Contenu

Ca aussi, ça passera: roman

Résumé
C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable. Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s'échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe. Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l'élégance, la légèreté, la vie. Elle lui dit qu'elle choisit l'été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera. Livre événement de la Foire de Francfort 2014, traduit et publié dans une trentaine de pays, ce deuxième roman de Milena Busquets est un petit prodige d'équilibre et d'intelligence.

Pas disponible en CD.

Durée: 3h. 32min.
Édition: Paris, Gallimard, 2015
Numéro du livre: 30293
ISBN: 9782070149117
Collection(s): Du monde entier

Documents similaires

Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 16h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35131
Résumé:Madrid, 1980 : après quarante années de dictature, le vent du changement souffle sur la société espagnole. Le jeune Juan de Vere vient de trouver son premier emploi en tant que secrétaire privé du célèbre réalisateur et scénariste Eduardo Muriel. Celui-ci lui présente sa femme, la belle et inquiétante Beatriz Noguera, lui fait connaître son cercle d'amis et lui ouvre sans le savoir une porte dérobée sur son intimité et ses souvenirs. D'abord fasciné par la vie de son patron, Juan découvre pourtant progressivement que le brillant décor a un envers bien plus obscur : pourquoi Eduardo Muriel déteste-t-il sa femme ? Où se rend cette dernière lors de ses longues promenades en ville sans but apparent ? Qui est en réalité le docteur Van Vechten, ce vieil ami de la famille, et faut-il croire ce qu'on raconte à son sujet ? Le jeune secrétaire va essayer d'éclaircir ces mystères, et bien d'autres, au cours d'une enquête captivante qui servira de cadre à son éducation sentimentale, dans ces années où Madrid s'est transformé en une interminable fête. Après le succès mondial de Comme les amours (Gallimard, 2013), Javier Marias signe à nouveau une éblouissante fable moderne sur les frontières souvent incertaines entre la passion et la haine, entre la justice et le désir de vengeance, entre l'oubli et l'impossibilité du pardon.
Lu par : Simone Marazzi
Durée : 10h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 27568
Résumé:Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène Maria Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. Maria apprend alors qu'un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Diaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté. Bien au contraire : cette relation jette une ombre troublante sur le passé du couple, sur la disparition de Miguel, sur l'avenir de Luisa et même sur celui de Maria.
Durée : 18h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 68550
Résumé:Ils étaient si jeunes, quand ils se sont rencontrés, qu'ils ne pouvaient imaginer leur destin. La Madrilène Berta Isla et l'Hispano-Britannique Tomás Nevinson pensaient que leur histoire serait celle de beaucoup de couples de leur époque et de leur condition. Mais il suffit parfois d'une journée - d'une journée quelconque - pour voir sa vie basculer et se retrouver ensuite dans une relation distante, condamnée au secret et à la dissimulation, au faux-semblant et aux conjectures. Ainsi qu'il l'avait fait dans Comme les amours (2013), Javier Marías donne ici la parole à un personnage féminin qui vit de ses souvenirs, aux prises avec l'impossibilité de connaître vraiment celui qu'elle aime. Quant à Tomás Nevinson, son récit est celui d'un Ulysse qui, progressivement, devient "personne" et dont l'existence, au service de l'Histoire, avec une majuscule, se transforme en une interminable fantasmagorie. Avec Berta Isla, ample roman en dix parties au titre aussi mélodieux qu'intrigant, Javier Marías creuse brillamment son sillon et offre au lecteur non seulement un formidable portrait de femme, mais également une nouvelle peinture du couple comme l'un des laboratoires les plus secrets de la vie contemporaine.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 14min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 13148
Résumé:Le 18 juillet 1936, des généraux nationalistes entreprennent un coup d'État contre la République espagnole. Le même jour, des journaliers agricoles assassinent José Maria Avendano, l'un des propriétaires de La Maestranza, un grand domaine de la région de Tolède. Durant vingt ans, José Manuel, frère de la victime et nouveau maître des lieux, impose chaque année à ses paysans une sinistre commémoration expiatoire en exigeant de leur part qu'ils reproduisent la scène du meurtre, tandis que son jeune neveu doit jouer le rôle de son père défunt. Mais le 18 juillet 1956, une toute autre célébration est organisée. La communauté de la Maestranza s'apprête à ensevelir ensemble, symboliquement, le maître José Maria et Chema, responsable supposé du soulèvement des journaliers, afin de clore définitivement ce chapitre sanglant de son histoire. Outre la famille Avendano et la magnifique veuve Mercedes Combo, l'événement donne l'occasion à des personnages aussi antagonistes qu'un commissaire franquiste, des communistes clandestins et un historien américain de se croiser dans la bibliothèque de la Maestranza.
Lu par : Henri Duboule
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15156
