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Les enfants de Sanchez: autobiographie d'une famille mexicaine

Résumé
Dans son ouvrage Les enfants de Sánchez, Lewis a voulu raconter la vie d'une famille appartenant au sous-prolétariat mexicain contemporain : il s'est entretenu pendant des mois avec chacun des membres de la famille Sánchez se servant d'un magnétophone pour recueillir leurs propos. Il obéit à une impulsion, celle de la recherche de l'expression le plus fidèle d'une certaine vérité. Son oeuvre est un document ethnographique de première main, un récit de vie : tour à tour, le père et les quatre enfants de la famille sánchez, entassés dans une seule pièce d'un immeuble délabré de Mexico, expriment la perception qu'ils ont de leur propre existence quotidienne...
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 25h. 22min.
Édition: Paris, Gallimard, 1963
Numéro du livre: 17493
Collection(s): Du monde entier
CDU: 390(8)

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Durée:4h. 11min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:33997
Résumé: "Le plus et le moins" rassemble des textes portant tous une empreinte ouvertement autobiographique. Le romancier italien évoque son enfance à Naples, ses vacances en famille à Ischia et dans ce cadre, son rapport à la nature. Puis il décrit le départ pour Rome à l'âge de dix-huit ans et la rupture avec son milieu d'origine. Son regard sur les luttes politiques qui agitaient l'Italie et toute l'Europe à l'époque apporte un point de vue d'une rare pertinence. Les années passées en usine ou sur des chantiers sont au centre d'autres " nouvelles " - car il convient certainement de lire ce recueil comme un ouvrage littéraire à part entière. Les pages consacrées au lien familial et notamment à la fidélité du père à l'égard du fils " égaré ", tout comme l'évocation de la figure maternelle, sont particulièrement émouvantes. L'ensemble des trente-quatre textes nous permet de retracer la biographie d'un homme au sens géographique - Ischia, Naples, Rome, Turin, Paris, les Dolomites - et au sens symbolique, à travers les questions qui apparaissent en filigrane. La liberté rencontrée dans la nature tout autant que dans l'engagement politique, la fraternité entre travailleurs et celle que l'on offre à l'étranger, la lecture de la Bible et la figure de l'ange, voilà quelques-uns des motifs que tisse l'auteur italien dans Le plus et le moins. .
Durée:12h. 33min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:39485
Résumé: «Ma mère m’a légué un mot de son dialecte qu’elle employait pour décrire son état d’esprit lorsqu’elle éprouvait des impressions contradictoires qui la tiraillaient et la déchiraient. Elle se disait en proie à la frantumaglia.» C’est autour de ce mot, du sentiment d’instabilité qu’il évoque, que ce recueil de textes d’Elena Ferrante s’articule. Lettres échangées avec son éditeur, entretiens, correspondances sont les pièces hétérogènes d’une mosaïque qui éclaire la démarche de l’écrivain et invite le lecteur à entrer dans son atelier. En revenant sur ses romans – de L’amour harcelant à la saga L’amie prodigieuse –, Elena Ferrante prolonge sa recherche autour des thématiques essentielles de son œuvre : le rôle de l’écriture comme tentative de recomposition d’une intériorité morcelée, l’univers féminin, la complexité de la relation mère-fille, Naples. À travers la multiplicité des écrits rassemblés, Frantumaglia offre un parcours original dans l’univers littéraire d’Elena Ferrante, ainsi que l’autoportrait inédit d’un écrivain à l’œuvre.
Durée:4h. 2min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:18435
Résumé: Voici rassemblés quatorze textes de William Styron, aussi variés que personnels. Tantôt il raconte son amitié avec des personnalités politiques, tel John F. Kennedy, qu'on voit ici fumer des havanes, officiellement prohibés, ou François Mitterrand, entouré de pompe et d'honneurs lors de la cérémonie d'investiture. Ou bien il évoque des amis écrivains : Truman Capote, James Baldwin, Terry Southern... Il médite sur un glorieux prédécesseur, Mark Twain, décrit ses promenades avec son chien, détaille les charmes de la vie quotidienne dans sa maison d'été de Martha's Vineyard... Ces textes dessinent l'autoportrait attachant et émouvant d'un homme hanté par d'éternelles obsessions à la fois intimes, comme la sexualité, et historiques : l'esclavage en tant qu'héritage sudiste, ou encore la Seconde Guerre mondiale. L'écriture dans sa précision vise à sauver le passé de l'oubli et à le retranscrire avec une franchise absolue. Cette dimension élégiaque donne à ce volume non seulement son unité mais sa beauté : celle d'un adieu à la vie, mais où celle-ci a toujours le dernier mot.
