Le témoin jusqu'au bout: une lecture de Victor Klemperer
Résumé
Une relecture du Journal de Victor Klemperer, tenu clandestinement entre 1933 et 1945 à Dresde, alors que se mettait en place l'oppression nazie, que le philologue allemand a subie en tant que Juif. L'auteur met en lumière la place des affects et des émotions dans ce témoignage, qui renvoie à une volonté de partager une sensibilité sans pour autant perdre de ce fait en précision objective.
Lu par :
Vincent Amiel
Genre littéraire:
Biographie/témoignage
Durée:
3h. 39min.
Édition:
Paris, Minuit, 2022
Numéro du livre:
73451
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782707347541
CDU:
8
Documents similaires
Lu par : Lisette Vogel
Durée : 4h. 57min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20117
Résumé:Zack est un jeune médecin généraliste Bordelais qui, à la suite d'un chagrin d'amour, veut voir du pays. Il part pour deux mois à Saint-Pierre et Miquelon. Il remplace d'abord l'unique généraliste de Miquelon. Le jeune toubib, un peu coureur de jupons, découvre la solitude et une certaine promiscuité. Il appréhende également la grosse urgence médicale qui se présentera à deux reprises: une tentative de suicide et un cas aiguë de diabète chez un enfant qu'il faudra évacuer en urgence par avion vers Saint-Pierre. La deuxième partie de son séjour se passe à Saint-Pierre, entre découverte de l'île, de ses habitants, gardes à l'hôpital et soirées dans les bars. Là encore, les urgences médicales, souvent relatives, rythment le récit.
Lu par : Manon
Durée : 5h. 44min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 29711
Résumé:Nicolas Bedos vous invite à passer une année en sa compagnie. Et, pour la première fois, il ne s'agit pas de faire polémique. On découvre dans ce journal un Nicolas Bedos inattendu, sensible, amoureux et parfois même mélancolique, qui partage ses doutes comme ses désillusions. Un témoignage sur le ton de l'autodérision, drôle et touchant, révélant l'homme qui se cache derrière le personnage public souvent mal compris...
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 6h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12761
Résumé:"Le quatrième debout, au deuxième rang, la mèche faiblement ondulée, le regard perdu et somme toute pas très intelligent, c´est moi. Heureusement que les photos c´est comme les miroirs, ça déforme. Le gars en grosses galoches et au cache-nez énorme et bleu marine - mais ça ne se voit pas -, le regard perçant, assis à gauche du proviseur et de Barberousse, le prof de dessin, c´est Fouillot. Et l´arbre qui sert de toile de fond, c´est le platane de la cour de l´école des filles où l´on avait été replié à la rentrée d´octobre 1943 lorsque notre lycée était devenu lazaret..." Ces Carnets d´un écolier de Franche-Comté, aussi malicieux qu´observateur, retracent la vie d´un enfant durant les années 1939 à 1944 ainsi que celle de sa famille franc-comtoise qui ne fut ni capitularde ni héroïque, mais tout simplement attachée à la terre de ses ancêtres. Ils racontent des histoires sur ces années qui furent certes difficiles mais où, pourtant, le comique se faufile régulièrement dans le quotidien.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 2h. 49min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 13048
Résumé:Présentation de l'éditeur : Mettre " les pieds dans le plat " a deux sens très voisins d'après les dictionnaires. Soit commettre involontairement un impair, soit faire exprès de susciter un effet de scandale ou de mettre ses interlocuteurs dans l'embarras en les atteignant ouvertement. Je ne sais plus ce qui relève de l'impair, dans les pages qui suivent, ou de l'attaque involontaire. A moins que l'ensemble n'ait échappé à mon raisonnement sous le coup de l'émotion, de la colère, d'un éclat de rie ou de l'émerveillement. Bonne lecture ! Michel Serrault.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 5h. 5min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 70469
Résumé:« J’ai toujours su que ce Journal amoureux existait ; même si je ne l’avais jamais lu ni même vu… Ma mère m’en avait parlé. C’est Paul qui en a eu l’idée pour l’aider à prendre confiance en elle, et en son talent, auquel elle ne croyait guère à l’époque. Pourtant, elle vivait depuis toujours, dans et par les mots : elle tenait son journal intime et entretenait une nombreuse correspondance, amicale puis amoureuse, dans une famille où tout passait et se réglait par des lettres… De là à penser publier, il y avait un pas qu’elle ne se décidait pas à franchir. Alors Paul a eu cette idée épatante d’écrire ce journal, chacun prenant la parole à tour de rôle pour raconter leur quotidien. C’était d’autant plus généreux de sa part qu’il n’a jamais tenu un journal de sa vie et que c’était même contraire à sa nature. Maman lui rendait souvent hommage pour cette initiative – et elle n’avait l’hommage facile pour personne ! » Blandine de Caunes À travers ce jeune couple amoureux, qui manie la plume avec dextérité, le talent des deux écrivains reconnus qu’ils deviendront est déjà là, qui constitue aussi un formidable témoignage des années 1950 et du féminisme naissant d'une femme engagée qui participera à tous les combats de son époque.
