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Le plancher de Joachim: l'histoire retrouvée d'un village français

Résumé
A quelques kilomètres d'Embrun dans les Hautes-Alpes, sur les bords du lac de Serre-Ponçon, se dresse un château aux allures médiévales : le château de Picomtal. Au début des années 2000, les nouveaux propriétaires effectuant des travaux découvrent, au revers des planchers qu'ils sont en train de démonter, des inscriptions. Cent vingt ans plus tôt, au début des années 1880, le menuisier qui a monté le parquet dans les différentes pièces s'est confié. L'homme sait qu'il ne sera lu qu'après sa mort. Il adresse un message outre-tombe et parle de lui, de ses angoisses, de sa famille, de ses voisins, faisant revivre une société villageoise confrontée au progrès économique matérialisé par l'arrivée du chemin de fer, mais aussi à l'avènement de la République. Pour autant, c'est surtout quand il évoque les secrets des uns et des autres, quand il parle de sexualité, que Joachim Martin se révèle être un témoin passionnant des moeurs souvent cachées de son temps. On dispose de peu de témoignages directs des gens du peuple, mais cette façon de s'exprimer est totalement inédite. Qui plus est, ces confessions revêtent un caractère exceptionnel. A travers son témoignage, sur lui-même et son village, c'est toute une époque qui revit.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 6h. 56min.
Édition: Paris, Gallimard, 2019
Numéro du livre: 79314
ISBN: 9782072798832
Collection(s): Folio. Histoire

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Résumé:Lorsque Napoléon Bonaparte prend le pouvoir en novembre 1799, il martèle son intention de rétablir l'ordre en France et de restaurer un pays marqué par dix années de crise. Il ne souhaite pourtant pas revenir sur les principes fondamentaux de la Révolution, mais entend la terminer, c'est-à-dire en consolider les acquis sur des bases solides. Le nouvel ordre qu'il impose est donc d'abord politique, et s'accompagne de la mise en place de nouvelles institutions, mais il concerne aussi tous les aspects de la vie en société. II s'incarne alors dans le Code civil qui devient le socle de la France impériale. Les Français n'ont pas tous adhéré à ce nouvel ordre. Pourtant les réactions ne proviennent pas uniquement de ceux qui récusent le régime politique, qu'ils soient royalistes ou jacobins, et que l'on voit à l'œuvre depuis l'attentat de la rue Saint-Nicaise jusqu'à l'affaire Malet. Elles émanent aussi de tous les Français qui refusent le nouvel ordre des choses, les conscrits insoumis ou déserteurs, les vagabonds et les mendiants, les réfractaires au droit rural ou au Code civil, les chouans tombés dans le brigandage. Ce sont eux que le régime décrit comme des fauteurs de désordre. Dès lors le régime cherche à les faire rentrer dans la norme qu'il a fixée. Il dispose pour ce faire de forces de l'ordre particulièrement sollicitées et qui impriment leur marque à l'Empire. Avec la publication du Code pénal en 1810, et le renforcement du contrôle policier sur le pays, l'ordre napoléonien atteint son apogée. Pourtant le régime s'effondre quatre ans plus tard, certes sous les coups des puissances alliées, mais sans que la société reconstruite par Napoléon ait pu servir de rempart pour sauver l'Empire.
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Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 17067
Résumé:Voici un texte qui, par la controverse qu'il suscita dès sa parution chez les historiens, eut le mérite essentiel de contraindre ceux-ci à entreprendre des recherches nouvelles sur le génocide des Juifs par les nazis. En effet, le reportage d'Hannah Arendt, envoyée spéciale du New Yorker au procès de Jérusalem, philosophe américaine d'origine juive allemande, auteur d'un ouvrage célèbre sur les origines du totalitarisme, fit scandale à New York et à Londres, en Allemagne comme en Israël. Dans son procès du procès, l'auteur - qui ne fait siens ni tous les motifs de l'accusation ni tous les attendus du jugement - est entraîné d'abord à faire apparaître un nouvel Eichmann, d'autant plus inquiétant qu'il est plus " banal " ; puis à reconsidérer tout l'historique des conditions dans lesquelles furent exterminés des millions de Juifs. Et à mettre en cause les coopérations, voire les " complicités ", que le lieutenant-colonel S.S. a trouvées dans toutes les couches de la population allemande, dans la plupart des pays occupés, et surtout jusqu'au sein des communautés juives et auprès des dirigeants de leurs organisations.
