Recherche par auteur : Boudon, Jacques-Olivier
3 résultats.
Lu par : Serge Porquet
Durée : 6h. 56min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 79314
Résumé:A quelques kilomètres d'Embrun dans les Hautes-Alpes, sur les bords du lac de Serre-Ponçon, se dresse un château aux allures médiévales : le château de Picomtal. Au début des années 2000, les nouveaux propriétaires effectuant des travaux découvrent, au revers des planchers qu'ils sont en train de démonter, des inscriptions. Cent vingt ans plus tôt, au début des années 1880, le menuisier qui a monté le parquet dans les différentes pièces s'est confié. L'homme sait qu'il ne sera lu qu'après sa mort. Il adresse un message outre-tombe et parle de lui, de ses angoisses, de sa famille, de ses voisins, faisant revivre une société villageoise confrontée au progrès économique matérialisé par l'arrivée du chemin de fer, mais aussi à l'avènement de la République. Pour autant, c'est surtout quand il évoque les secrets des uns et des autres, quand il parle de sexualité, que Joachim Martin se révèle être un témoin passionnant des moeurs souvent cachées de son temps. On dispose de peu de témoignages directs des gens du peuple, mais cette façon de s'exprimer est totalement inédite. Qui plus est, ces confessions revêtent un caractère exceptionnel. A travers son témoignage, sur lui-même et son village, c'est toute une époque qui revit.
De Vercingétorix à de Gaulle: les plus grands discours de guerre de l'histoire de France
Boudon, Jacques-Olivier
Lu par : Frédéric Marcovici
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 34204
Résumé:De Vercingétorix à Clemenceau, de François Ier à Napoléon, de Danton à de Gaulle, les Français les plus illustres ont également brillé par leur éloquence guerrière. Cette anthologie des discours de guerre réunit pour la première fois ces textes superbes qui ont marqué l'histoire de France.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 12h. 19min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23952
Résumé:Lorsque Napoléon Bonaparte prend le pouvoir en novembre 1799, il martèle son intention de rétablir l'ordre en France et de restaurer un pays marqué par dix années de crise. Il ne souhaite pourtant pas revenir sur les principes fondamentaux de la Révolution, mais entend la terminer, c'est-à-dire en consolider les acquis sur des bases solides. Le nouvel ordre qu'il impose est donc d'abord politique, et s'accompagne de la mise en place de nouvelles institutions, mais il concerne aussi tous les aspects de la vie en société. II s'incarne alors dans le Code civil qui devient le socle de la France impériale. Les Français n'ont pas tous adhéré à ce nouvel ordre. Pourtant les réactions ne proviennent pas uniquement de ceux qui récusent le régime politique, qu'ils soient royalistes ou jacobins, et que l'on voit à l'œuvre depuis l'attentat de la rue Saint-Nicaise jusqu'à l'affaire Malet. Elles émanent aussi de tous les Français qui refusent le nouvel ordre des choses, les conscrits insoumis ou déserteurs, les vagabonds et les mendiants, les réfractaires au droit rural ou au Code civil, les chouans tombés dans le brigandage. Ce sont eux que le régime décrit comme des fauteurs de désordre. Dès lors le régime cherche à les faire rentrer dans la norme qu'il a fixée. Il dispose pour ce faire de forces de l'ordre particulièrement sollicitées et qui impriment leur marque à l'Empire. Avec la publication du Code pénal en 1810, et le renforcement du contrôle policier sur le pays, l'ordre napoléonien atteint son apogée. Pourtant le régime s'effondre quatre ans plus tard, certes sous les coups des puissances alliées, mais sans que la société reconstruite par Napoléon ait pu servir de rempart pour sauver l'Empire.