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Requins d'eau douce

Résumé
Un corps flotte dans une piscine au sommet d'un immeuble viennois : dépecé, une main et une jambe en moins, des traces de morsure très nettes. Une prothèse auditive gît au fond du bassin. Richard Lukastik, inspecteur misanthrope de la police de Vienne, prend les choses en mains. L'enquête sera l'occasion pour lui de vérifier ses hypothèses sur le genre humain et de les formuler avec ironie.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Policier/épouvante
Mots-clés: Roman POLICIER
Durée: 10h. 4min.
Édition: Paris, Carnets Nord, 2011
Numéro du livre: 25353
ISBN: 9782355360473
Collection(s): Roman noir

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Résumé:« Ne pas être un père qui dit à son fils : on doit fonctionner. » Taguchi Hiro refuse de « fonctionner », il refuse aussi de sortir de sa chambre, de se mêler aux autres, y compris les siens. Il a 20 ans, il est ce qu'on appelle au Japon un hikikomori. Telle est sa situation lorsqu'il aperçoit, dans le parc en face de chez lui, un homme qui semble passer ses journées assis sur un banc : il porte un costume, une mallette, et surtout une belle cravate, qu'il relève sur son épaule pour manger le bento, bref cet homme est un employé modèle, un salaryman. On s'en doute, l'apparence est trompeuse. Le salaryman, Ohara Tetsu, a perdu son emploi, mais ne veut pas l'avouer à son entourage. Taguchi Hiro et Ohara Tetsu finissent par se rencontrer, ils parlent, parlent indéfiniment. Voilà l'essentiel du roman, ponctué par les récits des deux protagonistes, la disparition d'un ami poète fauché par une voiture, le suicide d'une camarade de classe, la vie de famille, la vie scolaire qui n'existe plus, la vie professionnelle brisée nette, le vide après la mort d'un enfant et l'amour d'une épouse. La Cravate n'est pas seulement un livre sur le phénomène japonais du hikikomori: plus universellement c'est un roman consacré à la pression sociale, celle qui fait éclater les esprits et les êtres. Mais sans militantisme, sans colère. Juste un roman sombre et léger, qui ne craint pas d'évoquer des sujets aussi graves que la solitude, la liberté, l'enfance et la mort.
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