Durée:7h. 49min.
Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Bernhard Schlink nous propose dans ce recueil de nouvelles sept variations sur le thème du mensonge. Tout en illustrant des sujets de société très contemporains comme l'euthanasie ou les réseaux de prostitution, des thèmes plus classiques comme la jalousie, le conflit générationnel ou les regrets à la veille de la mort, l'auteur allemand scrute à chaque fois les fonctionnements du couple. Que ce soit le flûtiste modeste tombé amoureux d'une riche héritière ("Arrière-saison"), l'écrivain qui croit se protéger par des petits mensonges sans importance ("La nuit à Baden-Baden"), ou encore l'homme qui pense sauver son mariage en se coupant du monde ("La maison dans la forêt"), les héros de Schlink se distinguent souvent par une forme de lâcheté qui finit par les perdre. La nouvelle la plus dramatique du recueil est sans doute "L'inconnu dans la nuit" , où les non-dits dans un couple, qui doit surmonter le traumatisme dû à l'enlèvement de la femme pendant plus d'un an en Arabie Saoudite, auront des conséquences tragiques. Les trois dernières nouvelles ont en commun de mettre en scène des personnages plutôt âgés. Quand dans "Le dernier été" le personnage principal, atteint d'un cancer des os, souhaite recourir à l'euthanasie sans oser en parler à son épouse, le protagoniste de "Bach à l'île de Rügen" souhaite seulement se réconcilier avec son fils et lui parler de son couple, avant de mourir. La toute dernière nouvelle du recueil nous propose l'histoire d'une vieille dame qui parle à sa petite-fille des mensonges et des renoncements, et d'un fiancé abandonné... Bernhard Schlink possède un talent indéniable pour nous parler de ces situations en apparence banales qui posent néanmoins de vraies questions de morale.
Lu par:Manon
Durée:3h. 32min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30293
Résumé: C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable. Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s'échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe. Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l'élégance, la légèreté, la vie. Elle lui dit qu'elle choisit l'été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera. Livre événement de la Foire de Francfort 2014, traduit et publié dans une trentaine de pays, ce deuxième roman de Milena Busquets est un petit prodige d'équilibre et d'intelligence.
Durée:16h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35131
Résumé: Madrid, 1980 : après quarante années de dictature, le vent du changement souffle sur la société espagnole. Le jeune Juan de Vere vient de trouver son premier emploi en tant que secrétaire privé du célèbre réalisateur et scénariste Eduardo Muriel. Celui-ci lui présente sa femme, la belle et inquiétante Beatriz Noguera, lui fait connaître son cercle d'amis et lui ouvre sans le savoir une porte dérobée sur son intimité et ses souvenirs. D'abord fasciné par la vie de son patron, Juan découvre pourtant progressivement que le brillant décor a un envers bien plus obscur : pourquoi Eduardo Muriel déteste-t-il sa femme ? Où se rend cette dernière lors de ses longues promenades en ville sans but apparent ? Qui est en réalité le docteur Van Vechten, ce vieil ami de la famille, et faut-il croire ce qu'on raconte à son sujet ? Le jeune secrétaire va essayer d'éclaircir ces mystères, et bien d'autres, au cours d'une enquête captivante qui servira de cadre à son éducation sentimentale, dans ces années où Madrid s'est transformé en une interminable fête. Après le succès mondial de Comme les amours (Gallimard, 2013), Javier Marias signe à nouveau une éblouissante fable moderne sur les frontières souvent incertaines entre la passion et la haine, entre la justice et le désir de vengeance, entre l'oubli et l'impossibilité du pardon.
Durée:10h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:27568
Résumé: Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène Maria Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. Maria apprend alors qu'un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Diaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté. Bien au contraire : cette relation jette une ombre troublante sur le passé du couple, sur la disparition de Miguel, sur l'avenir de Luisa et même sur celui de Maria.
