et publiés pour la première fois après 1982. Ce qui ne signifie pas que les histoires racontées ont pour cadre notre époque uniquement. Elles peuvent remonter à des temps plus anciens. Vingt-cinq écrivains donc. Pourquoi ce nombre? «Il faut dire que la Suisse est constituée de vingt-trois cantons, ou vingt-six avec les demi-cantons. Mais le chiffre vingt-cinq nous a paru le plus plausible. Nous avons estimé que le canton le plus peuplé, où se trouve la seule grande ville du pays (Zurich), devait être représenté par deux récits, et que le canton bilingue des Grisons devait l'être tant par un récit en rhéto-romanche que par un texte en allemand», explique dans une note d'intention Dirk Vaihinger, éditeur alémanique qui a publié Un voyage en Suisse (Die Schweizerreise), en 2008. (http://www.campiche.ch)
Lu par : Henri Duboule
Durée : 13h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Si l'écrivain et dessinateur suisse Rodolphe Toepffer (1799-1846), auteur de nouvelles, de romans et d'albums de caricatures, mérite d'être connu, c'est bien pour ces charmants Voyages en zigzag, chefs d'oeuvre de la littérature de voyage. Directeur de collège, il avait pris pour habitude d'emmener en excursion ses pensionnaires, chaque été, à travers les Alpes. Ainsi sont nés ces Voyages, dans lesquels Toepffer raconte les périples montagnards réalisés en compagnie de ses élèves de 1825 à 1842. Écrits sans prétention aucune : il faudra l'insistance de ses amis et les encouragements de Goethe pour qu'il se décide à les publier! Avec une fraîcheur toujours renouvelée, une plume libre et apte aux digressions les plus diverses, un réel sens du détail, un humour à la fois attendri et ironique, il croque guides, touristes, aubergistes, relais de l'époque : "A Frütinguen, les matelas ressemblent trop au beau relief des Alpes" , et bien entendu écoliers en voyage. Le plus menu incident de la route devient prétexte à quelque paragraphe désopilant, dont la succession brosse un portrait fidèle et toujours plaisant du tourisme alpestre au siècle dernier. Toepffer semble vacciné contre l'héroïsme de commande et les "tartarinades" qui ont fait sombrer tant de récits de voyages alpestres dans l'oubli. Sa montagne souriante, fréquentée dans la gaieté et la bonne humeur, sans aucun souci de l'exploit ou de la performance, est toujours de nature à séduire. (Babelio)
Lu par : Sid Siad
Durée : 12h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21640
Résumé:Les aventures de l'Anglais Anthony Knivet débutent à Plymouth en 1591, lorsqu'il embarque à bord de la flotte du corsaire Thomas Cavendish qui doit écumer les territoires placés sous souveraineté ibérique. Pillard au Brésil, ballotté par les flots aux abords du détroit de Magellan, il est finalement jeté, malade, sur le rivage de São Sebastião, île brésilienne qui servait alors de repaire à la flibuste et aux trafics entre colons et marins de tous bords. Capturé par les Portugais de Rio de Janeiro, il est mis au service du gouverneur Salvador de Sa. Tour à tour esclave dans ses moulins à sucre, chasseur d'Indiens et explorateur, il ne trouve souvent son salut que dans la fuite. C'est ainsi qu'on le voit vivre parmi les Indiens ou tenter une escapade en Angola d'où il est ramené pieds et poings liés. Après bien des années de souffrances, il accoste enfin à Lisbonne avant de regagner l'Angleterre, sans doute en septembre 1601. Conduit auprès de sir Robert Cecil, secrétaire de la reine Élisabeth Ire, il est invité à raconter ses aventures, qui font de ce forban malchanceux un extraordinaire témoin de la vie brésilienne au tournant des XVIe et XVIIe siècles.