Lu par : Augustin De Montalivet
Durée : 6h. 26min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75921
Résumé:Je suis une vagabonde prédestinée. Je n'ai pas de village natal. Quand elle écrit Vagabonde, Fumiko Hayashi est âgée d'à peine 25 ans. Le succès phénoménal de ce journal romancé, qui fait l'objet d'un véritable culte dès l'année de sa parution, la rend instantanément célèbre. Femme libre dans le Japon des années 1920, elle raconte sans fard son quotidien de misère et d'errance. Issue d'une famille pauvre de marchands ambulants, partie très jeune tenter sa chance seule à Tôkyô, elle est tour à tour vendeuse de rue, ouvrière dans une fabrique de jouets, serveuse, entraîneuse. Elle publie en revue ses premières nouvelles et ses premiers poèmes, tout en côtoyant ce qu'elle appelle le "monde de la nuit " : la faune des bars, les prostituées, les peintres, les anarchistes... Dans un style imagé aux fulgurances poétiques, elle propose le tableau d'une génération et décrit, à travers un autoportrait saisissant, l'entrée du Japon dans la modernité. Cette première publication d'une écrivaine majeur n'avait jamais encore été traduite en langue française.
Lu par : Monique Evenot
Durée : 6h. 13min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 73957
Résumé:Pour les besoins d'un film qu'il prépare, le réalisateur veut savoir à quoi ressemble le quotidien des chauffeurs de taxi new-yorkais. Il obtient sa licence et, pendant plusieurs mois, devient réellement chauffeur. Il relate ici son expérience.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 3min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16504
Résumé:... Il y a paraît-il des gens qui sont du matin, c'est-à-dire des lève-tôt par choix. Je me suis levé tôt, forcé et contraint, pendant tellement d'années, que maintenant pour mon plaisir à ne pas me lever atteint des sommets. Couché à onze heures et demie, endormi à minuit après une bonne petite lecture, je suis sûr qu'à huit heures je n'aurais plus vraiment sommeil. Mais mon organisme a trouvé mieux : je me réveille plusieurs fois par nuit, ce qui me permet de dormir jusqu'à neuf heures sans peine, voire, les jours de pluie, jusqu'à dix heures sans remords...
Lu par : Juliane Alberini
Durée : 4h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 13574
Résumé:« Si je vous disais que le présent est une affaire d'appréciation, un angle d'attaque pour le futur et un lieu de tri du passé. Si je vous disais que rien n'est sûr, que tout bouge, tout se transforme, mais que rien n'est plus doux que les convictions confirmées de saison en saison, d'année en année. Si je vous disais qu'en m'interrogeant chaque jour sur le monde autour de nous, je trouve immanquablement des raisons de l'aimer ? »
Lu par : Serge Leuba
Durée : 3h. 49min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16667
Résumé:La couverture mentionne : Sans prétention, avec infiniment d'esprit, le créateur de la rythmique nous fait part de ses observations souvent malicieuses et toujours pleines de sagesse
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 7h. 16min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 11382
Résumé:... de ce Journal où j'ai relaté, mois après mois, les principaux événements qui ont eu lieu dans le monde durant la dernière année du siècle et du millénaire, ainsi que les menus faits de ma vie quotidienne et les souvenirs qu'ils suscitaient, puisqu'on n'en a jamais fini avec son enfance, sa jeunesse.Elle a été plutôt sombre, cette année 2000, avec son cortège de catastrophes naturelles, d'accidents, de guerres, de massacres et avec l'omniprésence de la misère dont souffre la moitié de la population de la planète. Pourtant, au milieu de cette nuit, quelques lueurs, quelques signes, comme si un avenir différent, moins injuste, meilleur, était possible. Forcément subjectif, ce Journal reflète un peu de la douleur et de l'espoir qui ont marqué cette année-charnière.
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 9h. 51min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19680
Résumé:Le récit n'est pas un roman, c'est l'exposition d'un journal tenu par Monique Barbey entre 1943 et 1948, découvert par son fils et édité par les soins de ce dernier. En 1942, Monique Bierens de Haan s'engage dans l'Armée néerlandaise en exil aux côtés de son époux. Elle rencontre à Londres le général Koenig, héros de la France Libre et vainqueur de la bataille de Bir-Hakeim. Elle en tombe amoureuse et expose cette situation dans les lignes datées du 20 juillet 1944 : « C'est la foudre qui m'a frappée. Je suis clouée sur ce banc et mon cœur s'arrête de battre. Je ne bouge plus et retiens mon souffle, craignant d'avoir compris. Personne ne m'avait jamais dit ainsi qu'il m'aimait. » L'embarras est grand pour Monique, le dilemme moral est à son comble. Tout est alors susceptible de contrarier la réalisation de cet amour fou, insensé : aimer un général, en pleine guerre, au cœur des cercles diplomatique et militaire, dans lesquels Monique et Pierre Koenig évoluent quotidiennement. Consciente de ces obstacles, Monique se console : elle n'est pas seule et y voit une confirmation de ses convictions : « Pourquoi nous sommes-nous rencontrés puisque nous devrions ne plus nous revoir ? Pourquoi ? Pour nous redonner à tous deux du courage et de la foi. J'en suis sûre. Foi en Dieu, foi en nous-mêmes, courage chaque jour renouvelé puisque nous ne sommes plus seuls. » Le récit fourmille d'épisodes heureux, décevants, tragiques ; ce peuvent être des rendez-vous secrets dans les hôtels de Londres ou de Paris, des doutes sur leur relation - on n'ose parler de liaison tant le terme apparaît impropre - des rebonds et fluctuations sur l'intensité de leurs espérances respectives. C'est pourtant le réalisme qui l'emporte. Au nom de la morale, de la fidélité, à cause des impératifs d'une guerre, d'un pays à servir, la France, et d'une certaine idée de la morale chrétienne : « La solution, elle se trouve en nous, ou plutôt hors de nous, en Dieu. C'est la foi aveugle et l'espoir qui doivent nous guérir de nos pires détresses. »