La discrétion ou L'art de disparaître
Résumé
Dans une société qui valorise le paraître et les confessions à grand spectacle, la discrétion est une forme heureuse et nécessaire de résistance. Plaisir baudelairien de flâner anonymement parmi la foule, joie silencieuse de regarder son amour dormir ou ses enfants jouer sans qu'ils remarquent notre présence, soulagement de voir s'éloigner enfin le désir de triompher : loin de la dissimulation, du calcul prudent, ou de la peur d'être vu, l'âme discrète offre une juste présence au monde. Pierre Zaoui convoque les grands penseurs de la discrétion, de Kafka à Blanchot et Deleuze, en passant par Virginia Woolf et Walter Benjamin, pour cerner cette expérience "rare, ambiguë et infiniment précieuse".
Lu par :
Karine Maurer
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Discrétion
/
Essai
Durée:
4h. 11min.
Édition:
Paris, Autrement, 2013
Numéro du livre:
20200
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782746735033
Collection(s):
Les grands mots
CDU:
844
Documents similaires
Lu par : Manon
Durée : 2h. 32min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 31650
Résumé:Lu par Manon Des réflexions sur la liberté et l'action. Selon le philosophe, l'homme est libre sans le savoir et il est de sa responsabilité de vivre de manière active et créatrice.
Lu par : Marie-Claude de Crécy
Durée : 4h. 21min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34822
Résumé:La loi de la nuit se décline suivant une grande variété de situations : festives ou angoissées, solitaires ou politiques. Consentir à la nuit, c'est accepter de se soumettre aux expériences singulières qu'elle seule rend possibles. Bonne ou mauvaise, intime et sensible, elle ouvre un espace où il devient possible de vivre sans témoin. Au fil des pages, le lecteur s'apercevra qu'il peut être minuit à midi, et que les expériences nocturnes contribuent à montrer les choses sous un nouveau jour.
Le bonheur: un idéal qui rend malheureux ; suivi de Comment j'ai appris l'art de vivre à Paris
Schmid, Wilhelm
Lu par : Eline Roess
Durée : 2h. 41min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 20380
Résumé:Le bonheur. Un idéal qui rend malheureux. Il est des rayons de soleil qu'on aimerait pouvoir reproduira dix fois par jour, et qu'ils durent éternellement. Mais on a tort. Ces rayons de soleil nous accableraient. La recherche effrénée du bonheur est vaine, elle est une des conditions même du malheur. Nous en oublions d'être disponibles au hasard, à la bonne fortune, à l'heureuse coïncidence qui surgit quand on s'y attend le moins. L'obsession hystérique du bonheur nous fait perdre de vue le sens des choses. Cet anti manuel donne le change aux prophètes du bonheur. La voix singulière de Schmid décline avec une rigueur et une concision implacables toutes les raisons pour lesquelles nous avons mieux à faire qu'être heureux. « Chercher le bonheur, c'est le moyen le plus sûr de devenir malheureux. »
Lu par : Françoise Majesté
Durée : 5h. 23min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 33412
Résumé:Au XVIIIe siècle, un nouveau fluide fascine le monde : l'électricité. L'intensité devient un idéal ordinaire pour l'homme et un concept savant de philosophie, de la puissance nietzschéenne au vitalisme de Deleuze, de l'excitation nerveuse des libertins à l'adrénaline du désir, de la performance et des sports extrêmes... L'intensité est une puissance qui organise le monde et vivre le plus fort possible représente la valeur suprême de l'existence. Un idéal contemporain séduisant mais aussi un piège, qui produit peut-être le contraire de ce qu'il promet. Tristan Garcia bâtit une magnifique philosophie éthique de l'intensité.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18476
Résumé:En fait d'Odyssée, il semble que le retour d'Ulysse à Ithaque tienne davantage de l'école buissonnière et qu'il soit plutôt hâté par l'annonce de l'infidélité de Pénélope. Mais que dire lorsque l'on vous somme de justifier une absence de dix ans ? Peu de choses, suggère Giono, un mensonge... Ainsi naît l'Odyssée. Dans ces pages merveilleuses de poésie, Giono célèbre un monde où, à travers les dieux, l'homme et la nature entrent en communion profonde.
Lu par : Serge Vulliens
Durée : 6h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 9024
Résumé:Un texte est quelque chose d'unique, de non répétable, mais contenant également d'autres textes, offrant une série de traces qui peuvent être développées selon de nombreuses directions. En ce sens, chaque oeuvre littéraire est un « roman noir » dont la solution est toujours ailleurs, dans la capacité de déduction du lecteur-enquêteur. Les grands livres sont, à l'évidence, ceux qui autorisent les chasses au trésor les plus gourmandes. "Pinocchio" possède, justement, une charge symbolique, énigmatique et allégorique inépuisable : il dit « beaucoup plus que l'intrigue serrée de la fable le laisse supposer ». Giorgio Manganello a reparcouru Pinocchio, le « livre parallèle » qui en est résulté n'est pas seulement une prestidigitation d'écrivain origninal à l'excès qui, armé d'imaginatifs paradoxes, parvient toujours à saisir la réalité et les conventions en tout genre. Dans ces pages, il n'est pas seulement question de la marionnette, de Geppetto et de la petite Fée, mais de nous-mêmes, aujourd'hui, travestis et masqués, protagonistes d'un ballet de transgressions, de ruses et de bonnes intentions.