Lu par:Jean Frey
Durée:5h. 13min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:12977
Résumé: «En écrivant "On nous a donné la terre", "Macario" ou "La nuit où on l'a laissé seul", Rulfo invente un langage qui n'appartient qu'à lui seul, comme l'ont fait Giono, Céline ou Faulkner à partir de leur connaissance de la guerre ou du racisme. La langue de Rulfo porte en elle tout son passé, l'histoire de son enfance. Comme l'a dit son ami des débuts, Efrén Hernández, Juan Rulfo est un "escritor nato", un écrivain-né. Son oralité n'est pas une transcription, elle est un art, qui incube le réel et le réinvente. C'est cette appropriation qui donne à son écriture la force de la vérité. Le Llano en flammes brûle dans la mémoire universelle, chacun de ses récits laisse en nous une marque indélébile, qui dit mieux que tout l'absurdité irréductible de l'histoire humaine, et fait naître la ferveur de l'émotion, notre seul espoir de rédemption.»
Durée:5h. 35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19797
Résumé: En gare de Moscou, une jeune Finlandaise s'installe dans le train qui la mènera à travers la Sibérie, puis la Mongolie, jusqu'à la ville mythique d'Oulan-Bator. C'est avec Mitka qu'elle aurait dû réaliser son rêve, mais la voici seule dans ce compartiment n° 6, prête à traverser l'Union soviétique pour rallier les portes de l'Asie. Quelques instants avant le départ, un homme la rejoint et s'installe finalement face à elle. Vadim Nikolaïevitch Ivanov est une véritable brute qui s'épanche sur les pires détails de sa vie, sans jamais cesser de boire. La jeune femme regarde défiler les paysages enneigés qui se répètent et se déclinent à l'infini. Alors que les villes ouvrières se succèdent, l'atmosphère du compartiment n° 6 s'alourdit à mesure que l'intimité disparaît. Les repas se partagent, de même que les angoisses et les violentes pulsions du grand Russe. Si la jeune femme se réfugie dans ses souvenirs pour ne pas céder à la peur, ces deux êtres que tout oppose rentreront à jamais changés de ce long voyage.
Durée:4h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18429
Résumé: La vie d'un couple et de leur fille attardée Ursula, la seule à avoir foi en la vie au sein de ce foyer où explose la violence...
Durée:7h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34533
Résumé: Agnès, une néerlandaise de cinquante ans, a tout quitté pour s'installer dans une ferme en ruine et isolée du Pays de Galles. Enseignante à l'université, elle a fui une liaison "honteuse", un mari courroucé qui a mis un détective à ses trousses, n'emportant avec elle que les livres de la poétesse américaine Emily Dickinson, sur lesquels elle travaille pour sa thèse. Totalement seule à présent, elle passe ses journées à retaper la bâtisse qu'elle a louée, à tailler les arbres et retourner la terre pour oublier ses angoisses. Au seuil de l'hiver, elle s'immerge dans la nature qui l'entoure, parfois rude mais apaisante, avec ses oies et ses ajoncs, avec la mer au loin. Elle se fait appeler Emily par les rares visiteurs qui se présentent. Un jour, un adolescent, Bradwen, lui aussi en rupture de ban, fait irruption dans son jardin. Il ne parle pas sa langue, il communique avec elle en silence, mais sa beauté la séduit et une relation de plus en plus intense s'installe entre eux... Peut-on laisser son passé derrière soi, couper les ponts et disparaître, tout recommencer ailleurs au milieu de sa vie ? Après un premier roman mélancolique et envoûtant paru en 2009, Là-haut tout est calme, qui a connu un grand succès dans son pays et a été largement traduit, l'écrivain néerlandais de 51 ans continue d'explorer la condition humaine. Il excelle à peindre des vies silencieuses, des êtres en fuite, cabossés, à la recherche d'un apaisement impossible, à restituer subtilement leurs émotions dans une langue limpide. Un beau roman, sobre et profond.
Lu par:Jean Frey
Durée:2h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14168
Résumé: Dans L'éden englouti, prélude à Rouge décanté, Brouwers se souvient de tempo dahulu, le paradis perdu des Indes néerlandaises qui, dans son souvenir, sont devenues le "pays des rêves". Il y évoque son enfance merveilleuse, marquée par la présence de sa mère souveraine et celle de son formidable grand-père musicien, avant l'invasion japonaise des îles de la Sonde. Ce "temps de sa somnolence", où il était encore en bas âge, fut partagé entre l'épanouissement de ses sens devant le spectacle fascinant de la nature indonésienne et l'apprentissage du langage, crucial pour cet écrivain-né. Il prit fin brutalement lorsque Jeroen fut incarcéré au camp de Tjideng avec sa mère, sa grand-mère et ses soeurs.