Lu par : Michel Joyet
Durée : 11h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:Événement majeur de notre siècle, le nazisme demeure également une énigme majeure posée aux historiens. Entre l'omnipotence diabolique de Hitler et la description de son pouvoir comme celui d'un « dictateur faible » face à un appareil d'État tout-puissant, Ian Kershaw risque une vision nouvelle. Ce qui devient objet d'histoire, ce n'est plus Hitler, mais sa position exceptionnelle qui excédait la mesure d'un individu sans qualité, tribun de brasserie, déclassé social, artiste raté. Hitler exerçait une autorité charismatique, fondée sur la perception, toujours renouvelée, par la masse de qualités, d'une mission, d'un héroïsme supposés du chef. Le charisme permet enfin de tenir ensemble tous les traits que les interprétations précédentes avaient jusqu'alors séparément soulignés: le pouvoir de Hitler résultait de la collaboration, de la tolérance, des faux espoirs ou de la faiblesse de tous ceux qui, en Allemagne, occupaient une position de pouvoir ou d'influence tous reportèrent leurs attentes ou leurs ressentiments dans la personne du dictateur. Il devint l'emblème de l'activisme, la source de l'autorité légitime, l'instance de confirmation ou de sanction des faits et gestes de quiconque agissait selon les intentions qu'il prêtait au Führer. De cela résultait une combinaison sans précédent d'instabilité institutionnelle et de dynamisme hors du commun, qui, incapable de stabilisation dans des formes légales, finit dans l'autodestruction.
Lu par : Serge Vulliens
Durée : 5h. 36min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:« L'histoire n'est pas avare de ministres malhonnêtes » affirme Paul Morand. La séduction, la culture et la magnificence de Nicolas Fouquet captive Mazarin qui en fait son surintendant général des Finances, le complice de toutes ses acrobaties financières. « Cet être sans passion va être traqué par deux passionnés. » Homme le plus habile, le plus expérimenté et le mieux informé, il amoncelle une fortune considérable. Mécène des plus illustres écrivains et artistes de son temps, il se fait construire le magnifique château de Vaux-le-Vicomte. Tout ce faste déplait au Roi. D'Artagnan arrête l'intendant avec quinze mousquetaires. Fouquet sera jugé et condamné au bannissement, une peine commuée en prison à vie, pour crime de lèse splendeur.
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Résumé:Seul enfant survivant de la rafle du Vel' d'Hiv', le 16 juillet 1942, J. Weismann témoigne sur cet événement. Alors âgé de 11 ans, il relate les faits et son parcours de fugitif jusqu'à la Libération. ©Electre 2022
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Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:En mars 1977, Nathan Chtcharanski est arrêté par le KGB. Il a vingt-neuf ans, c'est un mathématicien de génie, il se bat à mains nues pour défendre les droits de l'homme et la cause des Juifs d'URSS qui essaient vainement d'obtenir un visa d'émigration pour Israël. Depuis, Nathan Chtcharanski est devenu un symbole de liberté. {Tu ne craindras point le mal} est le récit de son aventure et la chronique de son irréductible espérance.
Lu par : Brigitte Dorion
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Résumé:Une étude de l'habit occidental ainsi que de la manière dont il est porté, regardé et interprété au Moyen Age. Le costume est vu comme un élément essentiel de la culture matérielle des civilisations et comme le reflet d'une époque aux dimensions symboliques, culturelles, religieuses, sociales et politiques.
Lu par : Colette Quesnel
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Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:On le sait, c’est l’émeute du 14 juillet 1789 qui a vraiment déclenché la Révolution française. Que les insurgés s’en soient pris à cette vieille forteresse du Moyen Âge devenue prison d’État en dit long sur sa sinistre réputation. N’a-t-elle pas accueilli d’innombrables prisonniers politiques, dissidents religieux, écrivains insolents, sans oublier le tout-venant de la pègre et même les fils de (bonne) famille ? Jean-Christian Petitfils, notre meilleur historien de l’Ancien Régime, nous montre une Bastille bien éloignée des clichés. Reposant sur une lecture scrupuleuse des archives, ce livre d’histoire est aussi un roman d’aventure où le burlesque côtoie le spectaculaire, où l’intrigue misérable se mêle à la grande politique, où de multiples personnalités fameuses ou inconnues apparaissent sous un jour inattendu. [Source: Tallandier, 2018]