Résumé:A Venise, pendant le carnaval, un Mexicain déguisé en Moctezuma rencontre Vivaldi. Puis Scarlatti et Händel se joignent à eux pour visiter un couvent de nonnes musiciennes et pour aller prendre un petit déjeuner sur la tombe d'Igor Stravinski. Car les chronologies s'enchevêtrent dans ce merveilleux concert baroque où la musique, forme sublimée du temps, mène le récit. Si Vivaldi avait pris la plume, il n'aurait pas écrit autrement ce Concert baroque...
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20291
Résumé:«Il y avait une vieille à Jérusalem. Une magnifique vieille comme vous n'en avez pas vue de toute votre vie. Elle était vertueuse et elle était sage, elle était gracieuse, et modeste aussi. Ses yeux n'étaient que bonté et compassion, et les rides de son visage, toutes de bénédiction et de paix.» Tehila est âgée de 104 ans lorsque le narrateur, lui-même écrivain, fait sa connaissance au cœur de la vieille ville de Jérusalem. Immédiatement ébloui, il nous raconte la bienveillance de cette femme, son extrême générosité ainsi que son passé tragique. Un jour, alors que Tehila lui demande de rédiger une lettre à l'attention d'un certain Shraga, elle lui conte son enfance en Europe et ses fiançailles rompues par son père. Elle décrit les années de malédiction qui s'ensuivirent et qui menèrent ses deux fils à la mort avant de faire sombrer sa fille dans la folie...
Lu par : Anne-Flore Hivet
Durée : 10h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23371
Résumé:Au coeur de l'Inde de 1947, le réveil de vieilles haines communautaires déchire un petit village du Pendjab.
Lu par : Manon
Durée : 12h. 57min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 37414
Résumé:Un voyage à travers l'Inde à la rencontre de différents personnages qui cherchent un refuge, l'amour et le sens de leur existence. Une nuit, un bébé apparaît sur le trottoir. Dans une vallée enneigée, un père écrit à sa fille décédée pour lui décrire son enterrement. Dans une chambre, une femme lit le carnet de notes de son compagnon. Dans une pension, deux hommes s'enlacent en dormant. ©Electre 2018
Durée : 10h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14395
Résumé:A New York, la jeune Alma ne sait comment surmonter la mort de son père. Elle croit trouver la solution dans un livre que sa mère traduit de l'espagnol, et dont l'héroïne porte le même prénom qu'elle. Non loin de là, un très vieil homme se remet à écrire, ressuscitant la Pologne de sa jeunesse, son amour perdu, le fils qui a grandi sans lui. Et au Chili, bien des années plus tôt, un exilé compose un roman... Trois solitaires qu'unit pourtant, à leur insu, le plus intime des liens : un livre unique...
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 16h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18232
Résumé:Nous sommes en 1951. L'Amérique s'emmerde comme jamais. Le sénateur McCarthy vient d'être nommé président de la commission d'enquête sur les activités antiaméricaines. L'espionnite règne, on surveille son voisin, sa femme, ses amis. On peut être quelqu'un de bien en début de semaine, et puis non, cette crapule communiste, cette vermine rouge, c'est vous, là, avec votre air de père peinard, de gentil con d'Américain. Stars de l'époque ? Les époux Rosenberg. Ils sont condamnés à la peine capitale (seront exécutés en 1953). Un type inconnu, quasiment sorti de nulle part, un petit gars qui aime le jazz et les filles, la glande et la défonce, se met à sa machine et, dans un état second, shooté à la benzédrine et à l'inspiration, pond un roman en une vingtaine de jours. Ca s'appelle « Sur la route ». C'est un pétard, dans tous les sens du terme. C'est le chef-d'oeuvre qui va changer pour toujours le visage de l'Amérique. (nouvelobs.com)
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65921
Résumé:Un soir d’orage, un homme – qui ressemble beaucoup à l’auteur – est assis à une table, chez lui. Éclairé par le feu de la cheminée, il est en train de lire un livre pour enfants, Pinocchio. Dans la pénombre, une présence évanescente apparaît à ses côtés, qui évoque le profil du fils qu’il n’a jamais eu. L’homme imagine lui raconter sa vie : Naples, la nostalgie de la famille, la nécessité de partir, l’engagement politique. À travers cette voix paternelle, ce fils spectral assume progressivement une consistance corporelle. La confession devient confrontation, la curiosité se transforme en introspection, le monologue évolue en dialogue, au cours duquel un père et un fils se livrent sans merci.
Durée : 5h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12945
Résumé:Londres en 1940, le célèbre chef d'orchestre français Gabriel Atlan-Ferrara monte La Damnation de Faust d'Hector Berlioz. Il rencontre une jeune cantatrice mexicaine, Inés, qui transformera son nom en Inez Prada. Passion impossible qui ne connaîtra que deux autres rencontres, lors de deux représentations de Faust où Inez, devenue diva, chantera Marguerite. Mais Inez est habitée par un autre personnage, une femme ayant vécu à l'aube de l'humanité, peu avant les grandes glaciations, et dont le destin sera tragique. C'est cette femme qui découvre le chant comme nécessité pour exprimer ses sentiments. Deux intrigues, deux histoires se nouent ainsi autour d'une conception du temps : le passé est un futur et le futur un éternel retour dans la spirale infinie de la Création permanente à partir du chaos de l'origine, symbolisé par le finale de La Damnation de Faust. Dans L'instinct d'Inez, Carlos Fuentes revient à l'une de ses meilleures veines : celle du mystère des êtres dont l'essence profonde excède leur propre histoire, pour entrer dans la chaîne multiple de l'histoire de l'humanité.