Lu par : Henri Duboule
Durée : 5h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14431
Résumé:"Je suis né dans un monde, un siècle et un milieu où les premiers objets que je perçus , quand je fus assez grand pour le faire, furent des Bugatti, et non des diligences, des avions Caudron et Bréguet et non des montgolfières. Ces engins me parurent toujours familiers, je dirai même naturels et je me rendis compte en les voyant que la Beauté n'avait nullement déserté ce siècle mécanique, qu'Elle aussi pouvait habiter le métal, le verre ou le béton. Il m'apparaît de plus en plus que ce monde moderne a un génie à lui, des inventions irremplaçables et des trouvailles qui auraient sûrement plu -ou n'auraient pas déplu- à Balzac ou Baudelaire. De ces trouvailles, ces inventions, et ces beautés, j'ai voulu rendre compte en ce livre, cahier de rédaction, de lecture pour le temps présent et recueil des morceaux choisis de ma modernité."
Lu par : Manon
Durée : 4h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 33529
Résumé:Lu par Manon Après son licenciement, l'ancienne directrice adjointe de L'Obs et de Marianne pointe les failles du système médiatique français, la décadence d'un métier et l'instauration d'une police intellectuelle. Elle dénonce la dislocation de la gauche française, appelle à une refonte du Parti socialiste et plaide pour une réelle liberté de la presse. Prix Renaudot essai 2016. ©Electre 2016
Lu par : Liliane Pierré
Durée : 2h. 37min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14862
Résumé:"Je l'ai toujours su, au fond de moi, qu'il avait raison. Mais, lui-même, de le savoir, ça lui déplaisait, ça l'agaçait. Il n'aimait pas cette idée. Il parlait peu. Il n'écoutait que d'une seule oreille. Juste pour ne pas manquer - si elle venait un jour - la démonstration qu'il avait tout faux. Et je crois bien qu'il avait sacrément raison..."
Lu par : Manon
Durée : 3h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 30709
Résumé:Notre époque déserte les livres mais se prend de passion pour Montaigne. Jamais il n'a suscité un pareil flot d'ouvrages, des plus accessibles aux plus érudits, tous pénétrants, alertes, et même, certains estampillés à bon droit succès de librairie. Prudence, néanmoins. Cassandre malgré moi, me reprochant ce que je redoute, j'entends un chant du cygne dans cet enthousiasme. En classe, on n'enseigne presque plus les Essais. Le public célèbre-t-il ce qui va disparaître ? Montaigne incarne le pouvoir créateur du verbe auquel nous ne croyons plus, mais dont, souterraine, la nostalgie nous reste. Dans la serre où prolifèrent les chiffres que nous cultivons comme aucune civilisation avant nous, il nous manque un supplément d'âme. On le loge dans le désir sans bornes de biens superflus : illusion désormais évidente que dénonçait le petit châtelain chauve à la moustache fournie, presque toujours vêtu de noir et de blanc sous sa calotte, qui parlait comme il agissait, écrivait comme il parlait, et s'essayait à vivre selon la nature. Dire adieu à Montaigne serait troquer l'humanisme qui s'attache à son nom contre un futur strictement prosaïque, où l'humanité, enclose dans sa bulle étanche, se penserait maîtresse de l'univers, sans limites à sa toute-puissance. C'est ce qui se joue au-delà des Essais.
Lu par : Jacques Frot
Durée : 3h. 44min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74642
Résumé:Au gré d'une promenade poétique au coeur du métro parisien, l'auteure évoque l'histoire de ce réseau de transport urbain. Elle livre ses observations sur cet univers souterrain, ses couleurs, les événements qui s'y déroulent ou encore ses usagers.
Lu par : Catherine Gonguet
Durée : 6h. 49min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 34020
Résumé:"Alors on part sur ça ? Tout ce qui me manque tant. Le bon sens d'avant, la droiture, la parole donnée, le partage, la vérité nue. Passéiste ? Non. Au contraire... L'avenir ne pourra s'écrire qu'en rebâtissant les bases d'une société qui s'effrite. Une société lézardée par l'argent roi, la destruction aveugle de la nature, de nos rêves, de nos enthousiasmes ; une société minée par l'égoïsme et la peur. Et l'amour fera ciment. Tenter de retrouver la confiance, l'envie, l'indulgence, le sourire, la bienveillance, toutes nos politesses... ... et le vrai goût des tomates mûres." Dans ce monde troublé, où l'on oublie jusqu'à l'essentiel des relations humaines, comme le respect ou l'attention à l'autre, Patrick Sébastien nous parle avec poésie et humour de tout ce qui donne sens à nos vies. La profession de foi revigorante d'un optimiste inconditionnel, qui regarde l'avenir en faisant vivre le meilleur du passé.